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PDV Loréann

Cela fait maintenant deux semaines que je suis rentrer de la maternité, je suis fatiguée, je viens de faire une sieste, je me lève, je m'écroule par terre, j'ai mal à la tête, je me relève peu de temps après pour aller dans les pièces commune, Neymar y est avec Kelyana dans ses bras, il prépare son biberon, je m'approche d'eux, je tente de prendre Kelyana mais Neymar refuse de me la donner.

Moi : C'est ma fille, donne là moi.
Neymar : Va t'asseoir sur le canapé, je te l'emmène.
Moi : Je peux aussi la prendre et l'emmener avec moi.
Neymar : Non, tu peux pas.
Moi : Donne moi ma fille.

Je lui prend Kelyana des bras, je la prend contre moi.

Neymar : Va t'asseoir maintenant.
Moi : Ça va calme toi.
Neymar : Non je me calme pas, t'es à bout de force, tu peux la faire tomber à tout moment comme tu peux tomber à tout moment.
Moi : Je tombe plus alors arrête.

Il me reprend Kelyana des bras, prend le biberon et part dans le salon, je me prend les pieds dans le tapis et m'affale au sol, je me met à éclatée de rire sous le regard de Neym incompréhensible, je me relève pour m'installer à côté de lui en souriant.

Neymar : Regarde t'arrive même plus à lever les jambes.
Moi : Mais si, regarde.

Je lève une jambe pour lui montrer que j'y arrive, même si je sent que je vais lâcher, je repose mon pied avant que je lâche.

Neymar : Je doit m'occuper de 3 enfants et en plus il faut que je m'occupe de toi.
Moi : Je suis une mère indigne hein ?
Neymar : Ouais, parfaitement, t'es entrain de l'être, tu pense même pas à tes enfants en refusant de manger, t'es égoïste à faire ça, tu le regretteras.
Moi : D'accord.

Je m'installe correctement sur le canapé en lui prenant Kelyana des bras, je lui prend le biberon des mains et installe Kelyana pour la faire boire.

Elle vient de boire un quart de son biberon et rejette le biberon, je le redonne à Neymar.

Moi (caresse le ventre de Kelyana) : On a bien manger, tu fais une petite pause avant de reprendre ?
Neymar : La maman aussi devrait bien manger, ça lui éviterait de tomber sans cesse et de profiter de ses enfants.

Je reste concentrée sur le visage de ma fille et continue de lui parler, elle a la même bouche et les mêmes yeux que Kylian, le nez ressemble plus au mien quand j'étais bébé, autant Kaïs c'est le portrait tout crachée de Kylian, autant Kelyana aura notre mélange à tout les deux. Je lui redonne son biberon pour continuer de la nourrir.

Neymar : Je m'inquiète vraiment pour toi Loré, tu as le visage cerné et fatigué. Il faut que tu te reposes, tu as accoucher, c'est fatigant et éprouvant et il faut que tu te reposes et que tu manges.
Moi : Je vais très bien, je t'ai dit.
Neymar : Putain non Loréann tu vas pas bien. Je vais te ramener à l'hôpital si tu refuses de manger.
Moi : Et bah vas-y fait ça mais tu auras la dégradation de ma santé sur la conscience.
Neymar (énervé) : Parce que tu crois que je l'ai pas sur la conscience ta dégradation de santé ? J'ai l'impression d'être une merde qui te laisse mourir sans rien faire.
Moi (énervée) : Tu me forceras pas à manger et si tu le fais je recrache tout.

Un tournis me prend et des bouffée de chaleur aussi, il m'énerve et maintenant à cause de lui je me sens pas bien, un haut de cœur arrive, je donne Kelyana à Neymar et me lève en courant vers les toilettes, je m'abaisse pour vomir des glaires. Je m'essuie la bouche et laisse tomber mon dos contre le meuble, j'ai un mal de crâne horrible, une vive douleur s'installe, j'ai envie de dormir.

La porte s'ouvre sur Neymar, il s'approche de moi pour s'abaisser.

Neymar : Fait quelque chose pour tes enfants. Pense à eux.
Moi : Je vais bien.

Il me porte pour m'emmener dans notre chambre, il me dépose sur le lit en me couvrant.

Neymar : Repose toi, je vais chercher les enfants à l'école, j'emmène Kelya avec moi.

Je ne lui réponds pas mais m'endors pour ma troisième sieste de la journée.

J'ouvre les yeux, il est bientôt 20h. Je m'assois au rebord du lit en prenant mon temps pour me lever. Je rejoins les garçons au salon, ils jouent tout les trois à la console, Kaïs vient se jeter dans mes bras, je n'ai pas le temps de l'attraper que je tombe en arrière.

Neymar : Doucement Kaïs, maman est fragile.
Kaïs : Je t'ai pas fait mal ?
Moi : Non mon cœur je vais bien.

Je lui fait un bisou puis me relève il retourne jouer à la console, je m'installe sur le canapé à côté de Davi.

Davi : Tu veux jouer ? Je te donne ma manette si tu veux.
Moi : Non merci, joue toi.
Kaïs : Oh si maman joue.

Davi me tend sa manette, je la prends, il me laisse sa place à côté de son père, je me rapproche, c'est Mario kart, la manette est assez lourde, mes mains tremblent et j'ai du mal à appuyer sur les boutons, Neymar me prend la manette des mains pour la redonner à Davi.

Neymar : Maman jouera un autre jour avec toi, elle est malade aujourd'hui.
Kaïs : Pourquoi tes mains tremblent maman ?
Neymar : Elle a froid, on vous laisse tout les deux.

Il se lève en m'aidant à me lever, on se dirige dans la cuisine, je m'assois sur une chaise. Mes tremblements s'estompe.

Neymar : Mange au moins un petit truc.
Moi : Une compote.

Il me sourit puis se dirige au frigo pour y prendre une compote, il me la donne, je le prend pour l'ouvrir du moins tenter de l'ouvrir, il me donne une cuillère et m'ouvre le pot en s'installant à côté de moi. Je mange la compote lentement, je me sens lourde et c'est difficile pour moi de porter la cuillère jusqu'à ma bouche.

Neymar : Est-ce que tu veux que je te fasse manger ?
Moi : Non, ça va aller.

Je continue mon repas, je risque d'y passer du temps.

Je viens de finir de manger, les enfants viennent à peine de ce coucher, il jette le pot à la poubelle et me porte pour m'emmener à nouveau dans la chambre, il me pose sur le lit puis repart de la chambre, je vais attendre qu'il revienne pour qu'il m'aide à me déshabiller.

Il revient dans la chambre, se déshabille et rejoins le lit.

Moi : Tu peux m'aider à me déshabiller s'il-te-plaît.

Il retire mes chaussettes et mon jogging, je me relève, il me retire mon haut pour me mettre mon teeshirt de nuit. Je pose ma main sur ses abdos que je caresse, je passe mes doigts dans les creux en descendant ma main.

Neymar : Tu n'es pas en état bella.
Moi : J'en ai besoin bébé.
Neymar : Mais t'en as pas la force.

Je rentre ma main dans son boxer pour le caresser.

Moi (sourit) : Tu vois, j'en ai la force.

Il me regarde peu convaincu mais me laisse faire, il se rapproche de moi et vient me caresser aussi, je me laisse tomber sur le lit. Il s'installe entre mes pieds en les surélevant, je sens mes pieds lourd et mon corps entier lourd d'ailleurs.

Neymar : Désoler je peux pas.
Moi : Comment ça ? Je te dégoutte c'est ça ?
Neymar : Pas du tout, mais regarde ton état, je suis beaucoup trop inquiet pour toi pour avoir envie de te faire l'amour.
Moi (soupire) : Ok, bonne nuit.

Je le pousse, enfin j'arrive pas à l'atteindre mais il se pousse tout seul, il s'installe à côté de moi, je lui tourne le dos.

Un regard - Tome 3 - Kylian Mbappé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant