Chapitre 14

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Voici la reformulation du passage en respectant la concordance des temps et en adoptant un style romantique :

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Enfin !

La jeune femme aux iris couleur champagne venait tout juste de terminer ses cupcakes à la guimauve.

Passionnée de pâtisserie depuis son adolescence, elle préparait souvent des gâteaux, surtout lorsqu'elle était en proie à l'angoisse.

Cela faisait deux semaines qu'elle était rentrée de Bloom City et deux semaines qu'elle attendait la réponse des maisons d'édition.

Pour l'instant, elle avait envoyé Sunshine Lovers aux trois maisons les plus prestigieuses de Séos : The World of Feathers et Kingdom of Books, situées à Bloom City, et la troisième, Sunrise Reading, dans sa ville natale, Moon Town.

La rose s'y était rendue plusieurs fois. Sa marraine, Rhéane, la meilleure amie de sa mère, y vivait. Elle se souvenait aussi des escapades à Moon Town avec le groupe.

Elle rêvait de pouvoir y retourner, mais entre son projet d'édition et son travail, la jeune femme ne savait plus où donner de la tête.

Assise sur une chaise en soie dans sa salle à manger, Prima dégustait son cupcake à la rose, tout en échangeant des messages avec celui qui hantait ses pensées.

Cela faisait un mois que Blaze illuminait ses journées. Elle n'arrivait toujours pas à s'y habituer. Pourtant, elle savait que ce qu'elle ressentait pour lui était tout autre que ce qu'elle avait éprouvé pour Lost. Peut-être, avec ce dernier, n'était-elle jamais véritablement tombée amoureuse...

Les deux amants planifiaient leur prochain rendez-vous. Cependant, leurs avis divergeaient : Erina préférait le Sunshine Park, leur parc favori, tandis que Blaze optait pour leur restaurant préféré, Tasty.

La rose trouva une solution à ce désaccord.

— Au pire, on n'a qu'à passer la journée ensemble, et ainsi on pourra aller au restaurant et au parc.

Blaze n'y avait pas pensé, mais Erina savait déjà qu'il souriait derrière son smartphone. Elle le connaissait trop bien pour ne pas comprendre qu'il trouvait son idée excellente. Est-ce là la raison pour laquelle ils ne s'étaient jamais disputés ? Elle l'ignorait.

— D'accord, alors on se voit la semaine prochaine ? demanda le jeune commercial.

Prima aurait voulu le voir plus tôt, mais son emploi du temps était bien plus chargé que le sien. Elle prit son mal en patience, impatiente de le retrouver.

— Oui. Je dois te laisser, je dois aller à la boîte aux lettres.

En effet, la jeune autrice amatrice avait encore six manuscrits à envoyer, à destination de maisons d'édition d'East Land, de Lunaris et de Storm Land.

— Pourquoi ? demanda Blaze, piqué par la curiosité.

Elle aurait aimé lui dire la vérité, mais elle refusait de briser sa promesse : annoncer la nouvelle lorsque son contrat d'édition serait signé.

— Pour envoyer des dossiers à mes collaborateurs.

Blaze savait pertinemment qu'elle lui mentait, mais il acceptait cette omission, confiant qu'elle lui dirait la vérité en temps voulu.

— D'accord, à plus tard.

— À plus tard, bisous.

— Bisous.

L'appel terminé, la jeune femme enfila ses escarpins, prit ses enveloppes et son sac en cuir – un cadeau de son père pour son dix-neuvième anniversaire – puis quitta son nid douillet pour se rendre à la boîte aux lettres commune.

La LettreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant