12. Nos jours heureux, nos jours peureux

133 9 1
                                    

Les premières feuilles d'automnes commençaient à voler dans les jardins de Poudlard et les premières prémices de froid passaient le nez par les fenêtres du château. Sirius Black était allongé sur l'herbe du parc et attendait l'arrivée de Marlène sous la cape de James. Il avait donné rendez-vous à cette dernière près de la Forêt Interdite, mais tenait à rester caché jusqu'à ce qu'elle passe devant lui. Il somnolait presque et rêvait déjà de toutes les choses qu'il voulait faire à la grande blonde aux lèvres pulpeuses.

Plusieurs élèves jouaient au bord du lac, profitant encore du soleil moyen qui surplombait leurs têtes chapeautées, Sirius tourna la tête pour en surveiller quelques uns afin de calmer ses ardeurs et il finit par reconnaître la crinière brillante de sa camarade. Elle marchait à pas rapide ce qui témoignait de son impatience. Sirius sourit sans même le réaliser et continua de la suivre du regard.

Elle était presque arrivée à sa hauteur, quand un bras intercepta son élan. Elle se tourna et vit Benjy Fenwick la fixer du même regard brillant que tous ceux qui étaient sous son charme fou. Sirius se releva doucement faisant attention à ne pas faire tomber sa cape, puis se leva et s'approcha d'eux discrètement.

- Content de te voir en bonne forme, Marlène.

Marlène lui sourit et déposa un baiser sur sa joue, il en profita pour l'étreindre et garda une main sur le bras de cette dernière même lorsqu'ils finirent de se saluer.

- Tu fais quoi ici ?

- Je suis passé déposer des choses à Dumbledore et je sors prendre un verre avec Fabian Prewett, tu as déjà eu l'occasion d'assister à ses séances ?

- Non. Mais on m'en a dit que du bien. Il est aussi particulier que Gideon ?

- Il est plus marrant.

- Ah ! Tu ne dois pas trop aimer ça toi.

- Tu me prends vraiment pour un coincé, Marlène.

La jeune blonde répondit par la négative en offrant un sourire à Benjy qui perdait visiblement ses moyens.

- Tu es pressée ? Demanda-t-il en remarquant qu'elle tapait du pied.

- Un peu, j'ai... Je dois rejoindre une amie.

- Evans ?

- Non.

- Fawley ?

- Non, plus. Ne fais pas ton auror avec moi, Benjy.

- Bien, je comprends. S'il te brise le cœur dis-le-moi, je lui brise la nuque ! ça m'a fait plaisir de te revoir, et si un jour tu as envie de faire un tour à Pré-au-lard, tu sais comment me joindre.

- Oui, je sais.

Il déposa un baiser sur sa joue et s'en alla en pestant contre sa malchance avec les filles. Marlène, se dirigea vers la forêt et eut l'impression d'être suivie. Elle sortit sa baguette et se cacha derrière la cabane de Hagrid en guettant les pas qui s'approchaient et contre toute attente, le son de cette démarche sûre stoppa net derrière elle et une main étouffa sa bouche tout en maintenant son épaule. Elle tenta de se débattre quand la main glissa vers sa nuque et des lèvres se posèrent sur son cou. Marlène frissonna et se tourna vers lui en le poussant dos au mur de la cabane.

- Idiot.

Sirius lui offrit son sourire taquin et la dénuda du regard, elle prit sa main dans son visage et plongea sa langue dans sa bouche. Marlène se sentait vivante à nouveau, tout en feu, tout en flamme. Elle sentait les mains de Sirius se balader sur ses épaules, son cou et son visage tout en se délectant du jeu de langues qui lui coupait le souffle. Elle finit par se dégager de lui, colla son nez sur le sien et se mit à rire. Sirius lui changea de place et la colla au mur à son tour, puis s'écrasa contre elle, il se mit à embrasser sa mâchoire, son cou, sa nuque, son lobe, son oreille, puis redescendit à nouveau. Marlène jeta sa tête en arrière et s'agrippa fermement à la robe du jeune brun qui lui faisait tourner la tête, il glissa sa main froide sous la chemise de Marlène et atteignit son ventre qu'il se mit à caresser lentement, il sentit les muscles de la jeune fille se contracter et se décontracter sous la caresse et ne put s'empêcher de vouloir plus. Marlène déplaça ses mains sous le pull du garçon aussi et finit par bloquer sa main gauche sur la sangle de la ceinture de ce dernier. Sirius sentit des frissons le parcourir et éloigna son visage légèrement d'elle. Elle le fixait avec insistance et assurance, elle voulait plus aussi.

Ne jamais dire jamais à un Potter II: L'armée cachée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant