Chapitre 5

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Lucy



Cela fait quatre jours que j'évite Natsu et ce n'est franchement pas évident de fuir quelqu'un se trouvant dans la même classe que vous...


Il essaye de m'approcher à la moindre occasion, pendant les intercours, durant les pauses, à la sortie du lycée. Puis il y a des matins où je l'ai aperçue guetter devant le portail pour essayer de me coincer avant que je ne puisse rentrer dans l'école... à cause de ça j'ai dû venir bien plus tôt que d'habitude au lycée et ça ne m'enchante absolument pas !


Ce que je retiens en tout cas c'est que mon amour de vacances est déterminé comme jamais pour avoir une conversation avec moi, sauf que je n'ai toujours pas changé d'avis. Je ne veux pas lui parler pour le moment et bon sang qu'est-ce que j'aimerais qu'il me comprenne et qu'il abandonne !


Jusqu'ici j'ai réussi à le fuir, mais je ne sais pas si je vais réussir à l'ignorer encore longtemps comme ça...


— Lucy !


Je roule des yeux en entendant la voix de Meldy. C'est bien la dernière personne, après Natsu évidemment, à qui j'ai envie de parler !


En soi cette fille n'a jamais cherché à avoir des explications sur le lien que j'ai avec l'italien et franchement ça m'a étonné qu'elle ne vienne pas me demander des comptes. Après tant mieux, du moment qu'elle et son mec restaient loin de moi ça me convenait parfaitement, mais il a fallu que Meldy m'aperçoive seule pour m'interpeller...


Ce qui est sûr c'est que je n'ai aucune envie qu'elle me fasse une scène ou un truc qui s'en rapproche. Je presse donc le pas en espérant croiser l'un de mes amis pour m'échapper et m'éloigner d'elle.


— Hey, attends !


Je l'entends qui court derrière moi pour me rattraper, mais je fais comme si je n'avais rien entendu et accélère le pas. Pour mon plus grand malheur, elle réussit à me suivre et se place à ma hauteur.


— Je veux juste qu'on parle.

— On n'a rien à se dire Meldy.


Mon ton froid et sec ne semble pas la décourager ou la froisser. Non, elle garde sa motivation ainsi que sa détermination, bien trop élevée à mon goût et poursuit d'une voix sûre :


— Moi j'ai des questions à te poser.


Je lève les yeux au ciel sans répondre ne voulant pas être plus désagréable avec elle. Après tout c'est aussi une victime dans cette histoire, le fautif c'est Natsu, personne d'autre.


— Dis-moi juste comment tu connais Natsu ?


Le temps d'un été [𝐍𝐚𝐥𝐮]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant