ソウルメイトは恋人だけではありません_Tome 1 : tenderness and distress (✧Д✧)→

-30 IZUKU ! IZUKU ! IZUKU, SAUVE NYL !

(Quand tu ne trouves pas d'idée de titre 🤣🤣)

Qu'est–ce que je fais ici ? Ha oui je suis enfermé. Enfermé entre ces murs blancs et cette porte blindée de la même couleur. Je me souviens encore du gros bruit qu'elle a fait quand elle s'est fermé sur le visage de mes démons. Je ne sais même plus si je préfère souffrir ou rester enfermé. La douleur est insoutenable mais la solitude, cette solitude, me fait perdre la tête. Les moments où je ressentais quelque chose sont loin maintenant, la joie n'est qu'un de ces sentiments que je ne peux plus imaginer. Je ne crois pas pouvoir lutter plus longtemps, je suis vidé, je ressens à peine la froideur du sol et du mur. Je sens à peine mon cœur battre.

Je n'aurais pu croire que m'isoler quelques jours me fasse cet effet.

^____^Ellipse de la journée^____^

Je me réveille difficilement avec un mauvais pressentiment. Qu'est–ce qui pourrait être plus mauvais que maintenant ? Je fixe le mur d'en face pour penser mais me fais interrompre cinq minutes plus tard.

– Alors, tu t'es bien reposé ? C'était la première fois que je testais la torture psychologique, mais je ne peux plus attendre pour voir ton visage se briser sous la douleur !

– Non...

Je ne peux riposter plus longtemps qu'il me prend sur ses épaules. Il sort de la mini pièce et claque brutalement la porte, m'agressant les oreilles au passage. Nous passons dans de longs couloirs pour rentrer dans une pièce, qui est similaire à la pièce d'il y a une semaine à l'exception qu'elle est jonchée de quelques instruments. Il ferme la porte et me lâche par terre, ce qui me fait atrocement mal au dos.

– Aïïïe. Qu'est–ce qui va se passer, vous allez me faire quoi ?!

– On va reprendre là où on était. Seulement je serais moins indulgent, je ne peux pas assurer ta survie, me répond–t–il.

Il me regarde encore quelques secondes puis se retourne pour prendre un truc au sol. Il se retourne vers moi pour le voir avec un long et fin fouet.

– Nan... NAAAN !!! JE VEUX PAAAS ! LAISSEZ–MOI, LAISSEZ... MOI !!

– Et si je refuse ? Si tu ne supportes pas la douleur de ce fouet, tu ne risques pas de survivre à la suite.

Je pleurais tant à cause de la douleur qu'à ma vie brisée par ce monstre. Je ne m'échapperai pas.

– Quoi tu n'en peux déjà plus ! Mais je ne fais que commencer.

Il recommença. Trois coups distincts avec de plus en plus d'intensité. Il ne me pose même pas de question comme avant, il ne fait que jubiler et moi de hurler. Je ne compte plus les traces marquant mon corps de rouge, on dirait que je vais y passer. Il continue de me fouetter puis pile quand je m'habitue à la douleur, il s'arrête et part prendre autre chose : un couteau. Mais celui–là est plus grand et pointu. Je le sens déjà parcourir la peau et commence alors à paniquer. Je ne veux plus qu'il me touche, je ne veux plus le voir, je ne veux plus sentir la douleur, je ne veux plus entendre le bruit de cet objet quand elle traverse la chair. Je veux vivre.

Il trace plusieurs traits sur mes cuisses tout en caressant les traces rouges de l'autre main. Ses caresses m'horripile et je sens des haut–le–cœur me déchirer. Enlève ta main ! ENLÈVE TA MAIN ! Comme m'ayant entendu, il monte sa main pour remonter sur mon ventre, mon torse et mon cou pour arriver sur mon visage, traçant des marques sur tout le corps de couteaux sur tout mon corps. La douleur côtoie le dégoût que me procure ses mains. Je ne veux plus qu'il me touche ! J'en ai assez, je ne veux plus vivre ! Je ne veux même pas qu'il aperçoit mon cadavre !