Chapitre 1 : La cérémonie

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Je me réveillais d'un sursaut, l'air était sec et chaud. Dans les couloirs du palais un vacarme incessant de pas et de cris mélangé à une musique festive avait gâché mon si précieux sommeil. Je me levais péniblement, entrouvrit les draps de mon gigantesque lit à baldaquin, sautais dans ma robe de chambre et fonçais comme une furie vers la porte de ma chambre. Bien sûr, en d'autre circonstance j'aurais pris tout d'abord le temps de me choisir une tenue adaptée dans l'un de mes trois dressings, puis j'aurais appelais Marie mon adorable servante afin de me coiffer et me maquiller convenablement, comme une princesse le doit. Mais là, je me contentai de débouler dans les couloirs jusqu'à la salle de réception, qui était juste en dessous de ma chambre. Les deux grands escaliers circulaire de parte et d'autre de la salle de réception était pour l'occasion affubler d'un tapis rouge et de pétales de roses rose, qui soit dit en passant coller péniblement à mes pieds nu. Me voyant affubler d'un si modeste accoutrement, Albert, le chancelier de mère, Sa Majesté la Reine Agave, lâchât un de ses cris très aigus de circonstance dont il avait le secret. Puis il s'écria d'un ton désespérer : « Ma chère princesse que faites-vous la ? Vous n'êtes pas présentable voyons ! La cérémonie ne commence pas avant midi. Allez-vous habillé ! »
Ah la cérémonie ! Je n'ai pas tenue compte des propos de ce chère Albert, qui m'insupporte au plus haut point à sans arrêt me donner des ordres. Je retourne vers ma chambre à pas lent, en quête de tranquillité. La cérémonie et la véritable raison de tout ce remue-ménage. Il se trouve qu'aujourd'hui est le jour de mon dix-huitième anniversaire, mais cette célébration n'ait pas tout à fait la fête d'anniversaire que j'aurais préférais. Aujourd'hui est le jour de mon couronnement, je vais devenir Reine à mon tour. Stupide tradition. Elle consiste en quoi je vous prie ? Non plus tuée, mais dompté une wyverne, rien que ça ! Dans quel but ? Prouver son mérite et son courage, éléments essentiel pour gouverner à ce qu'il parait. Si je réussi, en bonus je pourrais la garder, la wyverne, comme mère la fait avec la sienne, après sa cérémonie. Franchement aujourd'hui je regrette vraiment d'être née princesse.
Mais que sont devenu les wyvernes après tant d'années d'exploitations ? Tout simplement, elles sont encore et toujours enfermées en cage voyons ! "Tout est normal " ! Je déteste vraiment les voir comme cela. Que notre beau royaume d'Eillos puissent toujours contribuer à cet acte me dégoutte. Mais mère n'a jamais rien voulue savoir à ce sujet, et j'estime tous particulièrement maintenant que cela doit cesser. Ce sera ma première reforme en tant que reine. Car elles sont désormais menacer d'extinction.
Les wyvernes font partie de la grande famille des Dragons. Car oui il existe plusieurs espèces différentes de Dragons. Elles sont cousines des gigantesques dragons du royaume de Maenngot, au nord-est du bien trop petit continent unique Épgaen, et cousines également des dracks qui proviennent de la communauté souterraine de Fondeurrop, au nord-ouest. A l'état sauvage elles mesurent cinq mètres de la tête à la queue en moyenne, à l'âge adulte, et peuvent même atteindre les dix mètre si elles sont âgées. Elles ont des ailes gigantesque qui leur servent à voler très haut et très vite, celle-ci leurs servent de pattes avant quand elles sont à terre. Les wyverne procèdent également des pattes postérieures très puissantes pourvues de griffes aiguisées capable de déchirer n'importe quelle armure. Bien sûr elles ont leur feu, destructeur. C'est du à une poche de gaz répartie le long de leurs corps, d'ailleurs se gaz les rend très légère, même les plus âges ne dépasse jamais les cents kilos, ce qui est une prouesse. Leur peau est recouverte de scutelles, sorte de grosse écaille en kératines. Cela représente un bouclier pour le moins très solide. De plus, elles possèdent un "briquet" se situant au niveau de leurs dents, sorte de dent métallique qui projette des étincelles si la wyverne le fait claquer. Des couleurs vivent sont signe de bonne santé chez elles. Les wyverne sont capables de vivre un siècle entier, tout comme leurs cousins. Elles vivent à l'état sauvage à la frontière du désert sans fin, toujours dans la Faille, l'endroit le plus dangereux du royaume, il porte bien son nom. La grande crevasse semble mener jusqu'au centre de la Terre, on peut voir une rivière de lave en constante déversement, et les formations rocailleuses qui servent de nid au wyverne sont en lave durcie. Il ne vaut mieux ne jamais approcher des nids si on ne tient pas à mourir sur le champ, les temps de paix avec ses créatures sont révolus. Seuls les fléaux, des mercenaires d'élites habitants à Fléau-Dragon, sont capable de les approcher pour en capturer. Même les œufs ne sont généralement pas épargnés. Pourtant, ils n'ont jamais donné de petit viable et ceux, malgré divers tentatives, dissection et observation à l'état sauvage pour comprendre comment les faire éclore.
Quand les fléaux ramènent des wyvernes adultes de tant en tant à Hélios, j'ai le privilège de me voir offrir ces œufs a jamais éteint. Ils paressent sombre à première vue, mais la chaleur des flammes fait toujours ressortir de belle couleur, a l'effigie peut-être de ce qu'elles auraient du devenir. Souvent lors de cérémonie comme celle qui s'apprête à venir, nous brûlons des œufs dans de grands brasiers. Les couleurs sont impressionnantes, plus attractive alors que les plus beaux spectacles de couleurs du royaume. Scène déchirante s'ensuit, les wyvernes en cage émettent alors de lourd râlement de chagrin. Celles-ci ne se voient pas attribuer de meilleurs traitement, aux mains de leur propriétaire elles ne sont plus très vaillante, toujours enchaîner et harnacher, elles sont maltraiter tout leur vie, qui se voit de se fait raccourcie. Malheureusement, comme elles sont symbole de pouvoir, la demande dépasse l'offre, ce qui entraîne et de plus en plus de capture de wyvernes. Nombre d'entre elles préfère se battre jusqu'à leur dernier souffle plutôt que de se voir captif. Pour les capturé, elles on était sédatées a l'aide de fléchettes tranquillisantes dont le poison ne se trouve que dans les marécages de La Couleuvre. Pour leurs acquéreurs, elles ne sont rien de plus que des objets de luxe et des décorations d'intérieurs, pathétique.
Aujourd'hui, je dois réaliser mon devoir. Je vais être obligé de "dompter " une de ces pauvres créatures pour monter sur le trône. Comme ma mère l'a fait vingt-quatre ans plus tôt, je dois briser l'animal en le soumettant par la force. Ce qui m'accable encore plus c'est que si aujourd'hui je tue la bête, je n'en serais que plus acclamer. Mais si je renonce je serais traité en paria, destitué de mes droits, si je ne suis pas lyncher sur place avant. Mère serait surement tout de même destituée, et une autre femme viendrait prendre ma place. Cette idée m'est insupportable. Mes parents se sont jadis battus pour accéder au trône, mon père était simple marchant de Belgrade et capitaine d'un petit navire mâchant avant de devenir prince consort. Mère, elle, était une noble du peuple, venue d'Éros avant de faire 3 années d'entrainement à Forte-Pierre. Puis elle avait rejoint brièvement les fléaux, y avait rencontré mon père, qui commercer pendant un temps a Fléau-Dragon. Ils se sont alors ensemble rendus à Hélios pour porter le dernier hommage à la défunte Reine précédente. Comme la Reine Estella, n'avait pas eu d'enfant avant son décès, toutes les jeunes femmes de la ville, et du royaume en général, se portâmes volontaire pour devenir la nouvelle souveraine. Une cérémonie ouverte eu lieu, ils y eu beaucoup de prétendantes. Cela aurait était une histoire fascinante à raconter, mais je n'en connais pas les détails. Je sais juste que beaucoup tentèrent leur chance et que beaucoup moururent. Finalement mère vaincue, sans la tuée, une wyverne parmi dix autres, elle se fit sacré Reine le jour même. Sa wyverne était une très jolie créature violette et grises, que je ne connue que très peu de temps car à mes six ans elle mourut, bien qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années. Elle aurait pus vivre cinq fois plus longtemps a l'état sauvage. Mère la fit empailler. Elle a toujours était une reine bienveillante avec son peuple, mais avec moi, sa seule enfant, cela a toujours était plus compliqué. Elle a toujours refusé que je l'appel par un petit nom intime, comme le faisais Zia, mon amie, avec sa mère. Je l'appelais donc « Majesté » en publique et « mère » en priver. Si je n'ai pas de très bon rapport avec mère, c'est encore pire avec père. Je ne le vois que rarement, navigateur aguerri, il préfère passés son temps à parcourir Épgaen plutôt que d'élever sa fille. Mes parents n'ont jamais souhaités avoir d'enfant et cela ce vois. Les Eillosiennes voient comme une tache rabaissante le fait d'enfanté, et la population décroisés, tout en se fessant de plus en plus vielles également. Sa Majesté enfanta de moi pour encourager son peuple à faire de même, sans plus. Je considère donc Marie comme une mère, celle que je n'ai jamais vraiment eue. C'est à elle que je me confie, c'est elle que j'affectionne vraiment.
La voilà qui arrive justement. La porte de ma chambre entrebâiller me laisser entrapercevoir le grand sourire de ma si aimable servante. C'est une femme assez âgée, avec de longs cheveux gris et soyeux toujours tenue en queue de cheval. Elle a toujours un air mélancolique que les rides accentuent, un sourire bienveillant et une tenue irréprochable. Elle entre, les bras chargé d'accessoire.
« Ah, Votre Altesse, comment allez-vous aujourd'hui ? Etes-vous prête pour ce grand événement ? Moi, je suis toute excitée, et impatiente, oh oui très impatiente !
- Bonjour Marie, dis-je l'air maussade.
- Vous n'avait pas l'ai dans votre assiette Votre Altesse. Je suis sûr que la cérémonie va très bien se passer, j'ai entendu dire que la wyverne que vous allez combattre, une jeune femelle, serais droguer pendant votre cérémonie. »
Un air de désappointement se lisait sur son visage, ses rides n'en paraissez que plus profonde.
« Cesse donc de m'appeler ainsi, tu sais bien que je n'aime pas ça.
- Pas aujourd'hui Votre Altesse, vous recevez beaucoup d'invités prestigieux et les formules sont de mises. » Je fis la moue et m'installa à ma coiffeuse. Marie commença à me brosser les cheveux, pendant que je me fessais une manucure rudimentaire. Que je le veuille ou non il fallait être prête pour la cérémonie.
Outre le fait que j'avais peur de décevoir mes parents et mon royaume, je n'étais pas vraiment effrayé par la wyverne. J'avais l'intime conviction que cette pauvre créature aller être terrorisée, tel un chaton sans défense entourer de molosse, qu'elle aller être ma victime, et moi ça geôlière. Bien que des prétendants avaient succombais à ce spectacle. Je n'y penser pas, je réfléchissais a un moyen moins cruel de passer l'épreuve. Je n'ai jamais vraiment éprouvé d'empathie pour quoi que ce soit, en tant que princesse il faut savoir regarder les petit gens et leurs problèmes sans les voir, mais aujourd'hui j'éprouvais une grande pitié pour l'être que j'allai devoir affronter. Marie ne pourrait pas le comprendre. Elle pensait, et tout le reste du peuple d'Eillos aussi, que les wyvernes n'étaient que des monstres assoiffés de sang, qui brûlent des villes, volent le bétail et tuent des citoyens sans défense. Les conteurs, bardes et troubadours faisais persister ces légendes. Moi, je connais leur Histoire, j'ai passé toute mon enfance en compagnie de ces dragons, j'ai lus la très ancienne et prisée encyclopédie de « La vie et la mort des wyvernes, des temps ancien a aujourd'hui ». J'en ai beaucoup appris, par exemple, elle pleure de grosses larmes de sel lorsqu'elles sont tristes. Elles sont capable de ronronner a la façon des chats si elles sont heureuses. Elle émette des grognements et râlements de différentes tonalités pour communiquer. Hélios la wyverne doré avait même appris à parler la langue humaine, celons d'anciens témoignage sa voie était roque et inhumaine, il chantait aussi. Les wyvernes se laissent mourir de faim quand la captivité les insupporte. Les œufs éclos naturellement en présence de leur mère, plusieurs mois y sont nécessaires. Bien que les wyvernes soient des ovipare, elle possède des glandes mammaire ont une période de lactation de 3 ans ce qui est inutile car les dragonnais mange assez rapidement leurs première viande. Leur surproduction de lait augmente considérablement leur instinct maternel et les pousses à attaquer toutes choses à proximité des nids.

Alica de Savery - La renaissance des WyvernesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant