Coeur De Glace

Chapitre 22

Ice se réveillait. Ses mains étaient ligotés par l'intermédiare d'une corde. Ice se trouvait devant le feu. La nuit était tombée. Elle n'était pas dans le campement du cheikh. C'était un autre campement qui appartenait au demi-frère du cheikh. Son nom était Abdelhafiq El Shabab. C'était un bel homme majestueux avec un aura maléfique. Il avait un rire malfaisante. Ce dernier venait où la jeune femme des neiges était emprisonné. Il prenait son menton entre ses doigts :

- Hé bien, hé bien.... Pauvre petite créature.

Il relachait le visage d'Ice avec violence :

- Libérez moi !!!!! Qui êtes-vous ?

- Je suis le demi-frère de ton amoureux. Mon nom est Abdelhafiq El Shabab. Mon objectif ? Gouverner le royaume de Fès. Et quoi de mieux pour faire chanter mon demi-frère que de kidnapper sa belle.

- Vous n'aurez pas son royaume !!!!!

- Qui sait qui te fait dire ça ?

- Parce que Jalal est le meilleur cheikh que je n'ai jamais connu. Et avec lui, le royaume est entre de bonnes mains. Un bon roi doit diriger son royaume avec un bon coeur et un bon âme.

- Tu veux dire que je n'ai pas d'âme ?

- Tu n'as pas d'âme et tu cherches la gloire seulement pour toi !!!!! La famille, ce n'est pas important pour toi.

- Exactement. Comme tu dis, la famille n'a aucune importance à mes yeux sauf ma mère qui est la personne la plus importante à mon coeur. Jalal ne mérite pas de régner.

Abdelhafiq croisait les bras :

- Pourquoi ?

- Parce que c'est moi qui est censé monter sur le trône !!!! Le royaume de Fès mérite un cheikh mieux que ça !!!

- C'est faux !!!! Le royaume a son roi désormais !!!!!

- Pas pour longtemps parce que maintenant que je te possède. Mon demi-frère Jalal n'aura plus le choix que de me céder son trône. Et le royaume sera enfin à moi, disait le demi-frère en partant vers sa tente pour dormir.

Deux heures s'écoulaient. Le demi-frère du cheikh dormait comme un bébé. L'occasion où jamais de s'évader pour Ice. Cette dernière utilisait ses pouvoirs pour s'évader. Elle volait le cheval d'Abdelhafiq afin de prendre la route du campement du cheikh. Elle galopait pendant une heure dans le désert. L'aube n'allait pas tarder à se lever. Ice arrivait à destination. Le cheikh était en train de chercher sa belle dans le campement. Il était inquiet :

- Me voilà Jalal !!!! Disait Ice en descendant du cheval.

- Habibti !!!!!! Disait Jalal en faisant un magnifique câlin à sa belle.

Ice était rassurée d'être sauvée grâce à ses pouvoirs. Le cheikh avait besoin d'explication. Il avait remarqué que sa habiba manquait d'énergie et qu'elle ne s'était pas reposée pendant la nuit. Il lui disait d'une voix douce :

- Où étais-tu ?

- J'ai été kidnappé par ton demi-frère. Il avait ligoté mes poignets.

Ice lui racontait son kidnapping ainsi que les projets qu'Abdelhafiq avait prévu pour détruire le cheikh.

- Tu t'es libérée grâce à tes pouvoirs ?

- Oui.

- Allah t'a sauvé. Je croyais que tu t'es enfuit seulement parce que tu avais peur de t'engager avec moi.

- Non. Au contraire, je suis ravie que tu aies réussi à briser la glace avec moi. Mon plus grand souhait est de ne plus être seule et de t'avoir auprès de moi. Si je ne t'avais pas rencontré, à l'heure qui l'est, j'aurais passé toute ma vie en plein coeur de l'hiver perchée dans une montagne. Je...

Ice fondait en larmes. Ce kidnapping l'avait fatiguée. Le cheikh la prenait dans ses bras. Il embrassait tendrement le front de la princesse du royaume de Diamant. Il lui disait d'un murmure :

- Tu es entre de bonnes mains avec moi, habiba. Je ne laisserai personne et même pas Abdelhafiq te toucher. Quiconque osera te toucher sera gelé et aura affaire à moi.

- Merci Jalal. Et une dernière chose.

- Oui omri ?

- Je t'aime énormément. Tu es aujourd'hui ce qui m'est de plus cher au monde.

Le cheikh en était touché de cette belle déclaration venant de sa belle. Il ne s'attendait pas à ça. Il était content d'être tomber sur la bonne personne :

- Moi, ana habek, hayati.

Jalal embrassait Ice passionnément, fougueusement, comme si c'était sa dernière vie. Ice fondait tel un louckoum au soleil. Elle était innondée par ce baiser ardent. Le cheikh, front collé, lui disait d'une voix virile :

- Rentrons au palais.

Le couple d'amoureux quittait le désert pour le royaume à cheval. Ils étaient en route pour le palais.