Chapitre 23

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Brenda pense que nous devons nous rendre dans une ville qui s'appelle New-York. Apparemment, c'est une grande ville. Idéale pour se fondre dans la foule. Pour se faire oublier du WICKED. La jeune fille nous a dit que l'entreprise avait des espions à de nombreux endroits.

Lorsque l'on est sorti du laboratoire, on a marché jusqu'à temps de trouver un air de bus, dans un petit village. Il est trop tard pour partir de soir. Mais c'est notre jour de chance, on trouve une petite auberge avec une boutique à coté. Parfait. On a besoin de chose pour le bébé. Nous avons une longue route à faire.

J'entre dans la supérette. J'ai l'impression de redécouvrir le monde. Des tonnes et des tonnes de produits se trouvent là. Des marques, des noms que je ne connais pas. Brenda est la seule à laquelle il reste un peu de civilisation. Elle est patiente et nous explique en détail ce qu'on a besoin.

On rentre enfin dans le petit hôtel et on réserve les chambres avec l'argent que l'on a substitué au labo. Theresa et Thomas partagent une chambre, Anna, moi et le bébé en avons une et les autres prennent une chambre individuelle.

Depuis combien de temps je me retrouve seule avec elle? Une éternité. Elle prend le temps de se reposer. J'en profite pour avoir un petit moment seul avec mon fils. C'est un vrai petit ange. Il a les yeux ouvert et me regarde fixement d'un air grave. Je prend sa main minuscule dans la mienne. Je lui fait un petit clin d'œil. Il me sourit. Alors je lui tire la langue. Jojen fait son premier éclat de rire. Je ris avec lui le pose sur mes genoux. Pendant une dizaine minutes, je continue à le faire rire. Au bout d'un moment, je remarque qu'Anna nous observe. Cette scène la rend heureuse et j'en suis ravi.

"- Désolé ma chérie, on t'as réveillé?

- Oh je n'aurai voulu rater ça pour rien au monde. Allez, il est temps de mettre le petit bout au dodo"

J'embrasse Jojen sur le front et le confie à sa mère. Elle le place dans le petit lit pour bébé que l'aubergiste nous a donné. Il s'endort rapidement.

Anna revient sur le lit.

"- depuis combien de temps je ne t'ai pas dit que je t'aimais, Anna?

- Trop longtemps"

Je plaque ma petite-amie sur le lit. Elle est totalement allongée. Je lui prend les mains, nos doigts s'entrelacent et je pose délicatement ses bras sur le lit. Ses prunelles sombres sont plongées dans les miennes. J'enlève mes doigts. Ils roulent sur ses poignets, puis glissent le long de son bras, se perdent sur sa peau délicate et continuent leur chemin. Je l'embrasse doucement. Puis brusquement elle se retourne et c'est moi qui me retrouve plaqué sur le lit. Elle m'embrasse plus fougueusement. Ses yeux sont envoûtant. Elle pose sa main sur ma joue, l'autre se promène dans mes cheveux cendrés. Je suis emporté par ses baisers. Elle retire mon tee-shirt. Chacune de ses caresses délicates me provoque un petit frisson.

Je lui souffle:

"- Anna, on ne peut pas faire ça...je sais que notre fils est un vrai petit ange mais...

- On doit juste prendre un peu plus de précaution.

- Tu es sur?

- La ferme et embrasse moi. susurre t-elle, sur un ton taquin"

Je rigole. Je sens son souffle chaud sur mon visage. Ses caresses se font plus insistantes. Ses lèvres retrouvent les miennes.

"- Je t'aime, Newt.

- Moi aussi, ma chérie."

Condamné- NewtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant