Chapitre 7

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Quelques jours passent, les journées sont répétitives toujours sous les ordres des SS, nous devons faire les mêmes choses pour que l'on comprenne que nous ne sommes maintenant que des bêtes, que nous devons écouter au doigts et à l'œil... La mort est au-dessus de notre tête, le moindre faut pas et elle nous tombe dessus.

Aujourd'hui est un jour différent, je le sens, je ne sais pas ce qu'il nous attend mais il va falloir être fort et sa chaque instant que l'on passera ici. Cela fait que quelques jours que je suis dans ce camp mais j'ai déjà oublié ce que c'était la vie normal... Rien n'est habituel, même mon cerveau est complétement détraqué, plus rien en tourne rond...

Une fois après mettre réveiller, avoir fait l'appelle et après avoir déjeuner, nous devons nous retrouver à l'endroit habituelle, je suis prête comme toujours, pour obéir à leurs ordres. Mais aujourd'hui c'est différent, ils ont des documents en main. Une sélection ? Je ne l'espère pas, je ne veux plus subir ça, c'est tellement douloureux de voir partir les gens qu'on aime...

Plusieurs SS sont là, beaucoup plus que d'habitude, il y a même l'homme qui m'avait traduit ce que son collège me demander, sa me terrifie... Que va-t-il se passer ?

Ils nous expliquent que la quarantaine est finis et qu'aujourd'hui nous allons être partager dans plusieurs travaux. Nous devons nous diriger vers les SS qui nous emmènerons à notre travaille.

Je suis séparé de Noémie pour la première fois depuis mon arrivé, cela me fait très peur, car malgré ces quelques jours ici, je ne comprend toujours pas l'Allemand correctement.

Mon travail consiste à creuser des trous, mais pour quoi ? Sa je ne le sais pas. Ce n'est que le début et pourtant j'ai déjà les mains geler que j'ai beaucoup de mal à tenir ma pelle... Je creuse, je creuse... Je fais de mon mieux. A chaque coup dans la terre je m'imagine entrain de frapper l'un de ces nazis, ce qui me donne beaucoup de force et ce qui m'enlève chaque douleur que je peux avoir sur le corps...

Je repense à mes proches qui mon quitter par leurs fautes, à toute cette souffrance qui m'inflige, ces ordres au quel je suis obligée d'obéir pour ne pas mourir. A toute ces paroles qu'ils nous disent quotidiennement, à ces coups que j'ai pue déjà me prendre parce que j'étais faible et que j'avais du mal a courir... A ces insultes que l'ont entend à longueur de journée, au appel la nuit rien que pour nous empêcher de dormir.

Je ressens de la haine, du dégout. Et s'ils étaient à notre place ? Serais-je capable de leurs faire subir tout ça ? Serais-je capable de les humilier autant... ? Je n'en ai aucune idée, mais tout ce que je sais c'est qu'actuellement, la seule chose qui m'aide à creuser du mieux que je peux, c'est cette rancœur que je peux avoir envers ces gens.

Nous avons que 10 minutes pour la pause de midi, et nous reprenons de plus belle. Creuser, creuser, creuser, nous ne fessions que ça. Certains de mes camarades en ont laissé la vie, ils ont du donné leurs dernières forces, c'était peut-être trop pour eux, et c'est aussi peut-être mieux comme ça...

La nuit commence à tomber, nous sommes dans la forêt, toujours entrain de creuser. Nous avons l'ordre de jeter les corps de nos collègues dans le trou et de le rebouché après les avoir tous mis.

Je suis avec une personne qui à était avec moi tout le long de la journée, c'est une amie à Noémie, elle lui a demandé de faire attention à moi le temps de ton absence. Elle s'appelle Juliette, elle est aussi gentille que Noémie, elle aussi me traduis ce que disent les SS. Je sais très bien que sans elle... Je ne serais plus là...

Nous prenons l'un des corps, moi je prend les pieds et elle les épaules. Après les larmes aux yeux nous jetons le corps dans le trou, on le recouvre ensuite de terre et nous continuons avec les autres... Nous étions quinze ce matin et ce soir nous sommes que sept... Ces pauvres gens sont partis en creusant leurs propres tombe...

Une fois terminé nous rentrons au camp, il est temps d'aller manger et de dormir quand l'appelle se termine. Demain sera tout aussi dure.


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Bonjour à tous. Désolée du retard, mes journées ont été un peu mouvementer...

J'espère que vous ne m'en voudrez pas...


Je vous laisse avec ce chapitre, en espérant qu'il vous plaira...


Le début du travaille. "travailler rend libre"...


Donnez votre avis et votre ressentit. Un petit vote si cela vous à plus.^^ Et encore une fois, désolée...


Bisous bisous. -M.

Un amour dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant