❝Je peux être ton Christian Grey quand tu veux.❞
Sanghee a eu le coup de foudre pour son voisin Park Jimin depuis qu'ils étaient enfants, cependant, quand ils ont leur première interaction dans une ruelle sombre, Sanghee découvre qu'il sait déjà sur...
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PDV Sanghee
La pluie... la pluie me rend toujours mélancolique.
Depuis que je suis revenue de chez Jimin, je n’ai pas bougé de mon lit. Quelques heures sont déjà passées et ma chambre tombe dans l’obscurité.
Je me sens un peu coupable d'être partie, mais ils nous ont laissés seuls et je ne voulais pas qu’une autre dispute commence.
La pluie commence à pleuvoir plus fort et je me lève pour fermer la fenêtre.
Mais quand j’arrive à la fenêtre, mon cœur s’arrête. Jimin est assis sur la même chaise quand je lui ai parlé pour la première fois. Ses coudes sont sur ses cuisses, il tient sa tête en regardant le sol.
Il est trempé, son haut est collé sur son corps.
Qu’est-ce qu’il fout? Il va attraper froid.
Je me racle la gorge. "Qu’est-ce que tu fais?"
Il lève la tête et me regarde. La tristesse dans ses yeux me brise le cœur.
Ses lèvres se courbent en un sourire mignon. "Sorcière."
J’avale difficilement, chaque fois qu’il m’appelle comme ça mon cœur bat plus vite.
"Qu’est-ce que tu fais là? Tu vas attraper froid."
"Tu t’inquiètes pour moi?"
Pourquoi est-il si surpris que je le sois?
"Bien sûr." Je n’hésite pas à répondre.
Il ne dit rien, il regarde ailleurs.
Il va rester là?
"Tu veux monter?"
Je ne peux pas le laisser comme ça, si déprimé. Je sais que quelque chose ne va pas.
"Je ne veux pas te déranger."
"Tu ne me déranges pas, comporte-toi bien pendant que tu es là et tout ira bien."
Il lève un sourcil. "Me comporter bien? Que veux-tu dire?"
"Rien à propos de me séduire et ces choses..."
Il sourit. "D’accord."
Il arrive, et dès qu’il pose ses pieds dans ma chambre, je réalise que ce n’était peut-être pas une bonne idée de le laisser entrer.
Un, parce qu’il a l’air tellement sexy tout mouillé, et deux, parce qu’il mouille tout mon sol.
"Tu dois enlever ces vêtements."
Il sourit. "Je croyais que tu avais dit rien sur la séduction."
Je roule les yeux. "Tu es trempé, ne te fais pas d’idées. Va te changer dans la salle de bain, je trouverai quelque chose qui te va."
Il passe devant moi, toujours souriant, et entre dans ma salle de bain.
Évidemment, je n’avais rien qui lui convenait, seulement un peignoir blanc que quelqu’un m’a offert en cadeau.
Je m’arrête devant la porte de ma salle de bain et je frappe. "J'ai juste trouvé un peignoir."
Jimin ouvre la porte, et je m’attendais à ce qu’il se couvre avec une serviette ou quelque chose, mais non, il sort en portant seulement son caleçon comme si c’était la chose la plus normale au monde.
Bonté divine, ayez pitié de ma pauvre âme.
Je rougis rapidement et je regarde ailleurs, lui remettant le peignoir jusqu’à ce qu’il l’attrape.
"Tu rougis?"
"Non."
"Si tu l'es."
Son sourire s'agrandit et je sens mon visage brûler.
"Je reviens." Je me détourne rapidement de lui.
Jimin prend ma main, le désespoir clair dans son ton de voix. "Où vas-tu?"
"Je faisais des chocolats chauds pour nous."
Il relâche ma main lentement. "Ne prends pas trop de temps."
Mon cœur bat vite.
Je pars et finis les chocolats chauds et remonte.
Je trouve Jimin assis par terre, le dos appuyé contre mon lit, jouant avec mon chien.
Même mon chien ne résiste pas à ses charmes.
Il est adorable en peignoir. Et sexy. Je ne comprends pas comment il peut être les deux en même temps.
Il me regarde quand j'entre et m’approche de lui, lui donnant son chocolat chaud et m'asseyant à côté de lui.
On reste en silence, buvant des gorgées de notre boisson, regardant la pluie frapper ma fenêtre.
J’ose le regarder et ses yeux semblent perdus.
"Ça va?"
Il baisse le regard. "Je ne sais pas."
"Qu'est-ce qui s'est passé?"
"Des trucs... ça va, ne t’en fais pas."
"Tu sais que tu peux me faire confiance, non?"
Il me regarde et me sourit. "Je sais."
Je ne veux pas lui mettre la pression, je sais qu’il me le dira quand il sera prêt.
Là, admirant la pluie à travers ma fenêtre, nous restons en silence, appréciant simplement d’être ensemble, côte à côte.
