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... : Dégage connard.

Il lâche ma gorge, je tousse en me tenant la gorge, je tourne mon regard vers lui, je vois un autre gars l'étrangler, il le lâche, il part en toussant, je regarde le gars, il est tatoué de partout même au visage, il est assez baraque et métis, il s'installe en face de moi en me regardant.

... : Loréann Mbappé, ta pas la gueule à être enfermé ici, t'as fais quoi ? T'as tirer les cheveux d'une copine ?
Moi : J'ai tué un homme.
... : Comme quoi même des gueules d'ange peuvent être des meurtrières, pour quel raison tu la flinguer ?
Moi : Il a tué mon mari.
... : T'as des couilles, les flics ont réussit a trouver le responsable alors ?
Moi : Oui, je l'ai tué avant qu'il aille en prison, la prison c'était pas assez stricte pour ce qu'il à fait, alors je me suis charger de lui rendre justice, pour lui, mes enfants et moi.
... : Respect pour ce que t'as fait, faut avoir du cran pour le faire, j'aurais fait pareil. Au faite je m'appelle Jason.
Moi : Et toi tu as fait quoi ?
Jason : Braquage d'une bijouterie.
Moi : C'était pour offrir un bijou à ta femme ?
Jason (sourit) : Je t'aime bien t'as des couilles pour une meuf, ta plus de couille que certain mec ici, si un jour t'as un soucis n'hésite pas à venir me voir.
Moi : En échange de quoi ?
Jason : Pas grand chose, juste une rencontre avec Neymar me suffit.
Moi : Tu sort dans combien de temps ?
Jason : 5 ans mais ton pote peut faire en sorte que je le rencontre avant, tu sort quand toi ?
Moi : Je sais pas, j'ai pas encore été condamnée.
Jason : Un crime comme le tiens c'est condamné entre 5 à 10 ans ou plus de prison, mais t'as de l'argent, ton pote c'est Neymar et t'aura un bon avocat donc dans 3 ans tu sort. Tu le vois quand ?
Moi : Il vient ce soir.
Jason : Tu sais quoi lui demandé alors.

Il ce lève et part, je déteste qu'on me dévisage comme le font certaine personne ici.

PDV Neymar

Je rentre dans la gendarmerie, je me dirige vers le comptoir de la réception.

Réceptionniste : Bonjour, c'est pour quoi ?
Moi : J'aimerais voir la personne qui est en charge du dossier de Madame Mbappé Loréann s'il vous plaît.
Réceptionniste : Je vais voir dans les dossiers, je reviens.

Elle part, je reste à l'accueil, des gendarmes viennent me voir pour faire des photos.

Réceptionniste : Il vous attend dans son bureau, c'est la première porte à gauche.
Moi : Merci.

Je me dirige vers ce bureau, il ferme la porte derrière moi, je m'assois.

Moi : Je pourrais avoir votre nom ?
... : Commissaire Viviere. Pourquoi voulez vous me voir ?
Moi : Pour madame Mbappé, elle est venue vous voir hier.
C. V : Oui, on a envoyé hier soir les urgences chez monsieur Royan, on a retrouvé son corps inanimé.
Moi : Je viens pas pour avoir des nouvelles de ce mec, il a mis beaucoup de vie en danger et tué un homme, ça m'affecte pas, je viens pour Loréann, vous avez pu lui parler et voir qu'elle n'était pas méchante ou même un danger immédiat pour qui que ce soit.
C. V : Vous voulez en venir ou ?
Moi : De faire en sorte d'adoucir son dossier auprès du juge pour qu'elle ne soit pas condamnée, je suis prêt à débourser de l'argent si il faut.
C. V : C'est interdit par la loi de faire ça.
Moi : Je sais et c'est pour ça que je vous le demanderez pas si elle était dangereuse, cet homme l'a harceler des années, l'a frapper, a voulu la tué, à tué son mari, elle l'a fait pour protéger ses enfants car ça aurait été les prochains sur sa liste, vous êtes papa ?
C. V : Oui.
Moi : Alors en tant que père vous auriez fait pareil, elle n'a pas tué pour tué, elle a tué pour protéger, je peux vous faire un chèque à 6 chiffres.
C. V : J'accepte que si y'a 7 chiffres et que cet affaire ne sorte pas de ce bureau.
Moi : Très bien, vous voulez combien ?
C. V : 5 millions et je transforme son meurtre en légitime défense.
Moi : Très bien, je vous donne 25 milles aujourd'hui et je vous donnerais le reste après le jugement, évidemment si elle est condamnée pour légitime défense.
C. V : Vous pouvez me faire confiance.

Je sort mon chéquier et le remplis.

PDV Loréann

Des gardes m'emmène dans une pièce isolé des autres, je rentre dans la pièce, Neymar et un homme y sont, je me dirige vers Neymar pour le prendre dans mes bras et le serrer contre moi.

Neymar (chuchote) : Tu dit que c'était de la légitime défense et qu'il a voulu t'agresser, je t'expliquerais.

Il m'embrasse et s'assoit à côté de son avocat, je lui fait une poignée de main et m'assoit.

... : Maître Diaz, je vais vous défendre lors de votre jugement, tout d'abord j'aimerais savoir ce qui s'est passer avec monsieur Royan.
Moi : J'ai été le voir hier soir chez lui pour discuter avec lui et avoir des explications par rapport à mon mari et à tout ce qui s'est passer entre nous, au début ça allait puis il a commencé à me menacer de me tué moi aussi, et de là il m'a étranglé, j'arrivais plus à respirer alors j'ai pris le premier truc qui me venait sous la main, c'était un couteau et je lui ai planté à la poitrine, j'ai la trace au cou de son étranglement.

Je lève la tête pour montrer mon cou.

Neymar : Qui t'as fait ça ?
Moi : Jordan.
M. Diaz : Très bien j'ai noter votre déclaration, je vais prendre en photo votre cou.

Je relève mon cou pour qu'il prenne les marques en photo.

M. Diaz : Je vais préparé de mon côté votre défense, je reviendrais vous voir dans la semaine pour vous préparer au jugement, je vais vous donnez les papiers à signer.
Moi : C'est quoi ses papiers ?
M. Diaz : Les papiers qui certifie que je suis votre avocat pour cet affaire.

Il sort les papiers de sa sacoche et me les tends avec un stylo, je note la date et signe les papiers, il prend un exemplaire et laisse l'autre sur la table.

M. Diaz : Je reviendrais dans deux jours pour vous préparez à l'audience.

Il ce lève, me fait une poignée de main ainsi qu'à Neymar et part.

Neymar : C'est qui, qui t'a fait cet marque au cou ?
Moi : C'est un prisonnier, il m'a reconnu, m'a demandé je prenais combien pour sucer, je lui ai dit d'aller ce faire foutre et il m'a étranglé, y'a un autre prisonnier qui est arrivé et qui l'a étrangler, il m'a lâché et est partis.
Neymar : T'es en danger ici.
Moi : L'homme qui m'a défendu m'a dit que si j'avais le moindre soucis je pouvais aller le voir.
Neymar : Les gens ici ils aident pas sans rien derrière.
Moi : Bah justement..
Neymar : Il t'a demandé quoi ? De l'argent ?
Moi : Non, il a demandé à te rencontrer.
Neymar : C'est tout ?
Moi : Oui, tu veux bien le rencontrer ?
Neymar : Oui mais quand ?
Moi : Il sort dans 5 ans mais il veut te voir avant.
Neymar : Et tu veux que je fasse comment ?
Moi : Je sais pas, bon tu m'expliques ton truc ?
Neymar : Pas maintenant, quand ce sera finit.

Le garde me prévient que c'est finit, je le prend dans mes bras et l'embrasse, il prend les papiers et sort, je retourne à ma cellule.

Un regard - Tome 3 - Kylian Mbappé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant