Jusqu'à ce que la vie me tue...

Chapitre 3

Je réveille ce matin à 5h30, après une nuit bien agitée. Cet éternel cauchemar que je refait sans cesse sous une nouvelle forme chaque nuit a de nouveau hanté mes rêves... Enfin, j'ai l'habitude.

Je me lève et vais admirer le lever de soleil à la fenêtre de mon petit salon, un café à la main. C'est magnifique: un début orange claire, dans un ciel encore bleu très foncé. Puis ce dernier s'éclairci et les nuages deviennent rose. Des éclats dorés surgissent... Le soleil apparaît doucement à l'horizon, et illumine mon salon. Je crois que je me lasserai jamais de ce spectacle. Ce genre de beauté quotidienne sous nos yeux, mais que la plupart des gens ne voient même pas. Tout le monde court après le plus magnifique des spectacles, alors que ce dernier est déjà là, à leur portée... Je ne comprendrai jamais les gens.

Je finis mon café et m'habille.

Je commence une série de pompes, puis j'enchaîne avec des tractions sur la porte de ma salle de bain. Gainage, stretching et assouplissements; c'est comme ça tous les matins. Je me tiens en forme, et je m'échauffe, pour être sûr de ne pas me laisser surprendre. De même que je me lève à 5h30 tous les matins, quoi qu'il arrive. Qu'on soit en semaine, le week-end, en vacances, ou même que je me sois couché à 4h00 de matin, j'ai un rythme que je ne peux plus rompre. De toute façon, je n'aime pas faire la grâce matinée. J'ai l'impression de perdre du temps. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.

Je finis mon échauffement, et vais prendre une douche, après quoi je fais mon lit au carré, et range la vaisselle de la veille. Je déteste le désordre.

Je ne travaille pas encore activement pour l'instant, donc actuellement, je fais des petits boulots pour gagner un peu d'argent.

Là, je travaille comme déménageur pour deux mois. J'ai travaillé juste avant sur un chantier deux mois et demis. Je fais mon travail sans broncher, je ne m'attache pas. Le soir je rentre chez moi. C'est vraiment juste pour gagner de l'argent en attendant mon vrai job... Je déteste rester inactif.

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Je rentre du boulot après quatres heures de va-et-viens de transport de cartons. Ce soir, je ressortirai au pub du coin, mais pas dans le même que la veille cela dit, (je risquerai de ne pas revenir entier,) mais il faut que j'aille me changer les idées...

Je me lave, enfile des habit propres, et ferme mon appart à clé. J'hésite à prendre ma moto... Non, plus discret à pied...

J'arrive devant le bar, que j'ai choisi, et m'engouffre dans la pièce surchargée de monde et où règne une chaleur étouffante...