Image d'un citoyen soutenant la diversité devant la cour suprême en 2012
La notion de discrimination positive aussi appelée "action affirmative" de (« affirmative action » en anglais) aux Etats-Unis a été instaurée pour la lutte des droits civiques ainsi que l'abolition des ségrégations raciales. Dans les années 1960, le gouvernement de Richard Nixon (37ᵉ président des États-Unis, du 20 janvier 1969 au 9 août 1974), à travers des politiques antidiscriminatoires, va promulguer l'accès à l'emploi et aux universités aux populations victimes de discriminations.
Ces mesures avaient pour but de rétablir l'ordre public après les vagues discriminatoires des années 60. Dès les années 1980, certains citoyens américains se présentaient contre cette distinction raciale en justifiant leur idée par une "discrimination inversée" (« reverse discrimination ») qui, en diminuant une discrimination, en augmente une autre. Ainsi les citoyens blancs se sentent donc, à leur tour, soumis à une différenciation.
Dans les universités on parle encore de politiques de quotas qui ont pourtant été bannies par la Cour suprême en 1978. Ces dernières instauraient des inégalités entre les différents étudiants dans les universités en fonction de leurs origines. Malgré tout le gouvernement ne peut pas supprimer définitivement toutes ces règles de discriminations positives.
Aujourd'hui il y a tout de même un quota à respecter avec un nombre minimal d'étudiants noirs à atteindre. Depuis 1996, de plus en plus de mesures ont été prises pour éliminer ces discriminations positives : par exemple la Californie et la Floride ont bannis les discriminations positives d'origines dans leurs universités publiques. D'après un sondage daté de 2012, 58% des Américains Blancs âgés de 18 à 24 ans, dont 60% issus de classes populaires, sont persuadés que la discrimination positive est aussi importante que celle envers les discriminations d'origines, soit envers les noirs.
Ces discriminations positives, qui se poursuivent majoritairement dans le secteur public, étaient au départ contredites par les conservateurs américains, mais progressivement les Républicains se sont également opposés à ces différenciations. Et prennent même désormais en cours les inégalités sociales- économiques.
Depuis Donald Trump, 24 règles anti-discrimination adoptées sous Barack Obama en 2016 ont été abolies.
Quelques-unes de ces règles, pourtant validées par la Cour Suprême en 2016, avaient pour unique but d'introduire la discrimination positive dans les écoles américaines. Elles poussaient les universités à prendre en considération l'origine ethnique des candidats lors de l'admission.
Cette séparation s'illustrait bien en 2010 car la portion d'Afro-Américains au sein de la population était de 13,6 % dont 27,2 % se situant sous le seuil de pauvreté ; tandis que seulement 15% de la population américaine vivent en-sous de ce seuil. Ce phénomène s'illustre par un taux de chômage deux fois plus élevé des Afro-Américains :
Donald Trump justifie son action contre cette discrimination positive en la justifiant de défavorable aux « vrais américains » ici les ouvriers blancs américains qui la subissent.
La EEOC - Equal Employment Opportunity Commission - Commission de l'Egalité des Chances dans L'Egalité des Chances dans l'Emploi, a constaté une augmentation de 9,7% à 13% des plaintes de discrimination positives des employés blancs.
La discrimination est réellement présente dans les universités : comme dans la prestigieuse université d'Harvard, accusée en justice par des asiatiques qui y étudient pour cause de discrimination.
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Black Lives Matter
RandomAlors que le racisme est toujours de ce monde. J'ai voulu publier un travail que j'ai réalisé l'année dernier dans le cadre du TPE sur les inégalités des populations afro-américaines aux États-Unis. Car ce ne sont pas que des violences policières qu...