~ Épilogue ~

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Daishou avait pu récupérer son travail après près de cinq mois d'arrêt. 

Il avait voulu être capable de marcher un minimum correctement avant d'y retourner. 

Son supérieur c'était montré vraiment compréhensif, et Numai l'avait énormément aidé lors de son retour derrière le bar. Il avait heureusement repris ses marques rapidement.

Le retour chez lui après son hospitalisation ne s'était malheureusement pas aussi bien passé – son immeuble n'étant pas adapté à son fauteuil roulant. N'étant pas financièrement capable de déménager, il avait dû faire avec.

Le plus gros problème avait dû être la solitude.

Si à l'hôpital il ne recevait pas beaucoup de visiteurs, il y avait le défilé d'infirmiers et d'aides-soignants qui lui permettait de voir du monde.

Il avait craqué plusieurs fois, mais avait su se relever avec l'aide de Mika et de Kuroo.

Surtout de Kuroo.

Ils s'étaient rapidement revus après sa sortie et s'envoyaient des messages matin et soir.

Ils avaient pris le temps de se connaître - et au fil des mois, les simples rendez-vous amicaux s'étaient vus devenir plus sérieux, plus intimes.

Ils leur avaient fallu cinq mois avant d'échanger leur premier baiser.

Sept mois avant de s'offrir complètement l'un à l'autre.

Un an avant la présentation officielle aux amis et à la famille.

Deux ans avant d'emménager ensemble.

Deux de plus avant de se passer la bague au doigt.

Si sur le papier, tout semblait aller pour le mieux, ça n'avait pas toujours était le cas.

Le premier incident avait eu lieu lors du procès du chauffeur qui avait duré plus longtemps que prévu – ils l'avaient finalement accusé d'avoir grillé son feu lorsqu'ils avaient vu le montant de la facture. 

Malheureusement pour eux, il avait gardé le contrat de dommages et intérêts qu'il avait signé à l'hôpital et la vidéo de surveillance avait contredit leur plaidoirie. 

Mais il avait été sur les nerfs tout le long de la procédure et sa relation avec Kuroo en avait été affecté. 

Ils leur avaient fallu plusieurs semaines et l'intervention de Kenma pour les réconcilier. Le chauffard s'en était sorti avec trois ans de prison et une lourde amende.

Le second incident avait eu lieu lors de leur aménagement ensemble. Les horaires de Kuroo et les siens ne coïncidaient pas et au bout de quelques jours seulement, ils avaient fini par simplement se croiser. 

Ils avaient fini par trouver une alternative et se faisaient dès que possible une soirée ou un week-end en amoureux.

Le dernier incident avait eu lieu lors de l'une de leurs escapades. 

Une employée de l'hôtel dans lequel ils résidaient s'était permise une remarque sur leur couple – elle avait entendu au détour d'une de leur conversation qu'ils n'étaient pas âmes-sœurs et l'avait pris au quart de tour. 

Kuroo l'avait très mal pris et avait fait venir le directeur de l'hôtel en personne pour lui faire un discours en trois parties sur : ''les relations entre âmes-sœurs.'' - il s'en voulait encore pour l'incident avec Mika à l'hôpitale.

Daishou fut vraiment soulagé de voir que la relation entre Kuroo et Kenma s'était améliorée. Il s'en serait voulu si il aurait détruit la relation entres les deux âmes-sœurs.

Les deux garçons avaient gardé contact et se voyaient régulièrement autour d'un café après le travail, ou lors d'un dîner chez l'un ou l'autre.

Kenma c'était d'ailleurs mis en couple avec Hinata, et ils semblaient vivre le parfait amour – ils avaient pris moins de temps qu'eux pour sauter le pas.

Aujourd'hui, Kuroo Suguru, trente deux ans, était devenu manager dans le bar où il travaillait. 

Il portait une prothèse à la jambe gauche qu'on ne remarquait pas lorsqu'il portait un pantalon.

Il marchait correctement et n'était plus monté sur une moto depuis l'accident. 

Il vivait dans un appartement confortable avec l'homme de sa vie, chef de service du département chirurgie, qu'il aimait plus que tout.

Il était heureux.

*

J'espère que vous avez apprécié cette petite histoire que j'ai pris plaisir à écrire.

Que pensez vous de cet UA âme-sœur yeux vairons?

Vos avis sont toujours les bienvenus.

Un dernier regard à nos sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant