Prologue

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Siyeon

Il pleuvait fort, et les rues de Séoul étaient maintenant presque vide.

Presque...

Puisque, dans une rue très peux chaleureuse se trouvait Lee SiYeon. On la surnommait « femme fatale », pas seulement pour son fabuleux charisme, mais parce qu'elle n'avait jamais aucune pitié quand elle traquait ses ennemis. Oui, son job demandait énormément de sang froid, il était important de mettre sa vie privée de côté, et de se comporter de façon à ne rien ressentir.

Elle était la seule et unique femme travaillant dans la SWAT de son équipe.

Et elle faisait partie des plus forts.

Les hommes se retournaient tels des vautours lorsqu'ils posaient leurs regards sans bienveillance sur sa personne.

Elle n'en calculait aucun.

L'amour ? Ce n'était pas pour elle. Cela pouvait être cliché d'un côté, mais c'est bien ce qu'elle pensait. Elle était bien trop focalisée sur son objectif qui lui avait valu des années d'études pour quelque chose d'aussi amère et inutile que l'amour.

Habillée de son uniforme de travaille qui comportait un pull noir, jogging assortis, ainsi qu'une large veste elle aussi noire, elle ne lâchait pas sa cible des yeux qui se trouvait devant elle. Si cette femme avait ses fusils à la place des yeux, le pauvre homme qui ne doutait pas de sa présence serait mort.

Elle portait des bottines qui frappait pourtant assez fort contre le gravier, sans doute caché par le son de la forte pluie.

Son aura frappante était spectaculaire, et intimidante. La femme fatale avait les pieds mouillés, il faisait très froid, mais elle ne ressentait rien.

Ses longs cheveux noirs étaient trompés, mais elle s'en fichait. L'homme qui était son objectif, venait de s'arrêter devant elle avant de se retourner.

Leurs regards se croisèrent enfin.

— Vous me suivez ma jolie ?

— C'est cela, vieux shnock, Murmura t'elle. Un large sourire venait de naître sur les lèvres de l'homme — qui devait avoir une trentaine d'année — puis il plongea ses mains dans les poches de sa longue veste à fourrure marron.

L'homme était sans doute lui aussi tombé sous le charme de la ravissante femme, comme tant d'autre avant lui. Elle en profita pour effacer les mètres qui la sépare de ce dernier, puis sans même qu'il puisse s'y attendre, il reçut un poing dans son visage.

Un cri strident s'était échappé de ses lèvres alors que la femme lui avait lancé d'autres coups.

— Je vous arrête pour tentative de meurtre. Vous avez le droit de garder le silence et de demander un avocat-...

— Lâchez moi! Ah...mon nez. Lâchez moi !

Siyeon avait sortie son talkie-walkie afin de réaliser un communiqué à son équipe.

Mission accomplie.

— Allô ? Vous me recevez ?

— Ici partenaire. Oui!

— Envoyer du renfort. Le coupable a été arrêté.

Vraiment?! c'est impossible...ça fait 1 mois que nous n'avions aucune nouvelle. Alors vos suppositions étaient bonnes? Tu es sûre que c'est lui?

— Le renfort est en chemin j'espère.

— Tu veux essayer de nous faire croire que tu l'as trouvée en deux jours? TOUTE SEULE?!

La jeune femme soupirait en tenant férocement l'homme menotté. Son partenaire la désespérait.

— Lâchez moi ! Je vais vous tuer, d'accord? Vous n'avez aucune preuves!

— Écoute moi bien : il pleut dehors. Mes cheveux sont tout mouillés et j'ai juste envie de rentrer chez moi. Je ne veux voir personne, alors dépêche toi. Je me suis un peu éloigné. Localise moi vite.

L'homme qui était sous l'emprise de la jeune femme fut surpris et avais arrêté de gigoter. SiYeon parlait lentement de sa voix grave et attirante. Mais, nous pouvions ressentir la haine et la froideur qui émanait de celle-ci.

Elle n'avais jamais levée la voix et, à première vue elle paraissait plutôt paresseuse, au vu de son regard blasé et de sa voix monotone.

Elle ne laissait jamais rien paraître.

L'homme déglutissait, puis, avait sortit un petit couteau de sa poche. En une fraction de seconde, la lame transperça Siyeon.

Il venait de la poignarder.

Homme - Prend ça pétasse!

L'homme rigolait tellement qu'on pensait qu'il allait en mourir. La bouche grande ouverte, il dévoilait ses dents tordues et jaunâtres. Pris d'une folie sans pareil, il guettait avec excitation la réaction de la femme.

Il s'attendait à la voir s'écrouler au sol, mais rien ne s'était passé. Siyeon n'avait pas bougé : elle regardait toujours dans la même direction et tenait l'homme toujours aussi fermement. Le visage du vieux « shnock » s'était décomposé et son teint devint exsangue, son sourire avait disparut. Il manquait de s'évanouir.

C'est seulement en entendant des gouttes tomber au sol, et réalisant qu'un liquide émanait d'elle que SiYeon s'était rendu compte qu'elle venait de se faire poignarder. L'homme laissa tomber son arme blanche en voyant le regard noir de cette dernière. Puis, de nombreux pas révoltés se firent entendre.

Son équipe était enfin arrivée, ils avaient prit l'homme sans délicatesse qui hurlait et regardait à peine SiYeon.

— Elle n'est pas humaine ! Elle n'est pas humaine !

— Oui, d'accord. Suivez-nous et rentrez dans la voiture.

Une fois l'homme entre les mains de ses coéquipiers, SiYeon devait malheureusement se rendre à l'hôpital malgré elle. Après avoir longuement soupiré, elle regardait son équipe s'éloigner.

Son regard s'était ensuite posé sur une teinte brune qui accourait vers elle, essoufflé et les yeux écarquillés.

Son partenaire, Jeon Jungkook s'inquiétait pour elle.

— Tu devrais allez vite à l'hôpital, ça n'a pas l'air très profond, mais tu saignes beaucoup la. Viens, je t'emmène.

— Je vais m'en occuper. Vous, occupez vous du vieux. Surveillez le, il avait une arme. Prenez soin de le ramener au poste.

Elle s'était retournée pour continuer son chemin, l'air blasé, laissant son partenaire Jungkook seul, debout comme un piquet au même endroit.

La pluie continuait de s'abattre sur eux ; Jungkook avait un sacré faible pour cette femme depuis plus de 5 ans. Elle ne l'avait jamais parlé de sentiments, ni d'amour si c'est simplement pour dire que ce n'était pas pour elle.

Elle ne savait probablement pas que son très chère partenaire l'appréciait et en voulait plus que de simples conversations et petites sorties entre «collègue de travail».

Jungkook l'avait regardé partir au loin sans pouvoir rien faire. Il l'a connaissait, il aurait pus en faire tout un plat, mais elle n'en fait toujours qu'à sa tête.

Une fois que sa silhouette avait disparut au coin de la rue, il s'était permit de repartir vers sa voiture.

Jungkook s'était promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prendre soin d'elle. Il l'appréciait vraiment.

❝𝐈𝐧𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐲❞ || 𝑳𝒆𝒆 𝑺𝒊𝒚𝒆𝒐𝒏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant