Les belles histoires d'amour sont toujours tristes

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Bien le bonjour cher lecteur !

Voici une longue nouvelle publiée plus tôt ! Je viens de l'écrire et je ne pouvais pas patienter jusqu'à mardi pour vous la partager.

Très bonne lecture !

P.S : Je viens de tout recopier directement ici parce que mon traitement de texte initial était tout déformé sur Wattpad 😭. Désolée pour l'heure pas forcément propice à la lecture et les fautes éventuelles 😅

Lorsque je regarde un film et que mes parents juste à côté s'exclament " oh, c'est vraiment un beau film !" c'est souvent lorsque moi, je tente de reprendre mes esprits, choquée par le dénouement " trop injuste de l'œuvre.

Prenons par exemple Out of Africa, Sur la route de Madison ou même West side Story. Personne n'a jamais rit lorsque à la fin du film, Karen, Francesca ou Tony... Non, arrêtons-nous là, je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de pleurer à chaudes larmes sur le dénouement de ces trois histoires.

Malgré une éventuelle issue peu glorieuse, ne rêve-t-on pas de vivre ce genre de passion folle au mépris des conséquences funestes qui risquent de s'ensuivre ?
Eh bien moi oui, et j'en rêve si fort que j'en suis persuadée : D'ici quelques jours, je vivrai une histoires d'amour idyllique.

C'est donc sûre de moi que je me dirige, non pas vers un endroit grouillant d'humains, mais plutôt vers les bords de la rivière située à quelques pas de chez moi. Vous savez, un endroit où les libellules vrombissent devant vos yeux, éclatantes de couleurs et où les oiseaux s'interpellent en une chorale mélodieuse.

Tandis que je marche à l'écoute de la nature frémissante, la tête tournée vers l'eau ondulante, un pied surmonté d'une jambe manque d'entrer en collision avec mon faciès.
Pas le moins gêné du monde, l'individu à l'origine de cette attaque continue tranquillement à balancer ses armes dans le vide.

Plus ou moins ravie d'avoir rencontré Robin des bois, j'attrape spontanément sa gambette et tire d'un coup sec. Comme toute personne normalement constituée, l'individu vient s'écraser à mes pieds en un bruit sourd, émettant au passage un râle des plus satisfaisants.

Mon sourire quitte cependant mes lèvres lorsque je m'aperçois que le spécimen en question est un enfant. Haut comme trois pommes, il ne cesse de se tortiller par terre comme un poisson hors de l'eau.
Quelque peu inquiète face à ses convulsions je me précipite à ses côtés mais je suis reçue par une poignée de feuilles mortes, humides et terreuses.

Pour le coup pas ravie du tout, je lâche un " Mais !..." outragé.

Cependant, mon courroux n'est entendu que par un oiseau chantonnant dans l'arbre me surplombant, indifférent à ma situation. En effet, le petit monstre ne m'a pas attendu et je le vois détaler comme un lapin, sans doute dans les jambes de sa mère.

N'ayant rien d'autre à faire, j'agis puérilement et lui cours après en braillant des " Revieeeeens !!!!! " inutiles impactant uniquement les animaux présents qui s'envolent en une nuée inquiète.
Je manque d'ailleurs d'être assommée par une libellule particulièrement dodue, qui peine à s'écarter de mon chemin.

Essoufflée mais poussée par l'adrénaline, je débouche face à une étendue d'herbe sur laquelle les gens se prélassent en roucoulant.
Mes sens à l'affût, je sonde la zone et détecte le petit énergumène en train de siroter goulûment une boisson à grandes gorgées. À ses côtés, son père, insouciant de l'espièglerie de sa progéniture ( appelons cela comme ça pour éviter tout énervement impromptu ), s'essuie le visage dans une serviette en étirant ses jambes.

Je me dirige à grand pas vers eux en tentant de retirer la boue collée par la sueur à mon front, mais peine perdue. J'ai conscience d'étaler encore plus l'immonde substance sur mon visage, à l'image des peintures effectuées sur ceux des guerriers indiens, mais réalisée par un enfant ( ce qui en soi, n'est pas totalement faux...)

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