Chapitre 16 : Une mise à l'écart radicale

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Oh non ! J'étais dégoutté, la prof n'était pas là, eh bien on va aller en permanence... 

En plus j'ai fini mon livre hier, j'en ai plus, je vais m'ennuyer comme un rat mort, c'est fou à chaque fois que je pense à le prendre les profs sont là et quand je le prends pas ça tombe au mauvais moment.

J'attendais dehors, l'air était frais avec un vent léger, plutôt agréable en fait, le surveillant vint chercher le rang et nous amenâmes à "l'amphithéâtre", c'est une pièce de conférence qui sert de salle d'étude, c'est en forme d'arc de cercle d'où son nom. Nous montons des escaliers en béton, nos bruits de pied simultanément donnez une impression de soldats, de déjà vu, ce son commun et habituel qui hantait ma vie un peu plus chaque jour. 

Vous ne l'aviez peut-être pas compris, mais le collège était l'excellence à tout prix, le mensonge, la trahison aussi s'il le fallait, nous étions l'élite, privé et souvent synonyme de riche, connaissez-vous la série Élite ? Ça se passe vraiment comme ça, il était régulier de voir de belle voiture, Porsche, Ferrari, Mercedes et j'en passe, je fessais parti de ce collège sans l'être car j'étais différente. Je n'avais pas le dernier Iphone à mode, d'ailleurs, j'en ai jamais eu, mon premier téléphone, je l'ai eu par chance, je l'ai gagné à un concours, il était minable mais parfait pour moi à l'époque, j'étais si fière et heureuse. Tout le monde était habillé de marque aussi, Gucci, Lacoste, Nike, Adidas... Je n'ai jamais fait partie de ces personnes, je me souviens qu'en sixième je me sentais pas à ma place car j'avais un sac qui m'avait coûté cher mais il n'était pas Eastpak, j'étais triste car tous le collège avait ça. Quelques semaines plus tard, j'avais un Eastpak, un sac commun, uni et pas rose et violet avec des motifs, il était marron simple et sombre mais j'étais contente. Mes amis avaient tous des sacs comme ça et moi je n'aimais plus mon sac car je le trouvais trop enfantin, j'ai beaucoup grandi dans l'année de sixième, du début d'année par rapport à la fin d'année, j'avais tant évolué, je m'étais pas débarrassé de mes Barbie mais je n'y jouais plus comme ma mère l'avait prédit. 

Revenons au fait où je traversais le bâtiment de béton, nouveau, sa construction terminée au bout de 2 ans, il était temps, il sentait le neuf et la tristesse je ne l'aimais pas, il n'avait aucune couleur comme le principal bâtiment orange et presque réconfortant, qui avait traversé les années, même jusqu'aux sœurs d'antan. 

Le silence régnait par le surveillant à l'allure militaire; grand, fort et musclé, sans arrêt ses sourcils crispés, mais j'ai compris qu'il avait un cœur quand je l'avais vu à la récréation traversée le portail de la primaire et serrant fort sa fille dans ses bras, celle-ci qui s'était élancé dans ses bras réconfortant plutôt. Il l'a regardé comme si c'était la plus belle chose du monde, un grand sourire s'allongeait au niveau de son visage carré, son allure était peut-être sévère mais il était un bon père, comme quoi certaines personnes cachent leur véritable nature de gentil, comme on dit trop bon (dans le sens du gentil), trop c**.

Nous pénétrâmes dans cette grande pièce rafraîchie d'avantage qu'à l'extérieur. Stella désigna du doigt les chaises devant que nous prîmes à l'assaut de peur de nous les faire prendre, nous arrivons à temps. J'installai ma grosse trousse noir sur la planche de bois clair, et je posais mon sac au sol et en retira un petit carnet de brouillon, utilisé lors des moments d'ennuies pour faire des dessins, principalement des personnages. Dans la salle, il y avait exclusivement notre classe pour une fois. Je commençai à prendre un crayon 2H, 2B et un HB pour dessiné un croquis que améliorais après mais un bruit attira mon attention, un bruit lointain.

Je me retournais avec stupeur, la classe se trouvait tout au fond et en première ligne derrière nous à plusieurs rangs, la bande de l'enfer, tout le monde s'était écarté de nous comme si on puait, des parias, des torchons comparés à des serviettes. Je me sentis mal, plus mal que je ne l'étais déjà, les gens m'appréciaient et se sont toujours mis derrière nous, est ce dont par hasard quelqu'un les avait tous tenus à l'écart, je n'ai jamais eu la réponse à cette question à mon plus grand regret mais je suis sur que cette dernière me décevrait beaucoup. En tout cas cette attaque m'avait particulièrement touché car on se retrouvait mise à l'écart alors que nous étions les victimes, j'avais la nausée, j'essayais de ne pas penser au vide derrière moi, la pointe de mon criterium se cassa subitement, j'avais les larmes aux yeux mais j'essayais de ne rien laisser paraître, j'avais ou pas encore une dignité à garder malgré ça.

Note de l'auteur :

Oui chapitre dur dur à raconter, un peu plus long que d'habitude mais je voulais vous faire comprendre des choses pas encore dites ou alors expliqué subtilement. On m'écartait des autres et je n'ai jamais trouvé d'autre explication que celle de la bande de l'enfer... Je vous dis à très vite soit mardi après-midi pour un tous nouveau chapitre ;) Kissss! Evmi. 

PS : JE VOUS LAISSE COMME D'HABITUDE AVEC LA MUSIQUE QUI M'A DONNE DU COURAGE, JE NE SAIS PAS PK CELLE LA EN PARTICULIER, JE SUPPOSE QUE CE SONT LES PAROLES...Brefff... Écoutée la car elle est vraiment super bien, j'adore Tones and I, ils font de super truc ;) 

Et j'adore cella là aussi ☺

𝑆𝑐ℎ𝑜𝑜𝑙 𝐻𝑒𝑙𝑙 {ℰ𝒩 𝒫𝒜𝒰𝒮ℰ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant