Chapitre 14

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Point de vue d'Ivana :

Je suis de retour dans cette endroit épouvantable... Tout est si sombre, la lumière du jour passe à travers une fenêtre qui se trouve à l'autre bout de notre baraquement. Cette odeur de cadavre qui ne te donne plus l'envie de respirer, cela ne m'avait vraiment pas manquée...

Avoir passé une semaine à l'infirmerie était quand même beaucoup mieux. La vue était un peu plus belle qu'ici, car j'ai en face de moi une de mes camarades qui à du décédé dans la nuit et qui sera retirer de notre baraque qu'en fin d'après-midi... Quant à l'odeur elle était beaucoup moins forte. Je me retrouve seule, entourée de mes collègues malade ou décédé, il n'y a aucun bruit, mise à par les SS qui passe quelque fois à côté de nos baraquements que l'on peut entendre parler.

Ce matin, j'ai passé un bon moment avec Engel, cela fessait bien longtemps que je n'avais pas rigoler de cette façon, j'en avais oublié le bien que sa pouvait faire. Ma mère me disait toujours que rire aux éclats était bon pour le moral, plus nous allons rire et plus nous seront en forme.

J'ai toujours eu la joie de vivre, j'adore rire, plus je riais plus ma mère était heureuse et c'est tout se qui m'importer. Je voulais le bonheur de mes parents plus que tout au monde. J'ai d'ailleurs toujours été avec eux, mise à pars quand j'étais à l'école. Mais sinon pendant les vacances ou même jusqu'à tard le soir, je rester près d'eux, je l'ai aidé quand ils en avaient besoin. Je fessais en sorte d'être la fille qu'ils ont toujours rêvé d'avoir et je pense toujours avoir remplis ma mission. Ils étaient fiers de moi, ils me le disaient souvent, qu'est ce que j'aurais aimé les rendre fière encore et encore... Maintenant, je dois seulement rester en vie, sortir d'ici et d'essayer de refaire ma vie...


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La journée se passe, je suis toujours allongée sur mon chalis, j'attend gentiment l'heure pour aller à AppelPatz, j'ai hâte de revoir ma copine Noémie, ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue. J'espère qu'elle ne m'en veut pas... Je vais essayer de lui parler de ce qu'il s'est passé avec Engel, elle sera peut-être contente pour moi. De toute façon, c'est sûr et certain que si j'avais cas m'évader d'ici grâce à Engel, elle partirait avec moi.

J'étais toujours dans mes passées quand l'une des filles avec qui je partage mon étage du chalit rentre en pleurant dans le baraquement. Je descends donc par cette petite échelle et m'apporte d'elle :

- Que se passe-t-il ?

- Ils... Ils viennent de tué ma sœur devant mes yeux... Ma respiration se coupe, je ne sais pas quoi lui répondre, j'ai mal pour elle... Ils ont tué la dernière personne qui me rester, je suis maintenant seule... Continue t'elle en sanglotant.

- Je suis là, tu n'es pas seule, je suis avec toi. Je la prends dans mes bras en la serrant très fort. Je ne te lâcherai pas, d'accord ? Je comprends ta douleur, mais je suis là, nous sommes là.

- Je ne tiendrais pas le coup. Ces paroles me font froid dans le dos. Vivre avec toute ces images... La voir se faire prendre plusieurs coups de matraque puis ensuite se faire attaquer par les chiens... Je n'aurais pas la force de continuer avec ça...

- Mais si, Bien sûr que si, tu vas y arrivée parce que tu es forte, mais aussi parce que tu n'es pas seule. Je suis là d'accord, je vais t'aider à être forte. Je prends son visage entre mes mains et le soulève pour qu'elle puisse me regarder. Tu vas t'en sortir, tu sortiras de ce camp et tu referas ta vie, tu te marieras avec un bel homme et tu auras des enfants. Tu es jeune, tu es belle, alors tu vas te battre et je vais t'aider.

Un amour dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant