Right now 2 {réecriture}

OS n°12

[ Dernière semaine de juin ]

Point de vue de Niall Horan

Les invités parlaient entre eux, d'autres venaient nous saluer mais je restais crispé à cause du retard de Lena et de ses demoiselles d'honneur : Swan, Kelly et Sophia.

" Lena a du retard, dis-je nerveusement.

- Peut-être qu'elle a changé d'avis, lança espièglement Louis. "

Liam lui adressa un mauvais regard, il savait que ce n'était pas drôle de plaisanter sur ça et je le remerciais d'un mince sourire.

" Les filles prennent beaucoup de temps pour se préparer. T'en fais pas, mec, me rappela Greg en posant sa main sur mon épaule. "

Je remerciai Greg avant de venir m'asseoir à côté de Zayn dont le bras était monopolisé par Sam, couché dessus. Il le faisait délicatement virevolter, comme un avion et mimait des bruits. Sam riait et gigotait sous le regard protecteur de son père.

Aujourd'hui, comme c'était un jour spécial, Sami portait un body qui imitait parfaitement les coutures d'un smoking. J'aimais le fait que même lui - un bébé de presque quatre mois - portait quelque chose de classe pour mon mariage.

Si Lena était là - à l'heure, - elle aurait pincé les jours de son filleul et l'aurait couvert de baisers comme elle le faisait à chaque fois qu'elle le voyait.

" Stresse pas, Nialler, elle va venir, m'assura Zayn en ébouriffant mes cheveux. "

Au bas des marches, Haz agitait son téléphone dans les airs. Soudainement, il accourut en montant deux à deux les marches pour venir me voir :

" Il y a eu un accident à côté de Leicester Square...

- C-Comment ça ? S'exclama Zayn en se levant d'un coup. "

Haz passa maladroitement sa main dans ses cheveux et ses mains faisaient des signes bizarres.

" Non, non... Je me suis mal exprimé. Gemma vient de m'informer qu'il y a eu un accident, c'est pour ça que la voiture a un peu de retard.

- Espèce de... Je, se coupa brusquement Zayn en regardant son fils. Espèce de... Personne originaire d'Holmes Chapel. "

Il descendit les marches en triturant ses cheveux, maintenant un peu plus longs. Haz le rattrapa et vint sûrement s'excuser auprès de lui pour la peur qu'il lui avait faite.

En attendant que Lena vienne, je me rassis sur les marches en repensant aux deux ans que j'ai passé avec elle. Ce que j'aimais le plus chez elle, c'était sa franchise. Mais si elle avait un reproche à faire, elle le faisait avec beaucoup de tact.
Ce que j'aimais aussi, c'était sa façon de vouloir toujours protéger les personnes qu'elles aimaient et surtout sa meilleure amie. À chaque fois que Kelly était mal, Lena l'était aussi.

" Neil, s'écria Liam en descendant les marches, la voiture est arrivée ! "

Je relevais la tête et me levai. La porte de la voiture s'ouvrit ; Wes - le garde du corps - sortit et je vis Swan et son ventre rond, suivie de Kelly et de Sophia. Et puis, là, Lena sortit.

Je reconnus une de ses paires de chaussures à talons favorite toucher le trottoir. Elle tenait la robe aux extremités et regardait un peu partout. Sa robe était blanche, à une seule bretelle et à bandes.

Elle avait les cheveux lâchés, coupés juste au dessus de sa poitrine. Des pinces à fleurs rosées dégageaient son visage et elle avait une légère teinte rosée sur ses lèvres.

C'était tout ce que j'aimais, elle était... C'était mieux que des mots.

Et vraiment, j'étais fier d'épouser une femme aussi belle.

" Y en a un qui va niquer ce soir, hurla Louis en faisant un entonnoir avec ses mains autour de sa bouche. "

Je l'attrapai par la peau du cou et l'abaissai, face contre sol, récoltant ses plaintes :

" A-Aïe... Promis Barbie, je... "

Lena s'avança vers moi, les yeux brillants mais toujours cet air séducteur sur le visage. Je passai ma main sur sa joue et elle ferma les yeux quelques instants pour que je la contemple.

Ses yeux étaient finement maquillés et la senteur habituelle qui l'entourait fit picoter mes sens ; acidulé mais doux.

" Ma fiancée est... M-Magnif... J'ai pas les mots, en fait, dis-je dans un petit rire.

- Merci, lança-t-elle en se rapprochant de mon oreille. Mon homme aussi... Il n'est pas mal. "

Je la serrai contre moi, la main dans le creux de ses hanches tandis que son visage était dans mon cou.

" Les tourtereaux, s'écria Maman en faisant des grands signes. C'est l'heure ! "