❝Je peux être ton Christian Grey quand tu veux.❞
Sanghee a eu le coup de foudre pour son voisin Park Jimin depuis qu'ils étaient enfants, cependant, quand ils ont leur première interaction dans une ruelle sombre, Sanghee découvre qu'il sait déjà sur...
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16+
Je me retourne, et effectivement, mon petit ami traverse la piste de danse avec de grands pas vers moi, l’air pas heureux du tout.
Il ne porte plus sa cravate, et sa chemise est légèrement ouverte montrant son torse. Ses yeux noirs sont fixés sur les miens en marchant, en regardant nulle part ailleurs. Il s’arrête devant moi et j’ouvre la bouche pour parler, mais il se penche et glisse ses bras autour de mes jambes pour me soulever et me jeter par-dessus son épaule.
"Qu'est-ce que!? Jimin!"
Il commence à sortir de la piste de danse en me portant sur son épaule. Je peux voir l’expression choquée de mes amis alors que nous disparaissons à travers la foule. Tout ce que je peux voir c’est ses fesses à l’envers, et bien... je ne me plains pas de ça.
"Jimin! Pose-moi! Jimin!" Mes cris se perdent entre la musique forte. Nous marchons jusqu’au couloir vide, et avec la musique derrière nous, je suis sûre qu’il peut m’entendre maintenant.
"Park Jimin! Pose-moi, maintenant!" Il m’ignore et marche dans une classe sombre et vide, fermant la porte derrière lui.
Il me met finalement à terre. Je fais un pas en arrière, croisant mes bras sur ma poitrine. "Qu’est-ce que tu crois faire?"
Ses yeux brillent de quelque chose qui danse entre rage et luxure. Il se lèche les lèvres avant de parler. "Je suis jaloux, Sanghee."
Quoi? Il l’a admis?
Il fait un pas vers moi, et l’intensité de ses yeux me fait reculer jusqu’à ce que je sente le bureau du professeur pressé contre le bas de mon dos.
"Je suis terriblement jaloux d’une photo, qu’est-ce que tu m’as fait?"
Où est passé tout mon courage? Où est toute ma salive?
Il parle avant que je puisse dire quoi que ce soit. "Je ne sais pas si je dois me battre avec toi maintenant ou te rappeler à quel point tu es à moi jusqu’à ce que tu ne puisses plus marcher."
Je reste pétrifiée tandis que ses yeux m’examinent sans honte tout en mordant ses lèvres. "Mais te voir dans cette robe m’a fait pencher vers la deuxième option."
J’avale difficilement, mon cœur est déjà sur le point de sortir de ma poitrine.
Sans bouger ses yeux des miens, il enlève lentement sa veste et commence à déboutonner sa chemise.
Il est sérieux?
Je ne peux rien faire d’autre que de le regarder enlever sa chemise, le laissant avec un débardeur blanc qui se presse parfaitement sur son torse. Les muscles de ses bras se contractent alors qu’il les soulève pour se passer la main dans les cheveux, les laissant comme je les aime, sauvages et désordonnés.
La faible lumière qui traverse la fenêtre se reflète sur sa peau, rendant plus visibles les veines de ses bras et de ses mains. Il ne peut vraiment pas être plus sexy.
"Aujourd’hui, c’est ta remise des diplômes." Sort-il d’une voix profonde quand il s’approche, ses mains atterrissant sur mes hanches et les serrant légèrement. Son odeur me fait me mordre la lèvre, j’adore son odeur.
Il me soulève, m’assied sur le bureau du professeur, son pouce caressant ma lèvre inférieure. "Je vais m’assurer que tu n’oublieras jamais ce jour."
Et c’est la dernière chose qu’il dit avant que ses lèvres atterrissent sur les miennes dans un baiser immense et délicieux. Mon esprit essaie de résister, mais Jimin a déjà envahi tous mes sens, et mon corps bouge tout seul.
J'entoure mes jambes autour de sa taille, pressant nos corps complètement ensemble. Il dit toujours que je lui appartiens, mais je veux qu’il sache qu’il ne m’appartient aussi qu’à moi, que je le possède.
Il laisse sortir un rire sombre. "J’aime quand ma petite amie est démunie pour moi." Son souffle chaud me fait frissonner, ma respiration se transforme en un désordre complet.
Ses lèvres dodues trouvent leur chemin le long de mon cou, laissant un chemin de baisers chauds et ouverts sur ma clavicule. Ses mains se déplacent avec empressement autour de mon corps, s’assurant qu’il possède chaque partie de moi.
Nos mouvements désespérés sont possessifs et dominants, et ça ne prend pas longtemps jusqu’à ce que mon esprit se vide et que mon corps commence à trembler.
Les jurons et notre respiration irrégulière sont tout ce qui peut être entendus, faisant écho à travers la salle alors que nous nous perdons dans le plaisir absolu.
