partie 3

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Benjamin gêné regardait autour de lui, la honte se formait sur le visage des fugitifs. Un petit silence prit place Ariel regardait autour de lui, personne n'osait répondre. il croisa les bras et reposa sa question. Las d'attendre l'enfant se leva et prit son sac se dirigeant vers la porte pensait avoir perdu une piste.

-parce que nous n'avons pas mené notre vie comme il se devait, dit alors Chao

-comment ça? demanda Ariel en se retournant

-être chrétien ce n'est pas seulement se rendre à l'église chaque dimanche, être chrétien ce n'est pas crier qu'on aime Dieu sur tout les toits sans jamais le montrer... moi je sais pourquoi je suis resté, il leva la tête vers Ariel, c'est parce que je n'étais pas un bon chrétien, les dimanches j'étais à l'église et le soir je détournais des fond dans l'entreprise où je travaillais

-la majeur partie d'entre nous, commença Metisha, sont restés parce qu'ils n'ont pas pris leur vie chrétienne au sérieux, le nom chrétien était un vêtement pour nous a aucun moment nous n'avons cherché à réellement savoir qui était Dieu et même pensé à faire sa volonté

-nous sommes restés parce que nous avons ignoré ce que la Bible disait de nous, parce que nous avons déposé son Esprit de côté, pour certains d'entre nous s'est à peine si on nous savait chrétien, nous avions honte de notre religion

-nous avons voulu vivre comme nous le souhaitions et voila le résultat

-la Bible a parlé de l'enlèvement, intervint Benjamin en se levant, personne ne connaissait ni le jour ni l'heure... les signes étaient pourtant évident expliquant très clairement que ce jour ne tarderai pas ce n'était qu'une question de décennie ou même d'année, nous avons dit des guerres et des maladies il y a depuis 2000 ans ça ne signifie pas que Jésus reviendra cette année, nous avons pensé l'abomination gagne du terrain mais ça ne signifie pas que nous devons nous inquiétez, et il est venu, il a pris avec lui ceux qui manifestait pleinement qui il était sur terre et nous sommes resté...

-..., Ariel balaye la salle du regard, si je comprends bien vous étiez des sortes de comédiens à l'église?

-c'est honteux mais oui, dit Chao Ariel soupira, il hésitait à les croire mais se dire que sa mère était au ciel le rassurait un peu

-bon alors ma mère n'est pas morte?

-pas vraiment

-alors comment je peux faire pour la rejoindre ?

-..., Benjamin se gratta doucement la tête en soupirant il se rassit

-comment je peux la rejoindre, tout le monde baissa la tête, Ariel les regardait en fronçant les sourcils, pourquoi personne ne me réponds ?

Le silence s'était emparé de la salle. Aucun bruit, aucune réponse seul le bruit sourd d'un vent étouffé. Daniel se frotta les yeux épuisé d'observer cette porte depuis des heures. L'infirmière sortit de la pharmacie, un verre en main et se dirigea vers lui. Elle s'assit finalement près de lui et lui tendant le café. Ils restèrent silencieux un moment puis la dame soupira.

-parfois quand une personne nous manque trop on croit la voir partout, dit-elle ne brisant enfin le silence Daniel se tourna vers elle

-peut être, dit Daniel en soupirant

-qu'est ce qu'il lui ai arrivé?

-à qui?

-votre mère lorsque vous êtes entré à sa recherche ce n'était pas comme avec le professeur vous sembliez désespéré cette fois

-..., Daniel restait silencieux il ne voulait pas en parler

-le seul conseil que je peux te donner c'est de chérir ceux qui sont encore là, la dame s'en alla Daniel resta assit là à la regarder fermer la pharmacie

Le ciel s'était assombrit, Daniel n'avait pas bouger, il se demandait s'il devenait vraiment fou et son frère, où était Ariel? Sa poitrine se serrait de plus en plus il ferma les yeux. "ne pleure pas Daniel, les bras de sa mère l'entourait doucement, cette chaleur si apaisante, ce parfum... dot il oubliait peu à peu l'odeur, il parcourait des mains le visage de sa mère" "je ne suis plus un enfant maman !" "Daniel revient ici!" Il regrettait toutes ses paroles, devait-il s'y faire? devait-il accepter qu'elle soit partie et ceux pour toujours? "Un jour ou l'autre on va tous mourir même moi" "non maman toi tu restera toujours avec moi". Daniel sentait une boule entraver sa gorge. Il se voyait là seul, sans mère, sans père, sans frère. Lui qui voulait se donner du courage avec les souvenirs qui lui restaient avait mal. Il posa une main sur ses yeux. Il ne devait pas pleurait se disait-il, il devait resté fort pour Ariel. Mais encore combien de temps tiendrait-il? 

Ariel marchait dans les rues glacé de la ville. Le sac au dos, le regard perdu. Il cherchait son frère, il avait être encore un peu fâché, il ne pouvait pas rester loin de lui bien longtemps. Il arriva vers le parc et le vit assis. Il prit place silencieusement près de lui. Lui aussi avait envie de pleurer, il avait une piste incomplète... un fragile espoir mais il voulait s'y accrocher. Il regardait Daniel qui avait toujours la tête baissée, son frère n'était pas du genre à montrer ses sentiments, il le savait. Il posa sa tête sur son épaule. Daniel releva la tête les yeux rougis et regarda Ariel. Il retira son manteau qu'il posa sur les épaules de celui-ci. Il regardait le ciel espérant que le vent emporte sa peine. Il se sentait néanmoins observé, de la pharmacie une ombre regardait la scène. Emile Glauben était assis au balcon, cigarette en main, devant lui, un papier taché de larmes, les rougeâtres il regardait le ciel, il posa son stylo et expira. La main sous le menton, la corbeille était rempli de lettre froissé qu'il ne donnerai jamais, de lettres d'excuses à Marla, de lettre d'excuse à ses fils, de lettre à lui même. Il regarda le papier puis son portable et enfin sa chambre, il prit le portable

-allo... oui j'appelle pour confirmer... quand? pas de soucis... merci

Ariel s'était finalement endormi et Daniel l'avait mis sur son dos et marchait dans les rues avec lui. Il sentait la pluie venir et ce ne serait pas un petit orage, il fallait se dépêcher de rentrer.

VÉRITÉ FALSIFIÉE[Terminé En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant