Chapitre 4

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Il y a quelques heures de ça, dans la plus grande maison que cette ville pourrait compter, deux jeunes hommes ont eut une discussion troublante pour l'un, mais plutôt amusante pour le second. Des sanglots proviennent de la chambre la plus reculée de cette immense habitation, c'est sans peine que l'on devine : il s'agit de la chambre de Louis.

Lorsque qu'un homme brun se sourit à lui même devant son miroir en remettant en place quelques mèches qui ne voulaient pas lui obéir, un autre pleur à l'étage d'au dessus. Et quand l'un ne pense même plus à cette scène qu'il a vue tellement de fois qu'il a arrêter de compter, l'autre se repasse chaque phrase, chaque intonation en boucle, comme pour se persuader que c'est un mensonge.

Sauf qu'il n'y a pas de faits plus réel. C'est une vérité des plus blessantes et choquante, mais Louis pourra s'en convaincre autant qu'il le voudra, ce n'est pas un mensonge. Parce que aucune paroles qui puissent sortir de la bouche du grand Harry Styles ne peut être un mensonge.

Et même si le corps de Louis est étendu au sol, et même si ses larmes coulent sans retenue, et même si sa tête lui fait tellement mal qu'elle pourrait exploser, ça ne change rien. Aucune douleur ou état d'âme ne changera rien à sa situation. Mais ça, il ne l'a pas comprit. Harry, oui.

Si c'est déjà arrivé dans le passé trop proche au gout du bouclé, Harry ne se laisse plus ressentir aucune émotion. C'est peut être ses parents qui n'ont jamais été présents. C'est peur être ses nombreuses déceptions. En tout cas, Harry éprouve une grande rancoeur envers les autres, que la vie ne fait qu'accentuer.

Une jeune fille monte les marches des escaliers qui mènent à la chambre du brun. Contrairement à celui-ci plus tôt dans la soirée, elle ne prête pas attention au bruit de ses pas, à la taille des marches ou encore aux dessins fait d'or. Elle est habituée au luxe, et ses yeux verts ne le regarde plus. Ils ne cherchent qu'une seule personne : lui.

Lui, qui est enfermé dans sa chambre depuis longtemps déjà. Il sait que quelqu'un doit venir le voir. Pour lui parler, l'aider, comme dirait Harry. Louis s'était laisser croire qu'il pourrait finir par faire confiance au bouclé qu'avec le temps ils apprendraient. Maintenant lui et ses mots, ils ont détruit cet l'espoir. L'espoir que Louis avait d'un jour faire avec et aller mieux.

Alors lorsque la porte s'ouvre sur une jeune femme, il n'est pas surprit, ne tourne même pas sa tête vers le visage de la nouvelle arrivante. Son attention et tout de même rivée sur elle, mais il ne veut pas lui montrer. Il ne veut plus rien montrer dorénavant, même à une personne qui est sensée l'aider, mais l'aider à quoi ?

" Bonjour Louis "

Le concerné sursauta à l'entente de son prénom.

" Bonjour, tu... tu es Gemma ? "

" Oui, Harry t'a parlé un peu ? "

Le brun n'eut même pas le temps de répondre que la porte s'ouvrit une nouvelle fois, beaucoup moins délicatement, pour laisser entrer le jeune bouclé.

" Oui je lui ai parlé Gem'. T'as juste à faire ton boulot "

Si Gemma travaille pour Harry, Louis ne comprend pas pourquoi celui-ci utilise un surnom pour parler à celle fille.

"J'essaie juste d'engager une conversation civilisée avec lui, chose que tu n'as pas dût beaucoup faire. "

Contre toute attente, Harry ne s'énerve pas, à vrai dire il ne relève même pas la remarque. Un sourire presque invisible se dessine sur le visage de Louis, content que quelqu'un reconnaisse que le bouclé est définitivement nul en rapport humain. Aucun des deux autres ne remarque que le jeune brun sourit seul et Harry ressort aussi rapidement qu'il est arrivé, après avoir prononcé quelques mots gentils qui semblaient le tuer rien qu'en sortant de sa bouche.

Gemma lève les yeux au ciel avant de se tourner vers Louis et de s'exclamer

" Et bien, pourquoi me regarde-tu comme ça ? Tu n'as jamais vu de fille ou quoi ? "

les yeux de son interlocuteur deviennent rond de surprise et il reprend ses esprits avant de formuler une réponse.

" Si... Si bien sur que si. Mais je ne m'attendais pas à voir Harry aussi gentil avec une simple... employée. Sans vouloir te vexer. "

La jeune fille partit dans un rire fort et cristallin, et il se trouve que ce fût Louis qui se retrouve vexé de l'attitude de Gemma. Il se renfrogne en se demandant pourquoi c'était si drôle, après tout ce n'est pas comme si voir Harry agréable était une chose habituelle. Ou du moins pas pour Louis.

" Enfin Louis je ne suis pas une simple employée, je suis sa soeur ! "

À l'entendre de ses mots, le jeune homme se sentit stupide. Stupide de ne pas avoir remarqué la ressemblance entre les deux jeunes gens qui maintenant, le frappait. Stupide de s'être vexé pour si peu, mais surtout, stupide d'avoir cru que Harry allait être sympathique comme il l'était avec un de ses employés.

Tout d'un coup, Louis réalisa qu'il est assis sur le sol de sa chambre depuis le début de cette conversation. Qu'il a sûrement des traces de larmes sèches sur les joues, et qu'il n'a pas recoiffé ses cheveux depuis que son esprit est trop occupé à tenter de comprendre monsieur Styles. Il se relève d'un coup et manque de retomber lorsque sa tête lui fait comprendre son désaccord avec cette remontée brutale.

Une main vient l'aider à tenir debout et il ferme les yeux quelques secondes pour reprendre ses esprits. Une fois que tout va mieux il peut voir Gemma lui offrir un magnifique sourire avant de se tourner vers la table qui est posée en plein milieu de la pièce. Elle attrape l'assiette installée sur celle-ci et la tend à Louis. Ce geste lui rappelle qu'il n'a pas mangé depuis très longtemps maintenant ce qui dénoue automatiquement son estomac.

Il ne faut que quelques minutes au jeune homme pour finir tout ce que cette assiette contenait avant de tourner son visage vers Gemma qui n'a pas quitté son éternel sourire. Louis se dit qu'elle doit drôlement fatiguer, à force d'être constamment heureuse, et que son coeur doit déborder de bonheur, tellement qu'il n'en veut plus. Il en était arrivé à la conclusion qu'elle est ici pour distribuer le bonheur que son corps ne peut plus accepter lorsqu'une voix le sort de ses pensées.

" Bon, maintenant, on va pouvoir commencer ! "

Voilà le chapitre 4.
Je suis tellement tellement tellement tellement désolée de cette longue attente. J'espère que vous comprendrez que avec les fêtes j'ai eu du mal... Bon ok j'ai pas d'excuses.
Vos avis constructifs me feraient très plaisir sachant que je ne suis pas sûre que ma manière d'écrire vous plaise! Merci d'avoir lu
Biz :)

I become just human.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant