╰ ℳ𝑒𝓂𝑜𝓇𝒾𝑒𝓈 ╯

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Pour constituer
Deux séraphins,
Flottants avec légèreté
À travers le ciel étoilé.

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Je ne souhaitais pas te perdre, cette erreur ne pouvait se produire deux fois. Du moins je me l'interdisais.

J'accourus comme je pus vers ton corps se vidant de son oxygène, mais l'obscure clarté de la nuit n'aidait point mes recherches.

Anéanti et complètement vidé de lucidité, je décidai à mon tour de me laisser couler, dans l'espoir de sentir ta douce surface pâle contre mon tissu corporel.

Mais rien.
Tu n'étais plus.
Encore une fois, tu m'avais laissé.
Encore une fois, les sombres sirènes des abysses profondes m'entraînaient jusqu'à la mort m'absorbant.
Et encore une fois, la réalité me frappa.

Ta main n'était plus dans la mienne.

Mes narines s'enivraient de cette odeur de mercurochrome.

Les bulles d'air qui autrefois traversaient la barrière de mes lèvres dès lors que j'hurlais ton nom, étaient à présent renfermées dans une pochette transparente.
Une pochette de liquide à perfusion.

Le tintement des machines ainsi que les paroles d'infirmiers résonnaient sans sens en moi, cela eu don d'embrouiller mon esprit pourtant en bonne voie d'émergement.

Ma respiration était lourde, ma bouche pâteuse et mes paupières collantes. Je sortais visiblement d'un long sommeil.

« Bonjour Jeongguk, comment vous sentez-vous ? »

Je scrutais l'horizon peu profond de la pièce dans l'espoir de t'y trouver, mais tu n'étais point présent pour mon réveil.

Seule une peluche en forme de caneton trônait sur la chaise du coin.

Ta disparition m'inquiétait davantage que l'état dans lequel j'étais.

« Je suis le docteur Kim Seokjin, en charge de votre dossier après un transfert sous la demande de votre ancien soignant, Monsieur Kim Namjoon. »

L'une des infirmières apporta un déjeuner sur la tablette disposée à droite du plumard.

La vaisselle était garnie de poulet précoupé en morceaux, accompagné de quelques légumes indigos.

De quelques aubergines

Mais je n'avais que faire de me remplir l'estomac, dans mon esprit une simple question se réitérait :

« - Où est TaeHyung ?
- Kim TaeHyung n'est plus. C'est un ange et tu le sais, Jeongguk. »

337 Mots.

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