Ne T'arrête Jamais !

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Allait elle le revoir ? Elle se le demandait. Sur le chemin de l'école, elle s'attardait toujours sur les voitures dans l'espoir de l'apercevoir. En vain. Elle avait même envie de jeter ce foutu portable qui ne lui servait plus à grand chose. Elle n'avait que le numéro de Patrick. Elle se sentait de nouveau seule.
Ce mardi était un mardi comme un autre. Elle finissait tôt car un professeur était malade. Elle avait prévu de passer chez tante Eline et de rester le reste de l'après-midi. Elle pourrait y taper son devoir de TPE. Elle devait le rendre dans deux semaines. Elle voulait que ce soit parfait. Elle allait le commencer dès maintenant. Elle ramassa ses affaires et sortit. Son sac posé nonchalamment elle s'avance près du manguier. Elle aimait bien ce raccourci maintenant même s'il lui rappelait pas mal de choses. Tête baissée, elle entendit un klaxon. Elle crut que c'était un de ses chauffeurs pressés et fanfarons.
Grande fut sa surprise de voir la voiture de Patrick. Que faisait-il ici ? Elle se dirigea vers la portière, il abaissa la vitre.
-Salut Val. Comment tu vas ?
-Salut. Bien et toi ?
-je voulais te voir et te parler. Veux-tu bien monter ?
Elle ne se fit pas prier. Elle s'installa. Les vitres sont teintées. Personne ne les verrait.
-vas-y je t'écoute.
-tu ne m'embrasses pas ?
-et en quel honneur ?
Patrick sut que ce serait difficile de la convaincre. Ces derniers jours sans elle étaient un cauchemar. Il ne peut pas l'abandonner. Il ne peut pas y renoncer.
Il doit la reconquérir.
-tu m'as manqué... Et je voudrais m'excuser
-c'est tout ? T'aurais pu juste envoyer un message
-Val... Je sais que mes propos ont été durs et déplacés. Je voudrais avoir une seconde chance et bien faire les choses cette fois.
-tu ne disais que la Vérité Patrick. Je ne suis rien pour toi. E M pa kwe se Jan de fi sa yo w abitye kotwaye. (je ne suis pas le genre de femmes avec qui tu sors d'habitude)
-Tu n'es pas ce genre de femme pour une seule et bonne raison. Tu les surpasses toutes. Tu es le genre de femme que je veux avoir dans Ma vie. Je sais que ce sera difficile avec les critiques. On devra juste être prudent. Je ne veux pas te perdre.
-pawol ou yo te blese m anpil. M pa kwe map kapab. (tes propos m'ont vraiment fait de la peine. Je ne pourrai pas)
-ainsi donc je ne t'ai pas manqué. Mes baisers, mes caresses...
En disant cela il passa sa main sur sa cuisse. Il lui tint le visage et l'embrassa. Réticente au début elle succomba. Elle savait qu'elle ne pourrait pas lui résister. Son goût lui avait manqué. Elle passa sa main dans son cou
Elle ne voulait pas qu'il s'arrête. Il monta sa main un peu plus et la mit dans sa culotte. Il commença à jouer de ses doigts. Même son vagin serré lui avait manqué. En ce moment même il aurait voulu la sucer, la faire gémir et même crier de plaisir. Mais ils étaient dans sa voiture. Coincés mais heureux.
Il l'embrassa dans le cou et defait son uniforme. Sa poitrine s'offrait à sa langue experte. Il défit le soutien-gorge. Il taquina ses tétons. Cette saveur. Cette odeur. Cela L enivrait. Elle gémit. Il lui morda le cou :"est-ce bon ? En veux-tu plus ?"
Elle ne pouvait que gémir encore et encore et encore comme réponse.
Enfin, il insère un doigt. Elle se scabra.
"Ne T'arrête pas !"
Son membre grossissait. Elle le toucha. C'était un de ses fantasmes de coucher avec Patrick dans sa voiture. Avec lui tout se réalise.
-attend,lui dit-elle. Je te veux en moi.
Elle retira sa culotte. Elle abaissa le pantalon de Patrick et caressa son membre. Elle le prit en bouche. C'était sa première fois.
Patrick n'eut même pas le temps d'être surpris. Il ne pouvait qu'apprécier. Elle savait jouer de sa langue. Elle montait et descendait. Elle enroulait sa langue sur le gland.
-pas comme ça. Viens, lui dit-il.
Elle s'arrête. Il enfila un préservatif. Elle s'assit sur lui. Il lui donna le temps d'être à l'aise. Elle commence à bouger. Ses coups de reins insolents L emmenaient droit au paradis. Il sucait ses seins.
Cette réconciliation ne ressemble à aucune autre. Cette réconciliation réservait bien des surprises.

L'absence d'un pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant