Pasiphaé

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Dans une Antiquité imaginaire aux confins de la Grèce, la déesse Aphrodite régnait en maîtresse absolue sur son royaume. Au sein de son sanctuaire suspendu, l'Aphrodision, rien n'échappait à sa vue acérée et notamment pas l'histoire de Pasiphaé et du roi Minos.

Le jeune monarque avait été gâté par la nature et par les Dieux, il était d'une grande beauté mais avait la faiblesse de tromper son épouse à la moindre occasion. Ce qui amusait grandement Aphrodite, qui, du haut de son sanctuaire, aimait regarder les courbettes acrobatiques du jeune Minos. Plusieurs fois d'ailleurs, elle ne s'était pas gênée de descendre de son nuage pour participer aux festivités orgiaques.

La belle Pasiphaé en fut verte de jalousie. Elle ne comprenait pas pourquoi son époux la délaissait pour ses concubines car elle avait des atouts convaincants. Un soir, alors que ce dernier était en plein exploit et que les cris d'une jolie brunette retentissaient dans tout le palais, elle décida de mettre un terme à cette situation scandaleuse. Elle était devenue la risée de tous et les hommes qu'elle croisait dans les couloirs du palais ne pouvaient s'empêcher de sourire sur son passage.

Elle fomenta donc sa vengeance qu'elle put mettre en pratique dès le lendemain. Chaque mois, à la même date, Minos devait sacrifier le plus beau des taureaux à Poséidon. Pasiphaé, qui était magicienne, ensorcela son époux pour qu'il eût l'esprit troublé. Le jour des festivités, Minos se présenta devant l'autel, au bord de la falaise, et sacrifia une chèvre à Poséidon qui fut indigné par cet acte. Sa colère fut si terrible qu'il donna vie à l'Océan, les eaux s'arrachèrent à la surface et de leurs bras emportèrent Minos dans les profondeurs. La jeune veuve s'en alla au palais et fut satisfaite de ce châtiment divin.

Malheureusement pour elle, elle s'attira les foudres d'Aphrodite qui, pour se venger, utilisa le même sort que cette dernière. En effet, au regard de Pasiphaé, les taureaux étaient d'apparence humaine et inversement.

Ainsi le soir venu, la belle Pasiphaé fit venir un taureau dans sa chambre. Sous l'emprise d'Aphrodite, un désir charnel se mit à la consumer doucement. Elle se déshabilla à la va-vite et se blottit lascivement contre l'animal. Elle baisa son visage, le caressa de long en large mais ce dernier ne réagissait pas à ses avances. Pour assouvir son envie, elle utilisa ses pouvoirs de magicienne et le taureau se mit à beugler bruyamment, sa respiration devint plus rapides, son corps plus chaud. Pasiphaé empoigna son sexe et se mit à faire des va et vient de plus en plus vite, son membre se mit à gonfler sous l'intensité du désir. Elle frotta son corps transpirant contre lui et présenta son arrière train à l'animal. Le taureau grimpa sur son dos et se mit à la pénétrer violemment, déchirant tout sur son passage. Le sort d'Aphrodite s'estompa alors doucement et Pasiphaé ne put s'empêcher de hurler de douleur. Elle voulait s'échapper de l'emprise du taureau, mais ce dernier continuait ses à-coups de bête, transperçant un peu plus son corps frêle. Lorsque l'animal se déchargea en elle, elle poussa un dernier gémissement avant de s'évanouir sur le lit, inconsciente.

Le lendemain, Pasiphaése réveilla le corps meurtrit et humiliée. Elle pouvait entendre les riresmoqueurs d'Aphrodite qui, du haut de son sanctuaire, racontait à tous commentelle avait berné la jeune veuve. C'était ce qu'elle appelaitfièrement l'effet boomerang de la jalousie

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