VÉRITÉ FALSIFIÉE[Terminé En Correction]

partie 2

Ariel suivait prudemment Chao bien caché. Regardant autour de lui attentivement. Le silence s'était emparé de la ville. À une heure pareille il avait peu de chance de croiser certains et il devait se dépêcher. 

-pss par ici, fit Ariel, je connais ce lieu, Chao se dépêcha de le suivre ils entrèrent rapidement le jardin en sautant la clôture, cueillant tout ce que leur sac pouvait contenir

-faisons vite Ariel si le chien se réveille on est foutu

-pas de soucis

La lumière s'alluma soudainement Chao se mit à courir en demandant à Ariel de le suivre. Le chien se mit à aboyer fortement en courant vers eux. Ariel releva la tête ferma son sac et sauta la clôture à son tour.

-REVENEZ ICI BANDE DE VOYOU, criait le vieillard

Ariel ne voyait plus Chao, il se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait. Il avançait aussi vite qu'il le pouvait. En regardant derrière lui il ne remarqua pas que quelqu'un arrivait vers lui. Ils se heurtèrent violemment. Le chien courrait vers eux continuant d'aboyer. Les deux jeunes hommes se regardèrent un bref moment avant que l'autre ne tendent la main à Ariel et le fasse passer devant. Courant rapidement, ils se dirigèrent vers une maison qu'Ariel ne connaissait que trop bien. Sa capuche tomba de côté tandis qu'il continuait sa course.

La porte s'ouvrit rapidement et les deux jeunes hommes à bout de souffles entrèrent dans la maison. Marla regarda d'abord Daniel qui respirait bruyamment puis s'étonna de voir Ariel.

-Ariel tu es revenu, dit-elle en voulant le prendre dans ces bras

-ne me touche pas, dit-il, c'est juste à cause du chien que je suis là

-ça fait un an que tu es parti Ariel et on a jamais eu de nouvelles

-..., il se contenta de vérifier si son sac était intacte en l'ignorant

-..., Daniel se redressa sans un mot et regarda Ariel puis brisa enfin le silence, c'est tout?

-oui c'est tout, dit Ariel Daniel s'approcha de son frère et le prit dans ses bras presqu'en larmes Ariel passa les bras autour de son frère resserrant son étreinte

-tu as grandi petit, dit Daniel qui semblait avoir retrouvé un peu de joie

-toi tu as beaucoup maigri, dit Ariel en regardant son frère

-ce n'est rien...

-tu aurais du venir avec moi on peut toujours partir regarde toi, tu es...

-toujours le même refrain ? le coupa Daniel

-oui je suis désolé de ne pas avoir plus insisté la dernière fois Dan mais je suis là maintenant on peut partir

-et laisser maman, dit Daniel en regardant son frère Ariel soupira

-tu connais déjà mon avis sur le sujet, continua le cadet

-qui est-ce ? un Ariel plus jeune entra dans le couloir Ariel ouvrit grandement les yeux en voyant cette version de lui, l'enfant le regarda surpris et alla s'accrocher à Daniel qui baissa la tête

-c'est pour ça que tu ne veux pas me suivre, dit Ariel en soupirant étant déchiré, tu m'as remplacé comme papa l'a fait avec maman

-ce n'est pas...

-tu compte continuer à vivre comme ça! s'emporta Ariel, tu m'as remplacé avec cette chose c'est quoi une version améliorée qui t'aide à te dire que tu as raison, pour maman passe encore mais moi je suis encore vivant!

-mais tu es parti! cria à son tour Daniel, tu m'as abandonné

-je t'ai proposé de me suivre j'ai tout fait je suis revenu te voir 6 mois après mon départ te supplier de me suivre et tu m'as dit que "maman" avait besoin de toi! Et moi tu pense que je me suis senti comment tu as préféré une machine à ton propre frère tu n'es pas différent de papa finalement

-ne me compare pas à cet homme! cria de nouveau Daniel

-si je reste ici je vais dire des choses que je vais regretter il vaut mieux que je m'en aille

-c'est ça tu vas encore m'abandonner

-tu as construit ta famille sans moi Daniel des clones alors qui de nous deux à abandonner l'autre, les deux jeunes hommes se regardèrent un moment silencieusement les yeux rougis, Ariel essuya la larme qui coulait sur sa joue

-..., Daniel prit une grande inspiration et parla plus calmement, tu compte repartir avec eux...

-oui, dit-il en regardant l'Ariel enfant

-reste cette nuit tu partiras demain ta chambre est comme tu l'as laissé tu peux t'y reposer, Daniel donna dos à son frère et attrapa un paquet de cigarette et entra dans la cuisine

Ariel monta les escaliers et ouvrit la porte de son ancienne chambre. Les souvenirs revenaient vifs, mélancoliques, douloureux. Il s'allongea sur le lit, un lit tellement confortable un an qu'il ne s'était pas allongé dans un matelas si confortable. Il vivait tel un survivant dans un monde qui ne cessait de faire des prouesses technologiques. On toqua à la porte, il se leva et ouvrit. Marla entra dans la chambre sans un mot, elle ouvrit le placard et prit un sac et y mit des vêtements propres.

-qu'est ce que tu fais, elle essuya ses larmes et le regarda

-je range tes affaires tu en auras besoin là bas, dit-elle doucement, je sais que je ne suis pas ta mère, dit-elle, mais je te considère quand même comme mon fils

-..., Ariel lui tendit un mouchoir qu'elle prit et tenta d'essuyer ses larmes, elle referma le sac et sorti de la pièce rapidement

-Ariel, dit la petite version de lui en s'approchant, pourquoi es-tu revenu ?

-toi pourquoi tu es là ? dit le plus âgé irrité l'enfant croisa les bras Ariel avoua que s'était une bonne imitation 

-maintenant grâce à toi tout le monde pleure, dit l'enfant en essuya ses larmes, pourquoi tu veux me prendre mon frère

-c'est le mien garde toi ça en tête toi tu n'es qu'un jouet, dit durement Ariel, vous arrivez à imiter les émotions mais vous n'êtes pas humains

-peut être, dit l'enfant, mais moi au moins j'étais là quand il avait besoin de moi, quand papa est parti, quand Kali l'a quitté, j'étais là quand on a eu des problèmes financiers tu n'as même pas idée de tout ce qu'on a vécu et de comment il se sent seul...

-sors d'ici, dit Ariel en faisant sortir l'enfant et refermant la porte derrière lui

S'accroupissant il se mit à pleurer à chaude larme la main sur la bouche. Suppliant Dieu de tout son être, l'implorant pour avoir une solution. Daniel jeta le paquet de cigarettes bousculant tout avant de s'effondrer en pleurant. Ils étaient tous deux épuisés, se demandant s'il avait le bon choix il y a un an. Pour Daniel ne pas suivre son frère, pour Ariel être quand même parti.. Un seul événement, une seule disparition, un seul choix avait complètement détruit leur vie. Les larmes avaient séché ils regardaient devant eux comme hypnotiser. 

La paix? Le monde était en paix, les conflits réglés, les religions s'étaient associées. La vie ? l'espérence de vie s'était accru s'est à peine si on recensait des cas de morts, les jeunes s'aimaient, les vieux riaient... la technologie ? les robots, les sérum étaient désormais sur l'ensemble de la terre... Le président était toujours aussi charmant et tenait bien ces promesses mais malgré tout cette joie, cette avancé, l'homme avait quand même ses soucis....