Peut-on parler d’illusions ? De fausses interprétations ? Peut-on en juger du degré de psychopathie qui s’en suit ?
Si on retire les pressions extérieures, quotidiennes, sociales, personnelles, économiques…
Oublions tout et isolons nous de telle sorte que la méditations se fasse comme un sage qui aurait pris du temps loin du milieu citadin, dans une grotte, afin de se préparer, à méditer et à recevoir les pensées, non pas les plus intellectuelles mais les plus ouvertes dans un monde qui se peut irrationnel et au de-là du niveau de réflexion qu’opère les autres personnes à ce moment.
Calme, apaisement, rien ne nous atteint, on se perd, on se dissout avec le monde, avec les éléments, la Terre, le feu, l’eau, le vent. Cela peut procurer un certain bien-être, une harmonie avec soi-même, une instance parfaite entre la substance corporelle et spirituelle.
Maintenant nous pouvons nous poser toutes les questions qui nous semblent existentielles sur nous même, sans rapport avec l’extérieur ; qui peuvent se référer à notre existence, à ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous désirons, ce qui nous rend heureux ou non, la définition de ce qui pour nous est l’état de bonheur (simplement l’absence de peine, de douleur et de malheur ou plus ambitieux, un état où l’on recevrait constamment du plaisir, de la détente, de l’émerveillement, du superflue, une utopie…, ou la présence ou la reconnaissance de notre moitié), la quête de notre vie, si on vit pour nous ou nos proches...
Qui pour ma personne sont :
Qu’est ce qui me définit vraiment, qui fait de moi Angèle ?
Quel est mon rapport au monde ? Ai-je un rôle ?Ai-je besoin de toi pour vivre, m’apportes-tu continuellement des sentiments néfastes, sommes nous voués continuellement à souffrir, à nous perdre, à chercher en vain, à persister dans cette quête sans fin qu’est le bonheur que l’on croit trouver auprès d’un être, notre moitié, notre âme-soeur qui pourrait nous apporter de l’amour? Mais cette pensée, ce sentiment, ce ressenti est instable et n’a pas le même degré de réciprocité, et le bonheur n’est pas durable et ne se confie pas aux deux. Il y en a toujours un qui est plus attaché que l’autre et qui souffre, un qui est soumis à l’autre que se soit par la force physique, psychique, sexuelle ou sentimentale et c’est ce qui est le pire. Drogué, on est, l’autre considéré comme une substance addictive, on ferait tout pour l’avoir, pour ne pas la perdre, car sans elle, le manque s’installe et ne nous quitte plus, il n’y a pas de remède contre, si ce n’est que la personne elle-même, on ne pourra pas essayer de la remplacer c’est une quête sans fin, continuelle, impossible… on aimerait tant avoir sa reconnaissance, son estimation, compter plus que les autres personnes qui comptent pour elle, qu’elle nous aime autant que nous on l’aime, on aimerait avoir toute son attention, que toute son attention soit entièrement focalisée sur nous, comme nous on le fait, que tous nos efforts soient perçues et reconnues. Tout simplement parce qu’on aime cette personne, on aime les temps passés ensemble, nos moments de complicité, le contact, la fusion charnelle mais ce n’est pas assez, je cherche plus, une fusion spirituelle. Je veux qu’elle m’appartienne, j’aimerai pouvoir contrôler mes émotions, mes sentiments, les limiter car pour cause cette personne les rend instables, variables et du coup néfastes pour moi-même et mon entourage, ce qui m’amène à vouloir contrôler cette personne, ces gestes envers moi pour me montrer qu’elle m’aime, à contrôler ses sentiments envers nous pour ne pas qu’ils varient, pour qu’ils restent toujours stables, et présents, ce qui pourrait faire de moi une personne stable, entraîner une pensée stable, un amour stable, un bonheur stable et constant. Cela est impossible, alors j’étudie son moindre comportement avec moi, ses variations en fonction du temps, avec les autres, le compare à celui avec moi pour essayer de déterminer un classement, je m’invente donc là une concurrence, ses paroles, ses hésitations, son temps de réactions, son intonation dans chaque mot, ses décisions, ses choix, si je passe avant toute chose ou pas, si avant tout je mérite une place dans ses réflexions dans sa journée ou pas, si elle veut passer toutes ses journées, toutes ses heures, toutes ses minutes, toutes ses secondes avec moi, si elle apprécie ma présence, mon comportements, mes réflexions, opinions, mes goûts, ma personnalité, mon corps. J’essaie d’être la meilleure possible, la meilleure version de moi-même de peur ne pas être aimée, de décevoir, de la perdre. Je me pose toutes ces questions pour toutes les raisons que j’ai déjà expliquées jusque-là, de peur de perdre cette personne, de peur de l’insignifiance de cette personne qui pourrait rester avec moi pour une quelconque autre raison que l’amour qu’elle doit avoir pour moi. Oui je doute, de l’amour qu’elle peut avoir pour moi (est-il véritable ? Et son intensité permettra-t-il de surmonter l’insurmontable ? ), oui je doute de la durée de notre couple (il y a déjà eu plusieurs ruptures). J’ai peur de te perdre -Alors, je prévois si tu vas me quitter ou pas ???-
Parce que je me dis que si tu m’aimais vraiment tu ferais tout ce moi je fais, je pense à toi à chaque seconde, je veux être avec toi à chaque seconde, je ne peux pas ne pas te toucher, je ne peux pas ne pas t’aimer, tu es la personne qui se place avant tous les autres individus pour moi, tu n’as pas de concurrence, toute ma vie je veux rester avec toi. Tu m’as touchée, je ne sais pas ce que tu m’as fais.
En quelques mots : je suis obsédée.Dépossédée
Et dans le clair-obscur,
Des Anges frappent à ma porte.
Dépossédée de ta piqûre,
Tu me crois morte.
Sortant de la porte des enfers,
mordue par la fureur,
Te damner est ma seule volonté.
Ta peine, tu dois la purger,
mon inadversion te feras torturer,
ta souffrance sera éternelle
et le Léthé te sera voué.
Tu n’as pas su à qui tu as eu à faire
mais ta peine te sera affligée.
La fulminance de mon âme demeurera éternelle
tant que tu ne l’auras pas encore découverte.
l’iblis et l’ardeur des enfers te sont consacrés
des ombres attendent de te tourmenter
ma tentation, satanique soit-elle,
ne sera pas apaisée
tel un Ange du mal, je suis venue pactiser,
de la bile tu vas en sécréter,
tes hémoglobines bouillonneront,
tes globules rouges boucheront tes artères
et le sérum sanguin te sera éjecté.
Telle une malédiction qui te foudroie,
ma colère s’est déchaînée.
VOUS LISEZ
Étude psychique
Fiksi RemajaVoici un extrait du roman que je suis en train de composer. Il relate l'histoire d'une jeune adolescente très spéciale de par sa force de caractère qui a vécu sa première relation quelque peu toxique et qui depuis se développe intellectuellement à t...