God save the Queen (1)

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[Chapitre un peu spécial. J'ai eu envie de l'écrire sous le point de vue de Watson. Vous êtes les lecteurs du blog de John uwu. (de toute façon tout le monde s'en fou donc bon...)]

Sherlock et moi-même nous mettions en route afin de récupérer Bénédicte de cet hôpital psychiatrique dont elle n'avait pas sa place. Jamais je n'aurais cru qu'elle avait subit tant de chose en si peu de temps. Cela devait être un calvaire pour elle. Nous étions de retour dans le métro parisien. Sherlock était comme perdu dans ses pensées. Il avait un visage tellement concentré qu'on se demandait bien ce qu'il pouvait préparer. Peut être était il entrain de concevoir un plan d'évasion? Ou alors il était simplement entrain de penser à Bénédicte. Quoi qu'il en soit, nous étions déterminer à la sauver et j'étais de plus en plus inquiet au fur et à mesure que nous nous approchions de cet édifice. Si Bénédicte avait été drogué, j'imaginais le pire. J'avais déjà Sherlock Holmes à sevrer... alors en plus si j'en ai deux... J'espérai de tout cœur que non, mais je savait pertinemment après avoir lu ce dossier médical que cela aller être le cas.  Je suis médecin et je sais que Bénédicte a une santé fragile. Je ne veux pas la voir comme Sherlock. Surtout pas. Lorsqu'il est défoncé à l'héroïne, ce n'est plus lui même. Et je me fiche de savoir si c'est pour son boulot. Il n'en a pas besoin pour briller comme il le fait si bien. Son intelligence m'étonnera toujours. Et je sais qu'il aura un choc en la voyant dans un tel état... mais je suis là pour lui. Je serais toujours là à ses côtés. Après tout c'est mon meilleur ami. Même si il peut être un connard quelque fois je l'admet. J'approcha ma main de l'épaule de ce dernier pour le secouer quelque peu. Nous approchions de la station ou nous devions descendre. 

-"Sherlock? Tout vas bien?", dis-je tout en observant le peu de monde assis sur les places libres du métro. "Ecoute... quoi que tu verras là bas... je... et bien... je suis là. Je suis avec toi. "

Il sortit de ses pensées, leva la tête en ma direction et me fixa quelques instant, sans rien dire. Il esquissa un fin sourire qui s'évapora lentement, comprenant ce que je voulais dire. 

-"Merci, John. " Répondit-il simplement avant de soupirer et de se remettre dans son rôle de détective consultant. "Bénédicte est ma cliente. Je dois être au top de ma forme pour elle. Ahem. Dis moi John... As tu ton arme sur toi? "

-"....Mon arme?", répondis-je en écarquillant les yeux avant de froncer les sourcils. Bien sûr que je l'emporte partout.... "Ou veux tu en venir Sherlock? "

-"Au cas où cela tournerait mal. Ce médecin est dangereux. Il est également en relation avec Magnussen. " Dit-il, un air de dégout émanant de sa voix. 

-"Magnussen?" m'étonnais-je en soulevant un sourcil. 

-"Le magnat de la presse. Tu n'as pas l'air de le connaitre. Mhh.  Tu devrais lire plus souvent, toi qui écrit nos histoires... En tout les cas si ce type est bel bien en relation avec Magnussen, il ne faudra pas baisser notre garde. On devra rester vigilant au moindre de ses mouvements. A la moindre de ses paroles. Cela pourrait se retourner contre nous.  Qui sait ce qu'il a prévu de faire... "

-"Et c'est ça que tu veux découvrir n'est ce pas? Pourquoi il voulait tant garder Bénédicte? "

-"En effet. Si il a besoin d'elle c'est qu'il a un projet en tête. Quoi? Je ne sais pas encore. Mais nous allons le découvrir. Nous devons descendre ici. Aller viens John. "

J'acquiesça et suivit mon ami hors du tunnel sous terrain du métro. Il avait un air déterminer et ravageur. Comme un guerrier chasseur de dragon. Autant dire qu'il pétait le feu. Cela me faisait plaisir de le voir ainsi. Néanmoins je savais pertinemment qu'il restait encore quelques traces de drogue dans son sang.  L'air frais faisait tellement du bien. Il y avait une petite brise très agréable et le ciel était d'un bleu pur sans nuage à l'horizon. Cela aurait pu être une journée parfaite si tout cela ne s'était pas passer à cause de Mycroft. Dans mes mains je tenais le carnet à dessin de Bénédicte que Sherlock avait récupérer chez ses parents. Je l'avais feuilleté dans le métro mais je ne pu me résister à le feuilleté encore tout en marchant avant de me heurté à un poteau. Ses dessins étaient magnifiques et comiques. Dommage qu'elle avait arrêter.  Mais je ne savais pas jusqu'à maintenant qu'elle avait ce talent. Elle m'étonnera toujours tout comme Sherlock. Mais en me heurtant au poteau, c'est alors que je sentis une odeur, certes faible mais qui émanait du carnet. Je venais de me le manger en pleine poire.  Je ne saurais dire qu'elle était cette odeur exactement mais il y avait des notes fruitées voire citronnées. Alors que je voulais le signaler à Sherlock, ce dernier avait déjà traverser la rue pour se faufiler dans les petites ruelles, grommelant en me voyant déjà trop loin. Je me hâta de le rejoindre et une fois toutes ces ruelles passées, ce fut comme un autre monde devant les yeux. Je n'osais y croire. En plein Paris, ce trouvait une forêt massive d'arbres vert éclatant, cachant l'hôpital dont il était question. C'était comme si il n'existait pas. L'accès en était restreint et peu de gens devait connaitre cet hôpital. Nous engouffrant alors dans l'unique chemin, à l'intérieur de cette masse verte ce trouvait un petit étang artificiel où des canards barbottaient tranquillement à leur aise, utilisant une souche d'arbre comme toboggan afin de faire leur plongeoir. Il y avait aussi un banc près de cet étang. Je supposais qu'il servait à amener quelques patients prendre l'air... Il avait à notre gauche un peu plus loin, un terrain de pétanque.  Et encore plus loin des tables pour déjeuner ou pique-niquer. Sherlock pouffa un léger rire avant de me fixer. 

[BBC Sherlock x OC] Une jeune femme pas comme les autres.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant