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« t'as merdé faut que tu gamberges »

H I N D

Les larmes coulent sur mes joues une à une tandis que les médecins entrent et sortent de la chambre. La scène était tellement rapide mais dans mon cerveau tout était au ralentis. J'entendais seulement des bruits sourds et je me sentais un peu poussé car j'étais en pleins milieu.

Mes yeux était rivés sur lui, sur ce que les médecins lui faisaient plus précisément. Un médecin était à califourchon sur lui en train de lui faire un massage cardiaque très fort tandis que deux infirmières étaient à ses côtés pour lui passer des instruments.

Ma vue était brouillée à cause des larmes mais mon corps était, lui, comme figé devant cette porte à regarder cette scène horrible. Le médecin lui met par la suite un masque à oxygène au niveau de la bouche. Entre temps sa cousine est sortie de la chambre en courant en appelant sa famille je suppose vue qu'elle racontait la scène.

J'étais toujours en pleins visionnage de cette scène quand sans que je puisse respirer j'ai vue l'infirmière descendre le lit d'hôpital au maximum pour qu'il soit à plat. Une souffle n'est même pas parvenue à sortir de ma bouche que le médecin à califourchon sur Zakaria avait pris un bistouri et lui avait ouvert la poitrine.

Tout ça sous mon regard. Je voyais la lame traversait sa peau, le sang qui coulait et enfin les palettes qu'il lui plaçait au niveau de la poitrine, le défibrillateur a ensuite émis une décharge pour faire repartirle coeur je suppose.

C'est à ce moment là que ma voix est revenue. J'ai lâché une crise atroce qui regroupait tout ce que j'avais pu ressentir depuis le malaise de Zakaria. C'est là que le médecin s'est retourné vers moi en criant aux infirmières de me faire sortir et fermer la porte.

Ma tête s'est mise à tournait, mes yeux se sont fermés il me semble et je me suis sentie tomber au sol.

•••

C'est les paupières affreusement lourde que je me réveille dans ce qui me semble être un lit. Autour de moi tout n'était pas clair, en effet j'y voyais pas très bien. C'est comme si j'étais anesthésié en quelques sortes mais pas totalement car je sentais mon corps, j'ai sentie quand je me suis mise à serré les draps mais tout bougeait excessivement lentement.

Une femme était présente mais impossible de vous dire si elle m'est familière. Tout était tellement blanc, d'un blanc si éclatant que ça aveuglait le peu de vue que j'avais à cet instant. Une question me traversait l'esprit : où est-ce que je suis ? Je ne comprenait absolument rien. Quelques secondes avant j'étais devant la chambre d'hôpital de Zak' puis la je suis dans une pièce toute blanche, relié à une perfusion. Oui c'était similaire à un hôpital mais c'était tellement flou que j'en étais pas sûre.

Je me sentais plané, je me sentais perdre pieds et ne plus être maître de mon propre corps. J'entendais des mots, des sons, des voix : certaines m'étaient familières d'autres pas. Je ne pouvais distinguer aucun visage nettement. J'entendais des paroles, plusieurs voix différentes me parlaient mais je n'entendais que quelques mots.

Voix féminine - .. m'entendez ? .. anesthésie .. gaz hilarant .. pas de douleurs .. bouleversée .. vue monsieur ..

Voix masculine - elle va bien ? .. reposer un peu .. ses esprits

Voix féminine familière - .. se réveiller correctement ?

Hind | Dernière foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant