Point de vue d'Abygaëlle.
Je laisse Alex se rendre chez Marie, je ne peux pas l'en empêcher même si cette idée de les savoir toute les deux, ne m'emballe absolument pas. Je ne peux rentrer chez moi sans vérifier l'heure à laquelle Terry a quitté la cité et me rend donc à la tour de contrôle qui protège l'entrée. Philip me salut et me tend le registre que je lui réclame. Merde ! Olivier et Rémy n'ont pas attendu comme prévu, je peste, très en colère de ce que je considère être une trahison, même si je sais ce qui a dû leur passer par la tête, ils ne veulent pas que je sois celle qui le retrouve... Je cour à la mairie récupérer une arme et une lampe avant d'aller chercher une moto.
Je connais mes deux amis par cœur et je sais exactement comment ils procèdent pour rechercher Terry. Il ne me faut que vingt minutes pour les retrouver et alors que nous décidons de poursuivre les recherches, j'entends un combat éclater non loin de notre position. J'abandonne ma moto trop facilement repérable et cour en direction des cris malgré la réticence et l'interdiction formelle de Rémy qui finit par me courir après, suivi par Olivier.
Nous ne nous attendons pas à la scène qui s'offre à nous, il me faut un instant avant de comprendre, le combat est éclairé par les phares de véhicules, nos véhicules. Je reconnais Terry qui lutte pour sa vie, il tient fermement son arme dans les mains, mais elle ne lui est d'aucune utilité en combat rapproché. Un homme enchaîne les coups d'épée qu'il esquive comme il peut alors que les décharges laser fusent. Je comprends que le convoi de mon père est tombé dans un gué tapant, ou un truc dans ce genre.
Je reste a couvert et ouvre le feu sur chaque ennemi a porté de tire. Je ne les tue pas mais la décharge qui les frappes les immobilises. Je ne peux me permettre d'envoyer des tires létales alors que je ne suis pas certaine de ne toucher que nos ennemis. Rémy et Olivier, eux aussi armés m'imitent et nous parvenons à reprendre le dessus. Au bout d'une dizaine de minutes, je sors de ma cachette et rejoins ce qui ressemble à une arène de combat, j'entends Paul, le meilleur ami de mon père qui cri mon nom. J'accoure, nos assaillant sont, soit au sol, soit en fuite. Je suis incapable d'estimé leur nombre mais les armes i-tech en possession de mon père et ses hommes n'ont pas suffi à venir à bout d'eux. Je pense que sans notre intervention, ils se seraient fait exterminer.
J'arrive à hauteur de Paul et suis marqué par le sang qui imprègne ses vêtements, le sang de mon père qu'il a installé sur la banquette arrière.
— Il faut le conduire à la cité, dans la cabane d'avant-poste pour gagner du temp, nous ne sommes qu'a une vingtaine de minutes, je pars en avant prévenir Doc et Sandy.
Je rejoins ma moto mais suis stoppé dans mon élan par un homme aillant échapper à notre attention. Il m'attrape à la gorge, je n'ai pas le temps de dégainer mon arme. Je suis propulsée contre un arbre et tombe a plat sur une pierre. La douleur est insupportable mais je refuse de mourir ainsi, pas comme ça, pas ce soir. Je suis a quelques mètre de lui et suis désarmé en position d'attraper mon arme. Je change l'intensité de mon tir et tue mon agresseur, celui-ci ne s'en sortira pas ce soir. Je me relève péniblement, la main sur mes cotes, il m'a blessé mais je n'ai pas le temps de penser à moi, je grimpe sur ma moto et roule le plus rapidement possible sans me soucier de qui que ce soit, mon père est de retour, mon père est mourant ! Je ne peux supporter l'idée de le perdre !
Je ne supporte pas de devoir attendre devant les portes qui mettent une éternité à s'ouvrir. J'entre avec la moto et accélère pour gagner la maison de doc. Nous prévenons Sandy et courons jusque-là cabane.
Je laisse les soigneurs entrer et m'engage à mon tour quand je suis heurtée par Alex qui sort brusquement. Elle semble terrifiée, qu'est-ce qu'elle fabrique ici ?
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Prête à tout ! 2020
Fiksi UmumAprès des siècles de mauvais traitements, la Terre a repris ses droits et la survie de l'Homme est plus que précaire. Pourtant, dans cette réalité ou l'entraide est de mise, les conflits persiste, à croire que sang et violence ne sont pas dissociabl...