❝Je peux être ton Christian Grey quand tu veux.❞
Sanghee a eu le coup de foudre pour son voisin Park Jimin depuis qu'ils étaient enfants, cependant, quand ils ont leur première interaction dans une ruelle sombre, Sanghee découvre qu'il sait déjà sur...
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Jimin est là, me regardant les bras croisés sur le torse. C’est la première fois qu’il est devant moi comme ça et je suis pétrifiée.
Son regard est intimidant et intense. "Que fais-tu ici Sanghee ?"
L’entendre dire mon nom me fait sentir quelque chose hors de ce monde.
"J-je suis juste venue explorer cet endroit." J’ai dit la première chose qui m’est venue à l’esprit, mais je l’ai rapidement regretté.
Il sourit d’incrédulité. "Explorer ?"
"Ouais..."
Oh mon Dieu, je suis une horrible menteuse.
"Explorer une ruelle sombre, seule et à cette heure ?"
Je frotte l’arrière de ma tête. "Ouais, tu sais... J'aime l’aventure."
Il se penche vers l’avant, regardant directement dans mes yeux. "Menteuse."
"Quoi ?"
"On sait tous les deux que tu mens."
Je deviens nerveuse. "Bien sûr que non !"
Il s’approche, je sens mon cœur battre comme un fou. "Pourquoi me suis-tu ?"
J’avale difficilement. "Je ne sais pas de quoi tu parles."
Jimin fait un pas de plus et je recule rapidement. Il continue de marcher vers moi et je continue de reculer jusqu’à ce que mon dos heurte le mur derrière moi.
Il met sa main sur le mur à côté de ma tête, me faisant sursauter. "Je n’ai pas le temps pour ces jeux stupides, réponds-moi."
"Vraiment, je ne sais pas de quoi tu parles, je suis juste venu exp-"
"Menteuse."
Nous sommes trop proches pour mon pauvre cœur.
"C’est un pays libre, je peux me balader où je veux."
Jimin prend mon menton, me faisant lever les yeux vers lui. J’arrête de respirer quand mes yeux croisent les siens de si près. Il est d’une beauté à couper le souffle. C’est trop pour moi.
Un sourire se courbe sur ses lèvres. "Tu crois que je ne suis pas au courant de ton obsession puérile pour moi ?"
L’embarras me brûle les joues et j’essaie rapidement de regarder vers le bas, mais il tient mon menton vers le haut.
"Laisse-moi partir," dis-je en essayant d’enlever sa main de mon menton, et je le fais, mais en quelques secondes, il prend mes deux poignets et les coince sur ma tête. "Tu n’iras nulle part tant que tu ne m’auras pas répondu."
