11 - Deux âmes brisées - 11

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    Cette après midi , comme toutes les autres , je prends la voiture avec Gaïa , mon labrador , pour me rendre dans un parc à quelques kilomètres d'ici . Cette chienne est tout ce que j'ai et surtout , tout ce qu'il me reste d'elle ...

    J'attache Gaïa et nous partons pour une longue balade . J'observe ce qu'il se passe autour . Des familles entrain de pique-niquer , d'autres entrain de jouer avec leurs enfant , des couples entrain de se bécoter et d'autre entrain de rire , des enfants qui courent et qui jouent ... J'adore les enfants et pourtant , je ne pourrais plus en avoir maintenant qu'elle n'est plus la ... elle me manque ...

    Je rêvasse , je m'imagine de long scénario dans lesquels j'aurais des enfants avec elle et on serait comme toutes ces familles , heureux et épanouis . Seulement , Gaïa se met à aboyer et me coupe dans ma rêverie . Je regarde vers l'endroit où elle aboie .

    Un petit garçon est parterre et il pleur . Une femme , qui semble être sa mère court vers lui paniquée . Je ne cherche pas à comprendre et avance vers eux à grand pas toujours avec Gaïa qui me tire vers eux .

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demandais-je à la jeune femme

- Il était entrain de courir , il a du trébucher à cause d'une branche . M'explique-t-elle

- Maman , le ballon il est sur la route . Lui dit un autre petit garçon que je n'avais pas remarqué

- J'irais le chercher après mon ange , ton frère s'est fait mal . Lui dit-elle d'une voix tendre

    Je m'accroupis pour être plus proche du petit garçon . Gaïa approche la jeune femme et celle ci la caresse . Étrangement , Gaïa est très calme et semble apprécié les caresses . Depuis qu'elle n'est plus de ce monde , Gaïa ne se laisse plus caresser par aucune autre personne à par moi ... du moins jusqu'à aujourd'hui .

    Je me reconcentre sur le petit garçon toujours allongé sur l'herbe en pleur .

- Tu as mal mon grand ? Lui demandais-je

- J'ai mal . Me montre-t-il sa jambe tout en pleurant

- Comment t'appelles tu mon grand ? Lui demandais-je

- Giovanni . Me dit-il

    Je soulève légèrement sa jambe à l'aide de mes mains . Je touche plusieurs parti de sa jambe pour savoir exactement où il ressent la douleur .

- Aïe ! S'écrit-il

- Je crois qu'il s'est tordu légèrement la cheville mais rien de grave . Informais-je sa mère

- Vous êtes médecin ? Me demande-t-elle surprise

- Je l'étais ... soufflais-je

One hundred kisses Où les histoires vivent. Découvrez maintenant