꒰꒰ Leopika 🌃 HxH ˊˎ -

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Un cristal microscopique tombait du ciel, entraînant ses camarades vers le sol chaud. En hiver, il neige, il pleut, parfois il y a quelques rayons de soleil mais rien de bien fameux. Un Homme se baladait dans les rues, ces cheveux dorés semblaient flotter, tel de l'or que l'on voudrait préserver. Nous pouvons supposer que ce fut une fille, bien que juger quelqu'un sur son apparence est quelque chose que je déteste faire. La femme aux cheveux d'or traînait dans les rues, peut-être à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un. Elle était de dos, je ne peux donc décrire son visage, mais je peux affirmer que ses cheveux étaient mi-longs, lui arrivant aux alentours du dos. Elle avait une veste bleue marine avec des touches de doré, un peu moins que ses cheveux de blé mais d'un or fascinant. Ses manches retroussées, bien que l'hiver fut rude, laissant entrevoir des bracelets bordeaux aux milles et un ton.Peut-être même qu'elle portait une robe, mais en vue des températures je n'espère pas pour elle.

Les flocons continuaient de tomber, parfois sur la rue, sur la route ou même dans les cheveux d'une autre femme qui passait par-là. Ses cheveux noirs de jais ainsi que sa tenue très sombre ne manquèrent pas au regard de celle aux cheveux brillants qui détourna les yeux de sa route un instant pour s'attarder sur les courbes du corps de la nouvelle arrivante. Elle ne l'avait jamais croisée par ici, elle ne la connaissait pas, et pourtant, à ce moment précis, elle aurait tout fait pour pouvoir apprendre à connaître sa personne. Alors, prenant son courage à deux mains, elle avança vers cette femme aux lèvres rosées pour lui attraper le poignet doucement et lui poser une question. Une question semblable à "Est-ce qu'on pourrait se connaître ?"

La femme d'en face, plutôt timide de nature, n'avait pas eu le courage de demander. Elle avait toujours une mèche de ses longs cheveux sombres devant son œil droit, comme si elle n'avait pas vraiment confiance en elle. Sauf que cette fois-ci, la femme ambré lui avait sauvé la vie à sa façon, puisqu'elle, au moins, elle avait du courage.

Alors la femme aux mèches ébène avait juste hoché la tête, et avait laissé sa main se glisser dans celle aux mèches cuivrées, priant pour ne pas se faire rejeter.

Sauf qu'en cette nuit froide, une source de chaleur était nécessaire, alors l'ambrée avait maintenu ce contact et avait continué d'avancer vers sa destination, avec cependant une ténébreuse avec elle. Peut-être se dirigeait-elle vers le paradis, peut-être vers l'enfer, vers une maison ou un coin au chaud. Personne ne peut réellement le savoir, ni toi qui lit, ni moi qui écrit.

Alors désormais change de page, s'il te plaît, et laisser les se réchauffer devant une cheminée, dans la tiédeur des ténèbres hivernaux.

- gribouillis sur une page blanche. || recueil d'OS ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant