Tomorrow.

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Chapter 4 :

👑

C'est le bruit de ma sonnette de la maison qui m'a réveillée. Qui peut venir sonner un samedi à 9heures du matin ? J'entends les pas précipités de ma mère se diriger vers la porte. Moi, je me retire difficilement de mon lit, me frotte les yeux et enfile un peignoir par dessus mon pyjama aux motifs de pandas. De loin, j'entends des voix, des chaises qui se reculent, et ma mère passe sa tête par la porte.

-viens de suite.

Je soupire. Bonjour maman. Je traîne des pieds jusqu'au salon et m'arrête, étonnée. Devant moi se tient de hommes, deux policiers. Le premier est grand chauve, il se tient droit et à le regard froid. Le deuxième est un peu plus jeune, et il évite mon regard. Les deux sont habillé dans les uniformes de policiers. Assis de vant la table du salon, le premier me salut d'un bref signe de tête, et me fis signe de m'assoire en face d'eux. Je troune dans ma tête les dernières sorties que j'ai fais. Le collège, mon école de danse, la bibliothèque. Rien qui n'explique la venue des deux homme un samedi matin à neuf heures dans ma maison.

C'est l'homme chauve qui prend la parole en premier :

- Iris, c'es toi ? je hoche la tête. Très bien, continua-t-il, nous sommes ici pour annoncer une mauvaise nouvelle. Après le dépôt de plainte porté par ta mère contre un jeune garçon de 16 ans... ; il me jeta un coup d'œil, je reste de marbre ; il s'avère qu'il est resté plusieurs mois seul dans une maison près d'une ville côtière. Le 11 octobre, c'est-à-dire hier, nous avons reçu un appel d'un des voisins pour nous signaler des bruits anormaux. Mon collègue ici présent y est aller avec un autre. Ce garçon était saoul, et sa maison ravagée. Il a refusé suivre les deux agents au poste, qui y sont retournés seuls pour chercher du renfort. Une erreur, bien entendu. Mais une erreur humaine. Lorsque les agents sont revenus, il était parti. Nous hmmh avons retrouvé quelques affaires personnelles abandonnées près du canal... Une veste et une photo... Une photo de toi... Nous te la ramèneront après analyses... 

Le deuxième agent toussauta, puis prit la parole à son tour :

-Il semblerait que Thao Brown, âgé de 16 ans, ai délibérément... Il semblerait qu'il se soit jeté dans le canal. Un canal dangereux, sans vie. Il s'est noyé à coup sûr. Nous recherchons le corps-


L'agent avait beau continuer à parler, je n'entendais plus rien. Il est mort. Il s'est tué, suicidé, noyé, après tout ce qu'on a vécu, survécu ensemble. Il m'a abandonné, laissée seule, il est parti.

Sans faire attention aux personnes qui m'entoure, je me lève et sors de la pièce. Direction, ma chambre. J'entends au loin ma mère murmurer en s'excusant de mon attitude. Silencieuse, je passe le couloir et au passage, prends discrètement mon portable. Vidée de toute émotions, je l'allume. Aucuns messages. J'ouvre notre application de discussions, rien. Il ne m'a rien envoyé.

Je sens petit à petit une boule de ma gorge se former. C'est pas possible, il n'a juste plus de batterie, il reviendrat bientôt... Pour empêcher la boule dans ma gorge de grossir, je décide d'appeler ma meilleure amie. Se changer les idées. Il n'est pas mort, c'est pas possible.


-bonjour ; Olaya répond dès la première sonnerie

-hellow, ça va ?

-nan, je suis emrhubée 

-mais wsh comment t'as fais ?

-il a neigé cette nuit t'as vu ? 

-heu nan pas vu

-et ben maintenant tu le sais 

Il eu un silence, puis j'ajouta :

-c'était lui ? ton père ?

Je l'entendis rigoler doucement.

-oui, il savait que j'adore la neige

Je sourire seule dans ma chambre. Le père d'Olaya est décédé des suite d'une maladie du cœur. Elle n'en parle presque jamais.

-bon, c'est bas ça bais je vais chez le bédecin me faire soigner de satané rhube. A plus tard

-bye bye


Elle raccrocha. Je restais silencieuse quelques instants, en me repassant notre courte conversation dans ma tête. Je n'ai pas parlé de ce matin, je n'en ressens pas le besoin. Je ne suis pas triste non. Tout ce que je ressens pour l'instant, c'est un vide. Ce vide qui grandi petit à petit. Ce vide, ce manque, ce qui va me manquer. 

Sans même m'en rendre compte, les larmes coulaient le long de mes joues. Après tant de mois à se battre, tant de jours à attendre celui qui viendrait nous aidé, il a finalement décidé d'abandonner. Les larmes inondent mon visage. Il avait pas le droit putain, il avait pas le droit...

Qu'est ce que je fais ici, seule, maintenant ? Je ferme les yeux.


J'espère que demain sera différent d'aujourd'hui,
C'est juste ce que je souhaite.


☁️.☆.。.:*・゚*:.。.☆

Si vous avez besoin d'aide par rapport auxdifférents perosnnages, si vous êtes un peu perdu,, n'hésitez pas à me demander, que je mette tout au clair ;)

《23/06/20》

b_ebusa alias k_ebaka (ノ≧ڡ≦)


вαd тry  •{en pause} •*¨*•.¸¸☁️*・Où les histoires vivent. Découvrez maintenant