Alica de Savery - La renaissance des Wyvernes

Chapitre 2 : Bain sanglant

L'incendie faisait encore rage le soir venu alors que tous les soldats du feu de la capitale y étaient mobilisés. Mère avait finalement décidé d'abandonner ces ruines flambantes et nous partîmes pour une chevauchée de nuit vers Éros. Avec près de 200 km de chemins le cortège n'arriva enfin que le surlendemain soir. Une fois arrivés je ne souhaiter que partir me reposer, mais j'étais tenu d'assister a la réunion de crise dans le château de Cassandre. Celui-ci était une charmante résidence qui n'avait rien à envier au révolu palais du Soleil. Éros étant une ville d'une ampleur considérable elle ne compter pas moins d'un demi-million d'habitants. Le fleuve Cassandre borde le château, d'où le nom de celui-ci, passe à travers du Bois Vert et se jette à une centaine de kilomètre plus loin dans le Déluge de Téthys, l'océan unique de notre continent unique.
Dans cette salle austère Mère s'embrouiller avec ses conseillers a grand coup de retournement de table et de balancements de chaise. Il était plus sage pour moi de rester à l'écart, surtout que tout était de ma faute. Tout le problème est que je n'étais pas devenue reine car j'avais "ratée" ma cérémonie. Mère ne l'était plus non plus, reine, car elle avait volontairement abandonné son statut pour me laisser le trône. Elle débattait avec énergie autour de la tablée pour refaire valoir ses droit de reine. Messire Trécho, le juriste et conseiller le plus hargneux de ma mère tapa du poing sur ce qu'il rester de table et s'exclama avec énervement.
« - Madame, vous n'êtes plus reine à présent. Je n'ai plus aucun ordre à recevoir de votre par.
- Messire Trécho, ayez le bon sens de vous taire à ce propos ! répliqua Mère.
-­­ Non, Madame de Savery » L'usage de son nom lui soutira une grimace amère. « Je réclame une nouvelle cérémonie. Vous n'êtes plus digne du trône que vous avez délaissez. De plus, j'interviens en faveur de la mixité, je souhaite que les jeunes hommes, tout comme les jeunes filles, peuvent prétendre au trône sans prendre de reine, comme le réclame notre bon peuple.
- Vous êtes fou, je vous prendrait pour traître dans ce contexte ! Sachez que mes ennemis revendique cette saugrenue idée pour leur parti » La voix de la reine déchu se brisa, elle était choqué. Elle semblait si lasse de se battre que j'eus envie d'intervenir. Je n'aurais pas dû.
« - Moi je suis pour. » Tous les regards, surpris, se tournaient vers moi. « Pour la mixité je veux dire, continué-je. » Jamais aucune des personne présente n'avais daignez m'accorder la moindre attention depuis notre départ. Personne ne m'avait reprochait non plus l'incendie néanmoins. « Madame, vous êtes trop jeune pour débattre, et trop cloche pour l'emporter sur une bestiole droguée, dit l'homme furieux. Maintenant taisez-vous et assumer votre honteuse bêtise. » Cette réponse me fit l'effet d'une douche froide. « Sur quel ton osez-vous parler à notre chère princesse messire, s'exclama un homme resté fidèle a Mère. Je vous informe que conformément à nos lois, en que de vue du fait que Son Altesse Royale à toucher mortellement la créature, nous sommes désormais prêt à célébrer son couronnement, si je ne m'abuse.
- Faut, la diablesse nous a échappé, s'entêta Trécho. Le sang, abondant je vous l'accorde, ne prouve en rien son décès. La traque s'est terminée voilà déjà longtemps, et pour ne rien donner.
- Nous n'allons tout de même pas en débattre tout la nuit tout de même, interrompit un autre.
- Mais enfin, il est de notre devoir de trouver une solution, et ce dès cet instant !
- Mais sottise que tout cela, intervient l'allié, l'Enfant n'était pas prête, voilà tout. » Je n'étais plus une enfant, mais je me garder bien d'en faire la remarque. « La revendication de la couronne de Sa Majesté et incontestable. J'ai prêté mon allégeance à ma Reine comme vous autres voilà plus de vingt ans. J'ai fait le serment de servir et protéger le royaume, et aujourd'hui le royaume a besoin de réassoir sa reine sur son trône. » Les exclamations de voies firent rugir des échos inaudible dans la vaste pièce. « C'est inadmissible, s'écrira de nouveau cet affreux juge Trécho.
- Inadmissible, reprirent en écho deux autres de ses partisans. »

Le froid était glacial aux premières lueurs du jour. Je n'avais pas dormis de la nuit. Ce matin je devais partir, je devais m'enfuir. Quelle terrible nuit que cette nuit passée. Quelle terrible conclusion s'y était abattue.
Devant la porte de la chambre où je me trouver prisonnière se tenait deux gardes. Mes vêtements, inchangé depuis trois jours, était tâchée de sang. Du sang humain. Dans une cache de ma botte droite se trouvait toujours le poignard. Je n'avais pas eu le temps de m'en servir qu'il était déjà trop tard. Le carnage qu'il y eu cette nuit n'était pas de mon fait. Ils l'étaient du leurs... Ces femmes, ces horribles Marquise d'Éros, on les appelle les Trois Piques, elles sont sœurs, nos hôtesses et conseillères exceptionnel. Elles n'ont rien dis, rien fait, quand les mercenaires, a leurs soldes, se sont introduit dans la pièce. Elles ont contemplées le carnage, leur œuvre. Je ne saurais dire qui a survécu, qui a succombé.
Elles m'ont épargné, moi seul. Pourquoi ? Que vaut la vie d'une princesse déchue ? Que vont-elles faire de moi ? J'ai peur, et la peur me tiraille les entrailles. Mes yeux boursouflés d'avoir temps pleurer me brûle. Ma dague a disparue, me l'ont-elles prise ? La rage noyer dans ma tristesse me brouille les idées. Faut-il que je me jette du haut de cette tour par la fenêtre grande ouverte ? Faut-il que j'attende qu'une quelconque personne entre dans la chambre pour lui planter mon poignard ? Que ferai-je ensuite ? Tuer un à un chaque garde sur mon chemin ? Impossible. Je suis perdu. Folle, je suis devenue folle. Ai-je tout dit à haute voix ? Ai-je vraiment hurlé toute la nuit ? Est-ce de mon sang dont je suis couverte, moi qui aurais brisé les miroirs de cette pièce ? Comment mes mains se sont retrouvées couverte de coupures ? La tête me tourne vraiment, je m'allonge sur le lit.