| J'ai succombé| {outer banks}

Chapitre 1

L'enquête était finit, John B fut déclaré innocent, tout était rentré dans l'ordre.

Kie, Pope, Sarah et John B filent tous le grand amour, et finalement, malgré ma réputation pour mes conquêtes, j'étais le dernier à être seul.

En vérité ça ne me dérangeait pas trop, je ne me sentais pas vraiment seul, cependant tenir la chandelle pouvait être lassant.

Pope avait Kie et malgré moi, je me sentais un peu jaloux. Je n'éprouvais rien pour Kiara simplement jamais je n'avais imaginé qu'il aurait un jour la chance de l'embrasser.

Bon, en vérité, je m'ennuyais un peu.

C'était les vacances, et les jours se ressemblaient tous. Je vivais chez John B, tout comme Sarah.

Et d'ailleurs, leurs ébats à trois heures du matin, on s'en serait tous passé.

Enfin bref, je ne vais pas m'éterniser sur la description de ces deux couples niais avec qui je passais mes journées.

J'espérais la venue de quelques touristes sexy sur l'île, mais pour l'instant, rien à signaler, et pourtant, ce n'était pas faute de guetter.

- JJ! s'exclama Sarah, tu peux regarder les filles, mais sois un minimum discret, je te jure que tu mets mal à l'aise!

- Ne sois pas jalouse parce que ce n'est pas toi que je regarde chérie, répondis-je moqueur.

Elle pouffa d'une mine scandalisée et descendit sur la plage rejoindre Kiara.

- Il faut vraiment lui trouver une copine! déclara t-elle.

- Ne m'en parle pas mais t'inquiète pas, je le connais bien et il n'a pas vraiment de mal à conquérir les jeunes touristes qui passent dans le coin.

- Je vous entend! m'exclamai-je en les rejoignant. Bon, les filles, sachez que je ne suis en manque de rien, et que ce n'est pas parce que vous vivez toutes les deux une petite histoire d'amour qui donne plus envi de vomir qu'autre chose, que j'ai une révélation et que je dois trouver l'âme sur qui m'apportera le petit déjeuner au lit! Maintenant, si vous pensez que vous pouvez survire en mon absence, j'ai des choses à faire, déclarai-je en allumant un joint.

Elles soupirèrent et je partis sur mon scooter.

Vous n'allez pas me croire, mais je devais aller à la bibliothèque. Oui oui. Pas de mon plein gré, simplement Pope avait emprunté des livres, et le merveilleux ami que j'étais avait accepté d'aller les déposer pour lui. ( La dame de l'accueil était sexy, je sais, étonnant pour une bibliothécaire).

Je suis entrée dans la bibliothèque, et la dame sexy n'était pas là. A la place, se trouvait l'archétype de la bibliothécaire qui demande de ne pas dépasser les huit décibels.

- Hum, bonjour je viens rendre des livres que mon ami Pope avait emprunté.

- Oh Pope! Quel gentil garçon celui là! s'exclama t-elle.

- Hum oui oui. Votre collègue n'est pas là d'ailleurs? La jeune, brune, mince au regard titilleur m'emportai-je.

- Heu Lena? Elle est à l'étage mais... répondit-elle déstabilisé

- Nickel merci! déclarai-je en me précipitant vers les escaliers.

Seulement, dans un mouvement brusque en passant de deux à quatre marches d'un coup je suis rentré dans quelqu'un.

Bien joué JJ.

Dans ma chute, j'avais entrainé une... Oh putain.

Je venais de heurter la plus jolie femme de la terre.

Elle devait avoir mon âge, elle était plutôt petite, fine, elle avait des yeux verts, des petites pommettes rouges, et de sublimes cheveux châtains ondulés qui lui tombaient sur le visage à cause de notre chute.

L'ile était petite et pourtant je ne l'avais jamais vu.

- Hum excuse moi je bafouillai-je.

- Tu m'as fait mal, déclara t-elle la tête haute.

- Heu je suis désolé, je peux peut-être me faire pardonner autour d'un verre?

- Certainement pas. On m'attend. Au revoir, déclara t-elle sèchement.

Et elle est partie.

- Attend! Comment tu t'appelles? m'écriai-je avant qu'elle soit trop loin.

- Chut! s'écria la bibliothécaire.

Elle se retourna, se moqua, ne me répondit pas et s'en alla.

Putain.

Mon coeur battait vite. Je n'avais même plus envi de monter voir la bibliothécaire sexy.

J'étais en colère que cette fille soit aussi détestable alors que je venais de tomber amoureux de son visage

Pfff, l'expression "une coquille vide", elle la porte bien.