|80| Robe de puta

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CHAPITRE 80

" Robe de puta "










J'ouvre la porte de ma chambre, me faufile dans la pièce, et constate qu'Angel est toujours là

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J'ouvre la porte de ma chambre, me faufile dans la pièce, et constate qu'Angel est toujours là. Visiblement, il a décidé de me coller aux baskets jusqu'au bout, super !

— Je vais choisir la robe que tu porteras ce soir, déclare-t-il, en avançant en direction de l'armoire.

— C'est gentil, mais je suis assez grande pour m'habiller.

— Ouais, mais non. Je veux m'assurer que ta robe fasse suffisamment aguicheuse.

Angel me tourne le dos, et ouvre les deux portes de l'armoire, sans se soucier de mes états d'âmes. Il fait glisser les cintres sur la barre de fer, en prenant soin d'examiner chaque vêtement. Après quelques secondes, il jette son dévolu sur une robe de couleur grise métallique, et me la lance en plein visage.

— Tiens ! Enfile ça, met des talons noirs, et du rouge à lèvres. Je veux que tu sois parfaite.

Je récupère le morceau de tissu, qui pendouille sur mon épaule, et le contemple avec amertume. A première vue, cette robe est ultra courte, et le décolleté est si plongeant, que je vais devoir me passer de mon soutien-gorge.

— C'est hors de question que je porte cette chose. Je ne suis pas une bête de foire, pesté-je, en laissant tomber le vêtement à terre.

— Ne commence pas à jouer avec mes nerfs, ce n'est pas le moment. Ferme-là et obéis.

Je soutiens Angel du regard, et m'avance lentement dans sa direction.

— Je ne suis pas ta chienne, et encore moins ta puta. Trouve-toi quelqu'un d'autre pour céder à tes caprices.

Je tourne subitement les talons, et regagne la salle de bain adjacente, quand Angel m'attrape par la nuque. Je plisse les yeux et étouffe un gémissement. Il m'entraine en direction de la fenêtre, et écrase brusquement mon visage contre la vitre froide.

— Tu as deux options : Enfiler cette robe ou te faire plomber, à toi de choisir, murmure-t-il dans le creux de mon oreille.

Je devrai me la fermer et obéir, mais un rire nerveux trahit mon angoisse.

— Qu'est-ce qui te fait rire ?! s'époumone-t-il, en appuyant un peu plus mon visage sur la vitre.

— Rien... c'est juste que, j'ai hâte que les hommes d'Alfred s'occupent de toi, réussis-je à articuler, le sourire aux lèvres.

— Parce que tu penses qu'ils parviendront à m'atteindre ? Je suis Angelo Florès, putain ! Je suis intouchable !

Cette fois si, s'en est trop. J'éclate de rire. Je me marre comme une folle, son égo surdimensionné ne manque pas de m'amuser. On verra bien s'il est intouchable, quand Ruben lui aura collé une balle dans la tête...

Angel finit par me libérer, en crachant des injures à peine audible. Décidément, ce type a un sacré problème de nervosité. Une bonne thérapie ne lui ferait pas de mal !

Je masse ma nuque du bout des doigts, pour soulager mon épiderme enflammé, en laissant un soupir s'échapper de mes narines.

Angel marche dans ma direction. Son regard s'ancre dans mes prunelles bleues, à mesure qu'il s'avance, et la proximité entre nos deux corps devient si étroite, que je sens son souffle s'écraser contre ma peau.

Ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes, je détourne la tête pour le fuir, mais il m'empoigne la mâchoire, pour me forcer à le regarder.

— Je dois dire, que tu as un sacré tempérament. Je n'ai pas fini de m'amuser avec toi. On va bien rigoler tout les deux, souffle-t-il, en faisant glisser sa main sur ma hanche.

— Crève ! craché-je, en le poussant des deux mains.

Un sourire étire ses lèvres. Il recule d'un pas, mettant fin à cette proximité particulièrement dérangeante.

— Un jour, tu céderas. J'en suis intimement convaincu, lâche-t-il, en s'accroupissant.

Il se penche, ramasse ma robe qui est à terre, et me la tend, après s'être relevé.

— Mais avant qu'on ne s'amuse, enfile cette putain de robe.

Je déglutis, et lui arrache le vêtement des mains, en jurant dans ma tête. Je cède. Je suis obligée. Angel a l'air déterminé à obtenir ce qu'il veut, et il ne me lâchera pas.

Je me retourne, pour fuir son regard intrusif, et fais glisser les bretelles de ma robe en mousseline. Je dégrafe mon soutien-gorge d'une main tremblante, les yeux baissés, et m'en débarrasse honteusement.

Je plaque une main contre ma poitrine, pour couvrir au mieux mon intimité, et enfile ma robe grise, à la hâte.

Une fois habillée, je jette un œil furtif dans le miroir, suspendu au mur, et constate, que je ressemble à une fille de joie.

Mon cœur se pince, quand je repense à mon passé, à ces moments, où m'habiller de la sorte, ne me dérangeait pas...

A cet instant, ma seule envie est de me cacher sous un sweat triple XL.

Je rejoins la salle de bain, en soupirant, la mine déconfite à cause de ce qu'Angel m'impose, et me prépare avec nonchalance.

Je détache mes cheveux noirs, applique du rouge à lèvres, comme on me l'a demandé, et un trait d'eyeliner pour faire ressortir la couleur de mes yeux.

Me voilà prête...

Angel me fixe depuis l'encadrement de la porte, un sourire en coin.

— T'es parfaite ! Maintenant, allons retrouver tes petits copains... enfin, ton petit copain. Je vais m'en occuper personnellement.









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HELLO !  <3

Alors, vous l'aimez cet Angel ? x) 

Dans la suite, on retrouve enfin Ruben, et ses deux nouveaux acolytes. Evidement, où est-ce qu'ils vont aller ? Evidement, dans la boite de notre cher Angelo ! xD 

Je publierai peut-être ce soir, car ce chapitre était très court. Si j'arrive à boucler le chapitre 81, je vous le poste vers 23 h ! :) 

Voilà à très vite ! (Je ne dis plus "à demain", car je publie parfois tout les deux jours xD ) 


THE DRIFTING SOUL [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant