╰ ℳ𝑒𝓂𝑜𝓇𝒾𝑒𝓈 ╯

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Tes dires sont à demi justes,
Mais n'oublie pas qu'au moment venu
Notre identité sera divisée.

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Tu tenais entre tes mains le légers présent choisi pour l'occasion, puisque toi seul comprenais mieux que quiconque les penchants de notre Jimin.

Nous passâmes le seuil d'entrée et furent immédiatement imprégnés de cette musique tambourinant nos cœurs avec acharnement. L'alcool puait, Hoseok face à nous sentait de même.

Donc,
Hoseok puait.

« Tiens Jaykay, j'avais pourtant parié qu'tu n'viendrais pas ! »

Instinctivement, ma main alla chercher la tienne et la serra si fort que tes yeux imploraient la délivrance.

Nous nous hâtâmes en direction du buffet afin d'y déposer notre paquet scintillant puis sortir au plus vite de cette ambiance suffocante.

Je n'eus malheureusement pas directement remarqué la bouteille que ton esprit malicieux avait emporté avec lui, bien trop impliqué dans la recherche d'une issue.

L'éden de notre ami avait pour particularité de posséder un étang à contrebas. Seul cet endroit m'inspirait confiance pour ton bel être.

Seul cet endroit était digne de ta sécurité.

Ô Dieu, mais pourquoi avait-il laissé cette substance alcoolique entre tes douces mains si innocentes ?

« - On devrait s'amuser aussi, tous les deux. Tu ne penses pas ?
- Je t'avais promis de ne plus jamais boire une seule goutte de ce méfait. »

Tu me tendis l'objet tel Satan aurait présenté la mort sur son plateau. Accompagné de ton plus beau sourire rectangulaire, tu te félicitais à l'avance de me mettre dans l'incapacité de te la refuser.

Parce qu'avec toi, je cédais à tout.

Une gorgée chacun, puis deux et trois...

Le fond s'éteignait peu à peu tandis que nos esprits vacillaient.

Tout semblait plus mystérieusement beau. Tes éclats de rire sous le clair de lune nous observant, reflétaient contre l'eau glacée la beauté de ton âme.

Tu étais magnifique ce soir là, et les effets du liquide coulant dans mes veines ne jouaient en rien sur la sincérité de ces dires.

Sans que je n'eus directement percuté, tu ôtas tes souliers, suivis de près par le tissu blanc couvrant ta chair.
Puis l'eau bleue ondula au contact de la base soutenant ton corps.

Dans la précipitation, je dénouai avec arduité mes lacets et m'empressai de te rejoindre.
Toi, l'amour d'une vie qui n'était autre que la mienne.

La chemise qui épousait autre fois ta silhouette à la perfection te collait à présent le long du torse.

Mais quelque chose clochait.
Tu ne t'arrêtais plus,
enfonçant l'entièreté de ton être au fond de ce grand bassin.

Un dernier pas et tes quelques centimètres de chevelure encore secs finirent engouffrés avec le reste de ton âme.

Et tu ne te retournas point.

« TaeHyung, je t'en pris, reviens ! Ne m'abandonne p-pas... »

Pas une nouvelle fois.

452 Mots.

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