Chapitre 2-partie 1

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Ariel regarda son grand frère qui semblait tout simplement irrité. Il en venait à se demander si son frère ne lui cachait pas quelques choses. Il porta ensuite son regard sur son père qui regardait attentivement son fils ainé. Le silence continuait son chemin quand Ariel décida enfin de le rompre.

-bonsoir madame

-bonsoir mon petit tu dois être Ariel ta mère m'a beaucoup de toi, Daniel se leva et sortit du salon

-Daniel ! Dit son père en s'approchant de lui

-oui ?

-où vas-tu ? Tu ne l'as même pas salué

-tu penses vraiment que je vais saluer ta maîtresse ? Rétorqua l'adolescent

-maitresse ? Répéta Ariel

-Ariel ? Les deux hommes se tournèrent vers le préadolescent, il regarda son père l'air intrigué

-ce n'est pas ce que tu crois Ariel..., fit son père

-j'ai bien compris, dit le petit, tu veux qu'on vive avec ta maîtresse ?

-non ça n'a rien avoir, écoutez les garçons il faut qu'on parle

-je n'en ai aucune envie, dit Daniel

-je reste ton père tu me dois du respect ! Reprit Émile

-et toi tu as eu du respect pour maman peut être ? s'enflamma l'aîné

-Daniel ! Cria son père

-il a raison papa, dit Ariel en se rapprochant de son frère, je n'arrive pas à croire que tu aies pu faire ça à maman

-avec une amie à elle en plus, s'emporta Daniel, on y va, les deux garçons montèrent les escaliers

-les garçons, le père soupira passant ses mains dans ses cheveux il retourna vers la dame

-qu'ont-ils dit ? Demanda Eva

-ça va être compliqué...

-tu devrais leur dire la vérité, reprit-elle

-je ne pense pas qu'ils le supporteront... il y a tellement de choses qui se passe en ce moment

Ariel regardait son frère saccagé la chambre fou de colère. Il s'était finalement écroulé. Il posa sa main sur son épaule. Ariel regarda son frère puis le pris dans ses bras. « On va surmonter tout ça ensemble Ariel, on retrouvera maman ». Daniel se sentait mal, impuissant, sa mère aurait su quoi dire. Son père et eux commençaient à se déchirer et pensait déjà à refaire sa vie, il y eu quelques coups à la porte avant que la porte ne s'ouvre.

-Daniel, Ariel

-..., les garçons n'osaient même plus le regarder, il tira une chaise et s'assit en face d'eux

-je sais que vous m'en voulez

-..., il soupira de nouveau devant leur silence

-il y a une partie de la vérité que vous ne savez pas, moi et votre mère ne nous entendions plus, elle savait déjà pour moi et son amie, on faisait juste bonne figure devant vous... on allait bientôt divorcer

-...

-je suis autant inquiet que vous de la disparition de votre mère, je ne déteste pas votre mère, c'est juste que parfois les gens ne s'aiment plus

-si tu savais que ton amour avait une date de péremption ce n'était pas la peine de l'épouser, tranchant Daniel la mine serré

-je me serai attendu à ça d'Ariel pas de toi Daniel tu es le plus grand tu devrais être plus compréhensible !

VÉRITÉ FALSIFIÉE[Terminé En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant