Confession

1.2K 52 3
                                    


Je m'endormis presque aussi rapidement que Shôto, oubliant toutes mes craintes.

Jour 2

Je me réveille tranquillement grâce à la lumière du jour. Il devait être environ 8 heures. Je me frotte les yeux, et je réalise que j'ai passé une nuit sans encombre ! C'est vraiment étonnant, moi qui ai une phobie du noir... J'ai passé une nuit entière sans me réveiller, et en plus, j'ai super bien dormi !

Je me tourne vers Shôto qui lui était toujours endormi. Je jurerais qu'il a un effet apaisant sur moi, ce gars là.

Je me faufile doucement vers la « porte » pour ne pas réveiller Shôto. En ouvrant la fermeture éclair, je vois Fumikage, assis dans la tente, qui regarde l'extérieur. Il se retourne en entendant la fermeture s'ouvrir.

-Oh, salut Izuku !

-Salut Fumi... T'as bien dormi ?

-Moh, tu sais, bof, comme d'hab'... Mais toi, t'étais pas censé être phobique du noir ?

-Bah à vrai dire, si, mais j'ai vraiment passé une bonne nuit !

-Content pour toi ! Répondit Fumikage en riant. Tu pourrais réveiller Shôto, s'il te plaît ? On a rendez vous pour le petit dej' dans 20 minutes.

-O-ok, je m'en occupe...

Je rentre dans ma chambre et m'assis à côté de Shôto. Je le regarde, je n'ai pas besoin de me retenir, il est endormi. Il a un visage si régulier, si beau, si parfait... Ca me fait de la peine de réveiller cet ange...

Je pose ma main sur son épaule et le secoue très doucement.

-Shôto... Shôto, réveille toi, il faut aller prendre le petit dej'... T'as encore 20 minutes devant toi, ne t'inquiètes...

Ses yeux se plissèrent, et il laissa sortir un gémissement avant de se recroqueviller sur lui-même.

-Haha, allez, t'as déjà beaucoup trop dormi ! Réveille-toi ! Lui chuchotais-je.

Je tapote doucement sur la joue de mon index. Qu'elle est douce... Je remontais mon doigt de d'un ou deux centimètre et effleurais sa peau brûlée du bout du doigt. Le pauvre... Il a dû souffrir... Sa brûlure est un peu granuleuse et laisse transparaitre quelques entailles plus profondes.

A ce moment précis, il ouvre les yeux et je croise son regard de glace. Il n'arrivait pas tout à fait à les ouvrir et il dût s'y reprendre à plusieurs fois.

-Izuku...

-Oh, pardon, je suis désolé, j'aurais pas du toucher ta brûlure sans te demander... dis-je, mal à l'aise.

Quel idiot je fais, je sais bien que c'est un de ses points faibles qui le fait beaucoup souffrir, mais... J'ai pas réussi à m'en empêcher.

Shôto prend ma main et la pose sur la partie gauche de son visage.

-Tu peux.

Je n'ose plus bouger. Je suis fasciné par l'attention qu'il m'accorde. J'ai le droit de le toucher physiquement, en plus de cela sur la joue et sur sa brûlure. Je me mets à bouger très doucement mes doigts tout autour de son œil pour sentir sa cicatrice. Puis mon regard se plonge dans le sien. Nous sommes restés comme ça pendant une bonne minute. Ma main a dérivé vers ses cheveux rouges écarlate pour finir par se poser sur son cou. J'ai tellement envie de le toucher plus, de sentir ses muscles sous mes doigts, de caresser sa peau et continuer à regarder ce beau visage.

Me rendant compte de la situation dans laquelle nous sommes, je deviens rouge pivoine, retire rapidement ma main et murmure, la tête baissée :

-Je-je crois que... Qu'il faut qu'on aille manger...

-Oh, oui, c'est vrai.

Je sors rapidement de la tente en direction du coin salle à manger. Mais qu'est-ce qu'il vient de se passer à l'instant ? Pourquoi je me sens comme ça ? Je suis terriblement gêné...

Plus tard...

-Ca, c'est de l'amour ! s'écria Ochako

Elle se pencha vers moi et me m'ébouriffa les cheveux.

-Oh, hé, c'est bon hein !

Peu avant midi, Ochako, Mashirao et moi parlions, adossés aux coussins du coin « coussins ». Je leur ai expliqué mon trouble, sans mentionner le nom de Shôto, et Ochako m'a dit que j'étais amoureux...

C'est ça, l'amour ? J'ai jamais ressenti de sentiment aussi bizarre. Je me sens complètement ridicule et insignifiant par rapport à Shôto, je suis gêné en étant à côté de lui mais en même temps j'ai envie de mieux le connaître. Ce sont des sentiments contradictoires, c'est pas logique...

-Sois pas gêné, me dit Mashirao. C'est pas un truc pour lequel tu dois avoir honte, au contraire !

-Ouais, je sais, mais... Je sais pas du tout comment m'y prendre.

-Laisse toi aller, si tu veux être près d'elle, vas y, parle lui, mais faut juste pas que tu la colle, tu pourrais dire adieu à son amour...

« Elle » ? Haha, s'il savait...

Yaoi Lemon, Midoriya et Todoroki : Voyage en plein Coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant