Le dernier cadeau d'Albus

PARTIE 8

Je détache la lettre de la chouette et la remercie d'une caresse. L'oiseau s'en va, et moi, je commence à lire. Au fur et à mesure de ma lecture, mon visage devient blême.

Dans mes mains, je tiens une lettre. Un contrat de mariage. Concernant mon ancien Professeur de Potions, Severus Tobias Snape, et moi. Tout, mais pas ça. Comment peuvent-ils me faire ça ? Cela ne peut pas être vrai. Je suis entrain de rêver. Ce doit être ça, je vais me pincer et me réveiller, oui.

Je me pince, très fort, à m'en faire un bleu je pense, je me concentre, rouvre les yeux, et reconnais l'endroit, la lettre toujours à la main, rien ne s'est passé, je n'ai pa rêvé.

AU MINISTÈRE

Harry arriva au Ministère hors de lui, ils n'avaient pas le droit de lui imposer ceci. Pas après tout ce qu'il avait fait. De plus, les clauses ne pouvaient être acceptées, il n'était la chose de personne, encore moins celle de Snape. Ils n'avaient pas le droit de lui enlever tous ses droits et son travail pour lequel il avait si durement travaillé.

Il attendait le gobelin dont le nom était mentionné dans le contrat depuis maintenant dix bonnes minutes et sa patience commençait à atteindre ses limites. Déjà qu'ils l'avaient mis hors de lui, alors le faire attendre n'était définitivement pas une bonne chose.

- Que peut fait Criscroc pour vous, Monsieur Potter ? Demanda le petit gobelin avec une loupe sur les yeux.

Les yeux plissés, la mâchoire crispée, Harry dévisagea le petit être, le regardant d'un regard noir, fou de rage, et lui tendit la lettre complètement froissée.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est une blague n'est-ce pas ? demandais-je, très en colère.

Le gobelin hoche la tête de droite à gauche et la baisse, signe que non.

- Qui as écrit ce contrat ? criais-je, hors de moi.

Il y a un long moment de silence, qui m'énerve encore plus si c'est possible. Je frappe son bureau de mon poing. Bureau dans lequel il m'a conduit, après être venu me chercher.

- J'attends une réponse ! Criais-je.

Un vase sortit de nul par se brise contre son mur.

- Je ne peux rien dire, répond le gobelin apeuré.

- Tu es obligé de me le dire, c'est ma vie pas la tienne !

Je perds vraiment patience, j'en ai plus que marre que l'on se moque de moi !

- Qui ?! Et réponds moi, je n'ai pas que ça à faire !

Il se recroqueville sur lui-même, tremblant, alors que les objets commencent à voler de partout et se cassent contre les murs.

- C'est.. C'est votre tuteur, Monsieur Dumbledore, qui a écrit ce contrat avant de mourir. Il a dit que c'était pour votre bien, votre sécurité. Que Monsieur Snape était une bonne personne, qui prendra soin de vous quand vous serez prêt, c'est à dire à votre vingtième anniversaire, déclare le gobelin avant de disparaître.

Stupéfait, je ne le vis pas de suite. Comment Dumbledore avait-il osé me faire ça ? Il n'avait aucun droit ! Je suis majeur dans les deux mondes, de plus il n'est pas mon tuteur, il ne l'a jamais été. Là, plus que jamais, je voudrais qu'il soit en vie pour que je le tue moi-même de mes propres mains. Il vient de gâcher ma vie, et tout ce que j'ai construit.