MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES

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Je pense que ce qui fait de moi ce que je suis aujourd’hui est dû a plusieurs facteurs -mais je ne pourrais pas distinguer ce qui est inné chez moi de ce que j’ai acquis- l’éducation très originale que j’ai eue, les nombreuses expériences, les rencontres, les évènements, le temps, la vie.

Cette analyse critique me permettra ou non de savoir et de comprendre qui je suis et pourquoi je suis.
Restituons les débuts de la vie de cette personne à personnalité très peu commode.
Dès petite je me considérais déjà supérieure aux autres gamins de mon âge, raison pour laquelle à ma rentrée de l’école, je ne me mêlais pas à eux, j’en avais peur, je ne comprenais pas toute cette agitation qui s’effectuait, ces comportements, il y en avait qui étaient sales, la morve plein le nez, du chocolat sur leur visage ou sur leurs doigts. Mon intelligence, vous l’avez compris, était déjà avancée, j’apprenais et comprenais vite ce qui me fit passer des heures interminables à attendre que toute la classe restitue ce que la maîtresse nous apprenait.
Plus, tard on avait compris que j’étais différente, je ne suivais pas le troupeau de moutons, je faisais ce que je voulais et je ne suivais pas les règles du code de popularité ou de société conventionnelles pour appartenir à un quelconque groupe ou acquérir un quelconque statut pour être tendance et appréciée par la « société », du coup j’étais mise à l’écart. Cela m’importait peu, je restais moi-même. Je ne sais pas si on peut qualifier de harcèlement, mais enfaite ça n’était pas facile tous les jours. Que dire de l’attitude incivilsée et agressive envers mes autres petits camarades, j’avais énormément de répondant, et oui je clashais déjà ! Mais j’avais le respect de toute la gente masculine, à vrai dire je les terrorisais tous, sauf un qui m’a toujours intrigué, il n’avait pas peur, il me résistais et était presque aussi doué que moi en maths, j’avoue qu’une certaine attirance a pu se manifester.
Ma mère m’a très bien éduquée avec beaucoup d’interdits moraux mais aussi des valeurs. Je n’aimais pas que par cause de différences, surtout morphologiques et physiques, que des enfants n’aient pas d’amis et qu’ils soient rejetés, je jouais avec eux. Cela m’a valu plus tard de l’estime de la part de plus grands que moi et sans le vouloir augmenter ma côte de popularité.
Au collège, des félicitations à chaque trimestre et des 16-17 de moyenne générale, sans le moindre effort. En contrepartie, de mauvaises appréciations, des blâmes, des mots, des heures de colles, oui, j’étais un gros élément perturbateur, une fouteuse de merde. Haaa ! j’adorais ma vie, je m’amusais, j’entrainais les autres, j’étais le lideur, le comic de classe, les garçons en étaient jaloux. Mon énorme caractère et ma volonté de montrer que j’étais doté d’autant de capacités que celui qui était censé nous enseigner m’auront causé beaucoup de dégâts. J’étais assez mignonne, j’avais beaucoup de demandes mais je les envoyais tous se faire voir, je ne comprenais pas l’utilité de partager ma personne avec quelqu’un d’autre, j’étais tellement hautaine, pour moi c’était comme accepter que je puisse ressentir un quelconque sentiment, pour l’occasion d’amour en plus, accepter que l’on puisse toucher une personne aussi parfaite, qu’elle puisse leur accorder la moindre attention, ils n’étaient pas assez intelligents, ils ne méritaient pas, oui beaucoup de fierté quand même.
Évènements :
déménagement durant le milieu de l’année scolaire de cinquième,
Brevet avec mention très bien,
N’évoquons pas les expériences traumatisantes et les moments extrêmement difficiles, nombreux qui ont gênés mon enfance et ont diminués mon temps d’enfance, en outre, j’ai grandi assez vite.
Passage au lycée, rentrée seconde : acquisition de beaucoup de maturité, appris à gérer plus ma personne, appris à fermer un peu plus ma bouche devant les profs, découvre les limites, découvre l’utilité des garçons, en veux un (pour essayer), organise des plans pour aller en boîte, fume pour la première fois (s’ouvre un peu plus et ose franchir quelques interdits, découvre la vie et veut vivre), découvre la vraie amitié, sens ses hormones se manifester, découvre et choisi une proie, tout en essayant bien sûr de garder une moyenne satisfaisante mais il a fallu travailler un peu pour s’adapter quand même, franchement des moments incroyables, se découvre sois même, perd peu à peu la surestimation de son égo, moins hautaine, moins agressive, amélioration de la capacité et de la subtilité du répondant, bien calée pour les blagues et l’animation quand même (bien sûr en classe aussi), par contre ne différencie pas ce qui peut blesser les autres ou pas, directe et crue (envers absolument tout le monde).
J’ai passé plus d’un an et demi à essayer d’acquérir ma proie. Vu ma volonté, mon manque d’expérience et mon initialisation, j’observais, j’analysais, je prévoyais, je provoquais certains aléas, je faisais en sorte d’être partout où il se trouvait (mêmes options, mêmes choix, mêmes couloirs, etc...), je devenais obsédée. Cela semblait bien se faire mais je pense que je m’y suis mal prise, en vue de mon caractère, de mon impatience, de ma possessivité et d’autre part de la personnalité de l’autre personne (gamin, beaucoup de fierté aussi, du répondant, de l’humour aussi, assez intelligent, il était trop beau, avait une passion pour le basquet, j’aime le sport aussi, cette complicité qu’on avait...bon ok je m’arrête.) et de sa réputation.
16 ans et demi, première fiche de paye, découvre le milieu professionnelle et les relations qui s’en suivent
Quelques parasites (quelques autres proies faciles sans importances qui n’aboutissent à rien…)
Et puis,… comment dire, comment expliquer...
Vers mars 2019,

Étude psychiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant