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"Nutella?"

"Non."

"Des fraises à la crème?"

"Non."

"Glace?"

"Non."

"Je sais, les trois ensemble, Nutella, fraises à la crème et glace!"

Je soupire en secouant la tête. Hoseok me regarde. "J’abandonne."

Il a essayé de me remonter le moral toute la semaine, mais je n’ai toujours pas le courage de lui dire ce qui s’est passé, même pas à Choi.

"Allez Sanghee, quoi qu’il se soit passé, ne le laisse pas te rabaisser, bats-toi." Il caresse ma joue en me donnant un de ses sourires les plus chaleureux.

"Je ne veux pas..."

"Pour la glace, essaie, d’accord?" Ses beaux yeux me supplient et je ne peux pas dire non.

Il a raison, ce qui est arrivé est déjà arrivé et je ne peux rien faire pour remonter le temps.

Il tend la main vers moi. "On y va?"

Je souris et prends sa main. "Allons-y."

Nous allons acheter de la glace et nous nous asseyons sur un banc d’un parc voisin.

Je suis sur le point de mettre la glace dans ma bouche quand il pousse soudainement mon coude vers le haut me faisant mettre la glace dans mon nez.

"Yahhhh! Qu'est-ce que tu fais??"

Il commence à craquer et un rire s’échappe de mes lèvres. "Tu trouves ça drôle? Hein? J’ai juste gâché une partie de ma précieuse glace!" Dis-je en plaisantant et on continue de rire.

Il me regarde. "C’est comme ça que je l’aime, tu es plus jolie en souriant."

Je lève un sourcil. "Tu admets que je suis jolie?"

"Je suis désolé mais tu as l’air trop drôle pour te prendre au sérieux maintenant." Rit-il en nettoyant mon nez avec un mouchoir.

Je le regarde alors qu'il se rapproche. "Maintenant." Ses yeux se verrouillent avec les miens et il ne recule pas. "Je pense que tu es très jolie, Sanghee."

Quelque chose en moi commence à me picoter.

Je rougis un peu mais j’essaie de ne pas lui donner d’importance et d’essayer de l'esquiver. "Bien sûr, tout le monde le pense." Je plaisante mais il ne rit pas.

Il n’arrête pas de me fixer, comme s’il attendait quelque chose. "Sanghee, tu sais que tu peux me faire confiance, n’est-ce pas? Tu n’as pas à t’encombrer toute seule."

"Je sais, c’est juste que... je suis tellement en colère contre moi-même que je ne veux contrarier personne d’autre."

"Tu ne m’aurais jamais contrarié."

Obsession | pjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant