Chapitre 5 : Fléau Dragon et wyvernes

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Ils me jetèrent à ses pieds. Tous les muscles de mon corps poussèrent des hurlements. Le choc de mes côtes cassées était de loin le plus douloureux. Des menottes de bois maintenaient mes bras au-dessus de ma tête, me forçant à ne regarder que le sol. La voix féminine parla. « Tu m'as causé beaucoup de soucis, Princesse. »

Je reconnue sans surprise son accent si spécifique du nord du royaume. « Si cela ne tenait qu'à moi, poursuivit-elle, ou si je n'avais pas reçu d'ordre direct, tu serais déjà morte à l'heure qu'il ait. » Mon cœur se mit à battre violemment dans ma poitrine. « Mais je crois bien que les dieux ont eu pitié de toi car tu vas m'accompagner jusqu'à Fléau Dragon. Comme tu le souhaitais.

- Merci, émis-je dans un souffle. »

J'eus enfin le droit à un vrai repas, une toilette rafraîchissante et un indispensable confortable repos. Mes plais était pensés et Gregor venais souvent voir l'évolution de mon état. Du repos m'avait été prescrit. En attendant notre imminent départ, la seule distraction à laquelle j'avais droit était la bibliothèque de la tour de l'aile droite. Sous très bonne garde, je m'y rendais régulièrement. Beaucoup d'ouvrages m'étais interdit. Presque tous, même les fictions et les comptes pour enfants étaient trop subjectif aux yeux des gardes pour me laisser les lires. J'étais devant le rayon des manuels poussiéreux. Je cherchai au niveau des encyclopédies quand je tombai sur le livret de créatures exceptionnelles. Ce petit registre n'était pas censé encore exister. La religion l'avait banni depuis plusieurs générations. Je le glissai sous me vêtements et je pris "officiellement" le premier bouquin qui me vient. À savoir, un livre sans intérêt.

Comme j'étais fouiller à chaque sortie, je du caché l'objet interdit dans un endroit fort désagréable.

De retour dans ma chambre, j'attendais patiemment la tombée du jour. À la lueur de deux petites bougies, je me mis à le feuilleter. En première page, et décrite comme la plus fabuleuse de toute, la wyverne était présenté. L'illustration qui l'accompagnait était d'un réalisme épatant. Je tournais les pages une à une, toujours plus stupéfaite par la suivante. Au milieu des oiseaux géants et des cerfs de métal, ce trouvé des créatures plus commune. Un chien capable de vaincre un ours, ou un renard un peu trop futé. Ce dernier m'intéressait un peu plus. Le dessin représentait un renard tout ce qu'il y avait de plus commun, mais la description était sans équivoque. "Ennemis aussi bien des fermiers que des aisés, ce renard ne rate jamais son coup. Qu'il s'agisse d'une bête ou d'un bijou, il s'empare de tous biens. D'une fourrure blanche à grise, il ne s'est jamais fait prendre. Complice des voleurs et des arnaqueurs. Il ne marche jamais seul. L'un dans l'ombre, l'autre dans la lumière."

J'avais là, la preuve la plus concrète de ce que pouvait être réellement mon petit renard. A bien y repenser, c'était bien étrange que personne d'autre ne l'ai jamais vus. Bien étrange aussi qu'un animal sauvage avec lequel je n'ai vécu que quelques jours, essaie de me retrouver et finit par tenter de me sauver. Et comment un animal d'une taille d'un gros chat puisse sans se faire prendre, dérobé un trousseau de clé ? Impossible. Rajoutés à ça son incroyable intelligence et la compréhension de notre langue, je n'avais plus de doute.

Je continuai jusqu'à l'épuisement des bougies, ma lecture endiablé. Je repensé avec nostalgie comment j'avais pu faire pour ne pas m'en rendre compte plus tôt. Et qu'elle chance j'avais eu de croiser son chemin. Peut-être après tout qu'un jour je deviendrais sa lumière et qu'il serait mon ombre.

Dès le lendemain matin, nous furent fin prêt à partir. Moi qui avais été traité presque normalement ces derniers jours, je m'attendais à tout, sauf au fourgon cellulaire. C'est dans une jolie robe couleur lilas - appartenant à Dame Améthyste -, que je fus invité activement à me placer à genoux dans une petite cage roulante.

Alica de Savery - La renaissance des WyvernesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant