Chapitre 37

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Peu de temps, après que le royaume est sauvé, Jalal avait invité sa belle à boire le thé tout en contemplant la vue du royaume. Amal avait tout préparé pour eux : la table, le tapis ainsi que les coussins. Jalal en profitait pour embrasser le petit nez d'Ice. Cette dernière riait. C'était mignon de sa part. Ice contemplait la vue. En buvant le thé, le cheikh aimerait savoir une chose (voir média) :

- Habibti....

- Oui, Jalal ?

- Raconte moi ton retour au royaume. Où étais-tu hier quand je faisais mon duel avec Abdelhafiq ?

- Hé bien... j'étais au royaume de Diamant. J'étais restée toute l'après-midi. J'ai revue ma soeur. Elle ne s'attendait pas à ce que je sois de retour si vite.

- Oh ! Et qu'est-ce qu'elle avait pensé ?

- Elle était triste de savoir que j'avais fait la plus grosse erreur de ma vie : briser contact avec toi. Je... Encore une fois, je tiens à m'excuser. Tout ce que je t'avais dit, ça ne venait pas de mon coeur. Quand j'avais quitté le royaume de Fès, j'avais ressenti du vide dans mon âme.

- C'est normal. Ton coeur battait pour moi. Notre amour ne se refuse pas, habiba, dit le cheikh en buvant son verre de thé.

- Oui, tu as raison.

- Et ensuite ?

- J'étais de retour la nuit au royaume de Fès. Je ne voulais pas attendre le lendemain. J'étais sur le chemin du palais jusqu'à ce que j'avais croisé Amal. Elle m'a raconté tout ce qui s'était passé en mon absence. Le plus compliqué c'était de savoir que la personne que j'aime le plus au monde avait été tué.

Le cheikh posait sa main sur celle de sa belle :

- Je suis désolée, omri.

- Tu ne peux pas savoir à quel point ça me faisait mal au coeur de t'avoir perdu.

- Je te comprends tout à fait. J'aurai eu la même réaction que toi, habiba si un jour, je te perdrai. Donc Amal t'a emmené à passer la nuit chez elle ?

- Oui. J'avais fait la connaissance de son mari Wissam. Et c'est là que j'avais vu le vrai visage du royaume de Fès. Ils n'ont pas peur de moi. Ils sont même très bienveillants.

- Je te l'avais bien dit, hayati !!!!!

Ice continuait et finissait son récit :

- Mais il y a une chose que je n'ai pas compris, Jalal.

- C'est quoi, habiba ? 

- Pourquoi se fait-il que tu ne sois pas en colère après tout ce que je t'avais dit ?

Il lui prenait sa main :

- C'est parce que je t'aime. Mon coeur est à toi. Comment aimer une femme qui ne t'a pas sauvé la vie ? Tu es différente, toi-même, honnête et toujours prête à te sacrifier pour mon peuple. Je connais ta valeur.

Ce que voyait Jalal est la femme qu'il avait toujours attendu. Tout ce qui atteint le coeur plait à l'oeil. Ice le regardait de tout son âme tout en buvant son thé  :

- Et comment connais-tu ma valeur ?

- Par tes actions ainsi que ton charisme. Tu es la femme parfaite pour moi...

Ice en avait le coeur qui fondait de cette belle déclaration :

- Oh Jalal !

- Je serai toujours là pour toi, zine.

- Moi aussi, Jalal. Je t'aime.

- Moi aussi. Nebrigh besek.

Jalal en profitait pour sceller ses lèvres à celle de la princesses des glaces. Il lui murmurait des mots en arabe. Ice en était touché. Chaque mot avait un sens pour elle. Ice était désormais heureuse et épanouie dans sa vie. Le royaume de Fès était désormais débarassé du mal. La paix et l'harmonie régnaient au Maghreb. La journée s'achevait tout en douceur. Demain était un autre jour pour les tourtereaux.

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