Pas Sans Toi

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-Tu fais quoi cet après-midi ?
-en ce moment je devrais être chez ma tante. Je n'ai plus cours.
Ils rient. Patrick retrouvait sa jeunesse et toutes les folies qui vont avec. Valencia se sentait femme, aimée et comblée. Acceptée comme elle est, comprise.
-intéressant. Je pourrais te kidnapper alors car ma journée aussi est finie. J'ai juste un dossier à rendre.
-c'est sympa comme idée mais j'ai un devoir à commencer et je souhaite le commencer aujourd'hui.
-tu peux toujours le commencer chez moi.
Elle hésitait. Mais elle ne voulait pas encore le laisser. Elle accepta. En l emmenant chez lui, il voulait lui prouver qu'ils avaient un nouveau départ. Elle apprécia ce geste.
-voici mon humble demeure. Fais comme chez toi. sourit il.
La maison était bien décorée. On voyait bien qu'il n'y avait pas de présence féminine. Il vivait seul. Dans le salon reposaient encore quelques ouvrages et dossiers à finir. Il fa fit visiter. Elle voulut prendre une douche. Il lui laissa une de ses chemises pour qu'elle puisse se changer. Il en profita pour se changer et lui préparer quelque chose à manger. Il n'était pas excellent cuisinier. Mais il voulait l impressionner. Il voulait qu'elle se sente la bienvenue. Peut-être était-ce ce sentiment de culpabilité qui le poussait à agir ainsi ? Il voulait réparer les dégâts.
Valencia enfila la chemise. Elle se sentait belle. Elle s'attarde un peu devant le miroir. Que lui trouvait il exactement ?
-Tu es belle. Lui dit-il en l enlacant
-Merci...
Elle voulait lui dire bien plus. Elle se tourna juste et l'embrassa.
Son petit cœur ne pouvait plus contenir ses mots qui ne demandaient qu'à sortir.
-tu as sûrement faim. J'ai préparé de quoi manger.
-toi tu as cuisiné ? J'ai hâte de gouter.
Ils se rendirent dans la salle à manger. Il avait fait des pâtes. L'odeur fit gargouiller son ventre.
Il rit. Ils s'installent et mangent tout en discutant.
Il était 15h. Ils devaient toujours surveiller le temps qui leur échappait. Pourquoi ?
Elle se mit au travail tout de suite après. Elle fit quelques recherches et tapa le début de son devoir. À côté Patrick l observait. Nichée dans sa chemise elle rayonnait. Par moment il se demandait pourquoi elle était si jeune. Il aimait sa petite bouche pulpeuse,son petit nez ou encore son front qu'elle détestait. Il aimait quand elle portait deux grosses nattes pour aller en cours.
Il se surprit même à penser à comment évoluerait leur relation. Dans trois où quatre ans sera-t-elle encore la ? Et lui, pourrait-il l'aimer passionnément et éternellement ?
Elle s'arrêta et se tourna vers lui. Elle aimait le regarder. Elle aimait son sourire. Ce sourire coquin. Cette bouche qui savait faire des merveilles. Patrick est un bel homme. Ce genre de bel homme que toute femme voudrait mettre dans son lit. Mais c'était le sien pour le moment. Elle ne voulait même pas savoir s'il y en avait d'autres. Elle ne voulait rien savoir du moment qu'il était là. Elle lui sourit. Il sut. Comme cette fois où rien que dans son regard il avait su qu'elle était vierge. Qu'elle serait sienne.
Il sut qu'elle l'aimait. Il sut qu'ils étaient arrivés au point de non retour. Il sut que son cœur lui appartenait. Était il prêt ?

L'absence d'un pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant