Chapitre 13.

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J'étais debout, habillé dans cette longue robe noire, les lunettes de soleil cacher mes yeux gonflés. Je me regarder de haut en bas dans ce miroir. La seule chose non noire que je porter étais le collier que mon père m'avait offert quand j'avais sept ans. J'avais le cœur lourd, et les larmes qui coulaient le long de mes joues pâles.

-On y va. Me dit Ondreaz en s'approchant de moi doucement.

Je me retourne, lui faisant signe que je pouvais le suivre. Je descends les escaliers derrière lui. Mon frère était avec Coralie, il était sans émotions. Avani était avec Nick. Ma mère pleurait dans son silence. Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras. On part direction l'église.

On était à deux voitures. J'étais avec Ondreaz, Nick et Avani, Coralie était avec Maxime et ma mère. On arrive devant l'église, peu de personnes étaient encore arrivées. J'allais revoir toute ma famille le cœur lourd. Je descends de la voiture, je voyais trouble, sans savoir ou aller.
Avani m'attrape le bras.

-Je te lâche pas. Me chuchote telle d'une faible voix.

Je m'avance vers les personnes déjà présente. Je reste en retrait et ne dis bonjour à personne. Je n'en avais pas la force.

-Ils vont arriver avec le cercueil. Nous dit une des sœurs de mon père.

Je me retourne regardant l'entrée de l'église est en espèrent ne jamais voir ce cercueil arriver. Mes jambes tremblaient.

-On s'avance. Dit ma mère qui essaie de rester forte.

J'attrape les garçons pour qu'il reste avec moi. On était devant l'entrée. La famille de mon père arrivait au fur et mesure. Tous essayer de venir vers moi. Mais je baissais la tête. Ondreaz me tenait par la taille, Avani et Nick étaient à coter me tenant la main.

La fameuse voiture arrive et je me sens partir. Les larmes coulent, je serre la main d'Avani très fort. Mes jambes tremblent, je voulais hurler à ce moment.

-Laurine, occupes-toi de Maxime s'il te plaît. Dit ma mère avant d'aller vers la voiture.

Je me retourne et voie mon frère en larmes qui commencent à s'écrouler.

-Maxime regarde-moi, je sais que c'est dur, mais s'il te plaît j'ai besoin de toi moi.

Je le prends dans mes bras et je l'entends hurler le prénom de notre père. Je devais rester forte pour lui même si là c'était compliqué.

-Laurine on rentre. Me dit Ondreaz.

J'attrape le bras de mon frère et celui d'Ondreaz et on rentre, je voulais m'écrouler, hurler de douleur, et me dire que tout ça n'est qu'un cauchemar. J'étais devant avec ma mère, Maxime et moi, derrière nous il y avait Ondreaz, Avani, Nick et Coralie. Coralie aussi pleurée beaucoup mais en silence.

Le prêtre commence à parler. Mes larmes coulent en silence. Je regarde la photo de mon père poser sur le cercueil, il sourit heureux. Il était beau. Ma mère me secoue.

-C'est à ton tour de parler. Me dit-elle doucement.

Je me lève les jambes tremblantes. Je me dirige vers l'estrade. Je me mets face à tout ce monde présent pour l'homme que j'aime. Je me mets à pleurer. Ondreaz arrive à mon secours. Il me serre dans ses bras. Je reprends mes esprits.

-Merci infiniment d'être là, merci d'honorer l'homme que j'aime. Mon père était quelqu'un de formidable, qui aurait donné tout ce il avait pour que l'on soit heureux. Celui qui m'a poussé à partir réaliser mes rêves, celui qui m'a rendu forte face au pire moment de ma vie, comme celui-ci. J'aimerais lui dire à quel point je l'aime. C'est dur, je le sais. Mais aujourd'hui il nous laisse pleurer mais demain il voudra qu'on remonte cette pente et qu'on continue à sourire. Pour lui. Je vous le dis en toute franchise, je suis effondré, dans un mois il devait marier sa plus jeune fille, et il n'assistera pas à ça, il ne rencontrera jamais mes enfants ni ceux de mon frère, il nous verra plus jamais en famille complète. Je regrette terriblement qu'il ne fasse plus partie de ma vie. C'était mon père.

Nothing is easy. (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant