❝Je peux être ton Christian Grey quand tu veux.❞
Sanghee a eu le coup de foudre pour son voisin Park Jimin depuis qu'ils étaient enfants, cependant, quand ils ont leur première interaction dans une ruelle sombre, Sanghee découvre qu'il sait déjà sur...
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Un rencard.
Un dîner romantique, un cinéma et un baiser d’au revoir?
C’est un rencard typique, je pense qu’il est normal de s’attendre à quelque chose comme ça.
C’est pour ça que ça me surprend quand Jimin gare sa voiture devant l’hôpital.
Je le regarde enlever sa ceinture de sécurité et je fais de même.
Un hôpital?
Mon premier rencard sera à l’hôpital, très romantique, Jimin.
Je reste immobile, observant comment Jimin lutte pour parler. Il lèche ses lèvres avant de rencontrer mes yeux.
"J’ai... réservé une table dans un beau restaurant, acheté des billets de cinéma et eu à l’esprit une délicieuse boutique de glace."
Un rencard typique, hein?
Je ne dis rien et il continue.
"Quand je suis sorti de la maison, j’ai reçu un appel de l’hôpital me disant que mon grand-père s’était réveillé. Je ne voulais pas te laisser attendre ou annuler le rencard, je ne voulais pas tout gâcher, alors je t’ai amenée avec moi."
Il soupire. "Je sais que ce n’est pas parfait et terriblement anti-romantique mais-"
Je pose mon doigt sur ses lèvres. "Tais-toi." Je lui fais un sourire. "Rien entre nous n’a été ordinaire, donc c’est parfait."
Ses yeux s'adoucissent. "Tu es sûre?"
J'hoche la tête. "Complètement."
Je ne mentais pas, c’était vraiment parfait pour nous. Pour être honnête, un rencard typique n’était pas ce à quoi je m’attendais avec lui, je voulais plus, je voulais plus de lui, et c’était tout.
Jimin me laisse, il me montre sa faiblesse, et le fait qu’il veuille être avec moi dans un moment critique et vulnérable avec lui, signifie beaucoup pour moi. Parce que je sais que ce n’est pas facile pour lui de montrer ce qu’il ressent, surtout son côté vulnérable.
On sort de la voiture et on marche vers l’hôpital. Je peux sentir la peur et l’attente qui émanent de lui.
Il met ses mains dans ses poches, puis les sort et les passe dans ses cheveux avant de les remettre dans ses poches.
Il est anxieux.
Je ne peux même pas imaginer ce qu’il doit ressentir.
Il retire encore ses mains, j’en prends une, et il me regarde.
"Tout va bien se passer."
En nous tenant la main, nous entrons dans le monde blanc des hôpitaux. Les médecins et les infirmières marchent d’un côté à l’autre.
