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Quitter mon pays et ma ville natale est le rêve de millions de personnes, de chaque membre de ma famille et peut-être même aussi de chaqu'un de mes voisins aussi, bref. Sortir de ce pays, de cette misère partielle est un désir profondément enfouis dans le cœur des habitants de la Royala, ce pays situé au sud de l'Europe.

la vie ici, n'est pas horrible, elle n'est pas invivable. mais elle reste tout de même assez pénible pour que l'envie de s'envoler vers une nouvelle destination s'impose.

Je finis de fermer mes valises après avoir vérifier de n'avoir rien oublier, je m'assois fermement sur mon lit afin de vérifier mes papiers minutieusement.
Passeports, carte d'identité, carte d'étudiante, de résidence.
tout est bel est bien la.

*

ma famille m'accompagne à l'aéroport, je ne vais pas les voir pendant un bon moment 6ans pour être exact.

mon père m'a donné un ultimatum de 6ans : j'ai 6ans pour construire la vie dont j'ai besoin, la vie dont j'ai toujours rêvé.
Je suis très jeune, et je n'ai que 21ans. mon choix de quitté la maison familiale à été précipité mais absolument pas remis en question.

Je voulais devenir riche.

Je voulais... vivre une belle vie, sortir tout les matins avec un gros chiens pour faire un footing sans me soucier du regard des hommes sur moi, sans devoir me vêtir d'une certaine façons afin d'inspirer la pudeur,
afin que le "voisinage" ne me critique pas, ne dise pas à mes parents que je suis une dévergonder simplement parce que je sors seulement vêtue d'une brassière et d'un jogging. 

il y'avait tellement de choses négatives dont je voulais échapper, et reconstruire ma vie,  et me reconstruire moi aussi par la même occasion.

Je voulais m'en aller seul, ouvrir une nouvelle page. une page vierge, fermer les yeux et me pardonner mes erreurs passé.

être enfin la personne que je veux être et vivre la vie que j'estime mériter...

-oh ma chérie, tu vas tellement nous manquer.. pleure ma mère.

- vous aussi maman si tu savais. Mais le temps passera vite, très très vite. la rassurais- je en méttant mes bras autours de ses épaules.

les passagers du vol numéro 56 sont prié de se diriger vers la salle d'embarquement merci.

la voix métallique me fit frémir, et je décide d'écourter ce moment bien qu'il soit le dernier.

l'affection et les gestes doux n'ont jamais été mon point fort.

ma grande sœur est aller vivre en Espagne il y'a de cela 3ans, elle me manque beaucoup. mais elle est très heureuse la ou elle est, elle a même rencontrer un homme qui semble la rendre heureuse et c'est tout ce qui compte.

ce qui me fonds le cœur c'est de devoir laisser mon petit frère ici avec ma mère. mais bon, ne nous attardons pas sur le sujet.

après un énième au revoir, je suis enfin dans l'avion. direction New York.

12 heures de vol

l'excitation et la peur me noue le ventre.

11 heures de vol

les remords me ronge de l'intérieur, et si je fesais le mauvais choix ?

10 heures de vol

la nervosité prends place dans mes songes.

9 heures de vol

mon anxiété commence à se faire ressentir.

8 heures de vol

les larmes me remplissent les yeux, mais je ne pleurerai pas.

7 heures de vol

Je soupire le peu de bon sens qui me reste, prends ma tête entre les mains pour ne pas sombrer.

6 heures de vol

Je doute de moi même. suis je assez forte pour assumer cette responsabilité ?

5 heures de vol

Je ne suis pas aussi bonne à rien que je le pense.

4 heures de vol

Je suis capable de voir la lumière.

3 heures de vol

J'enterre mes démons.

2 heures de vol

Je ramasse mon courage.

1 heures de vol

Je suis fin prête.

*

Je sourie à la vue du grand appartement que ma loué mon père.
c'était un appartement très propre, très luxueux, très à son image.

mon père avait le dont de remplacer l'amour par l'argent et des heures de cour sur la vie où il m'expliquait à quel point certaines choses qui semblent être importantes ne le sont absolument pas. chose qui ne me dérangeait point, je n'ai jamais ressentis le besoin de recevoir des tonnes de bisous et de câlin pour me sentir aimé, je conçois que chaqu'un a sa façon de montrer ses sentiments et je respecte la sienne je l'apprécie assez même.

il était 15heures ici. j'étais totalement exténué par le voyage, l'excitation que je ressentais m'avais noué le ventre toute la nuit et je n'ai que très peu dormis.

c'est pas comme si tu venais tout juste débuter une nouvelle vie. me chuchote ma conscience.
et je me mets à pouffer de rire.

puis je ferme les yeux.

Je respire un bon coup.

inspirez.

expirez.

j'allume ma musique et place mes écouteurs, et tournoye tout autours de mon appartement. 

Je suis tellement heureuse.

j'ouvre ma valise et inspecte les lieux afin de pouvoir établir une organisation pour ranger mes vêtements.

c'est maintenant que tout commence.

COLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant