VÉRITÉ FALSIFIÉE[Terminé En Correction]

partie 4

Son cri obligea les policiers à se tourner vers lui, laissant tomber ses sacs il se dirigea vers les débris. Il les soulevait et il fut rapidement arrêter par les policiers.

-qu'est-ce que vous faites ?

-mon petit frère était dans cette maison Ariel où es-tu ?

-il n'y a personnes ici, renchérit le policier

-il était là, l'un des policiers souleva alors son bâton avant d'assommer Daniel

La vision trouble, Daniel se réveilla dans une cellule de prison. Il avait la migraine et s'habituait peu à peu à la lumière. Un policier assis lisait tranquillement le journal

-Mike un gouvernement mondial ça te dis quoi?

-c'est une bonne idée Jérôme, cria un autre qui entra peu de temps après avec deux tasses de café, si on est tous sous le même gouvernement on sera mieux supervisé et en plus cet histoire de je suis de tel origine c'est fini peut être qu'on aura plus droit au racisme

-je pense pas, dit-il

-où suis-je? dit finalement Daniel, où es mon frère

-tu es réveillé gamin

-où est mon frère? Demanda Daniel

-on a vu personne dans la maison, donc ton histoire de frère tu peux te la garder, dit le policier en croisant les bras, de toutes façons vous les squatteurs

-arrête de l'énerver Mike ça se voit pas qu'il est désespéré

-d'ailleurs on a remarqué que tu n'as pas fait ton vaccin

-..., Daniel ne voulait rien entendre, je veux voir mon petit frère

-on ne sait pas où il est en revanche on a trouvé ton père

-quoi? vous avez appelé mon père

-bah oui, il prit une gorgée avant de se tourner vers Daniel, on a appelé ton père, il doit être entrain de signer les papiers pour te faire sortir

Après avoir pris le téléphone, Jérôme se leva, ouvrit la porte et se tourna vers Daniel. M. Glauben entra dans la salle.

-je suis là, dit le père au policier, celui-ci se leva et ouvrit la cellule

-n'oubliez pas de le faire vacciner c'est important

-pas de soucis monsieur l'agent

Lorsqu'il fut sortit du commissariat, Daniel prit la direction opposée malgré les protestations de son père. Celui-ci l'attrapa par le bras.

-Daniel

-quoi?

-ne me crit pas dessus tu as vu là où ta bétise t'a mené en prison

-ma bêtise? la mienne ou la tienne papa ? si je me souviens bien c'est toi qui m'as dit de partir!

-ce n'est pas...

-je n'ai pas le temps pour t'écouter il faut que je retrouve Ariel, je ne veux pas le perdre lui aussi

-on va le retrouver

-il n'y a pas de on ! je vais retrouver mon frère, je vais le protéger comme maman me l'a demandé, dans un mouvement rapide le père de celui-ci tira son fils contre lui et le prit dans ses bras

-on va le retrouver, c'est trop pour tes épaules Daniel tu ne peux pas le faire tout seul

Le silence s'installa entre les deux hommes. Son père ne savait pas s'y prendre, la seule personne qui l'aidait était absente et il se l'avouait, elle lui manquait. Sous cette pluie, le père de Daniel passa la main sur le dos de son fils et prit un parapluie. Ils se mirent à se disputer une fois de plus puis le silence de longues minutes, le père des deux garçons commença alors à marcher. Sans un mot, Daniel suivit son père. Ils retournèrent sur les lieux à la recherche d'indices refusant de devoir subir une autre perte. Daniel s'en voulait de l'avoir seul, de lui avoir dit de ne pas sortir. Sous les débris il ne trouvèrent rien de plus que les appareils. Ils allèrent dans les environs, frappant aux portes pour avoir des informations. Jusqu'à l'aube, ils continuèrent leur recherche. Ils se mettaient même à penser au pire. 

Le père regardait Daniel se blesser à soulever les débris. Il avait mal, il s'en voulait mais beaucoup trop fière pour l'avouer, il restait silencieux. "peut être que je devrais le faire". Daniel regardait criant de temps en temps le nom de son frère mais ne recevait aucune reponse. 

-tiens ça petit, dit une femme

-merci madame, dit l'enfant en se redressant, où suis-je?

-on a pas vraiment de nom pour cet endroit mais on est arrivé juste à temps pour te faire sortir

-merci mais je dois retrouver mon frère

-on va le chercher pour l'instant il faut que tu te repose ta blessure n'est pas totalement guéri 

-qu'est ce qu'il s'est passé ?

-on t'a trouvé dans l'ancienne maison de Benjamin, on a vu venir les camions et on est parti avec toi

-et mon frère ?

-il n'y avait personnes d'autres tu étais seul et endormi... Maintenant repose toi

L'enfant reposa la tête sur le lit de fortune. Il regardait autour de lui, le bras encore douloureux. Quelques personnes se rassemblaient autour d'un feu, il semblait être dans un sous-sol. De petits lits étaient installé un peu partout. Il distingua la voix d'un homme. Il y avait un grand silence, tout le monde écoutait celui-ci. Une bible en main, un homme se mit à lire.

-mes frères il vous faudra rester fort car ce qui va arriver sera la plus grande épreuve de votre vie, si nous sommes encore ici s'est parce que nous n'avons assez consciencieux, parce que nous nous sommes amusez avec notre vie, nous avons une dernière opportunité mais elle sera au prix de notre sang, vous ne devez pas succomber malgré les tentations, les chantages, la peur, les coups de pression, ne succomber pas, ne prenez pas ce vaccin, ne rentrez pas dans ce système, ne vous laissez pas manipuler, ne vous laissez pas avoir, il vous présentera un visage d'ange durant les premières années mais ne vous laissez pas avoir

De quoi parlait-il? Se demanda Ariel épuisé, il ferma les yeux, demain, il chercherait à contacter son frère. Daniel, désespéré, s'était assis sur les débris, la tête entre les mains. Son père s'installa près de lui. Il posa son manteau sur les épaules de son fils. Ils restèrent assis tous deux. La police les bras croisés les observaient sans un mot. le père laissa ses pensées voyager la tristesse, le regret, la douleur... L'aube ne tarda a arrivé. Les premiers rayons de soleil se présentaient. La ville reprenait vie de ses bavardages mais toute une zone était restée silencieuse. Le père se leva il alla vers les policiers, leur parla quelques minutes puis arriva vers son fils.

-Daniel on rentre maintenant, dit finalement